Lundi 23 décembre 2024

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Aéroport International de Bujumbura : un moteur réacteur d’un avion heurte une barrière anti-souffle

L’incident a eu lieu, ce 20 décembre, lorsqu’un placeur guidait un Boeing 747 dans le parking. Pour l’Autorité de l’Aviation Civile (AACB) au Burundi, il n’y a pas à s’alarmer.

La bâche du moteur réacteur endommagé ©Iwacu
La bâche du moteur réacteur endommagé ©Iwacu

C’est vers 18h que le being atterrit à l’aéroport international de Bujumbura. Au moment où de nouveaux placeurs travaillant pour l’AACB guidaient l’appareil pour le placer sur une aire de parking, la bâche du moteur-réacteur a heurté une barrière anti-souffle (pour la protection des fenêtres des bâtiments environnants) et a été endommagé. Depuis des années, ce travail était accompli par la Société Burundaise de Gestion Aéroportuaire (Sobugea).

Une source à la Sobugea, qui a requis l’anonymat, s’étonne que des gens qui ne sont pas bien formés soient envoyés placer les avions dans les parkings. « Ils se sont entraînés avec une camionnette à la place d’un avion durant une semaine. La preuve est que deux avions ont été mal placés dans le parking en une semaine. » Le premier incident s’est passé avec RSN Brussels, le 17 décembre, qui a raté le trou d’approvisionnement en kérosène sur le parking. La compagnie aurait demandé aux autorités de l’AACB de faire revenir les agents de la Sobugea. La source signale que le personnel de la Sobugea a été formé par des experts pendant une période suffisante. Pour elle, l’AACB se charge de la régulation en général. Et de préciser qu’il faut toujours prendre en compte la taille des avions.

« C’est un incident mineur »

« Les nouveaux placeurs ont mal estimé la taille de l’avion », reconnaît Albert Maniratunga, directeur général de l’AACB. Néanmoins, il explique que c’est un incident mineur et que cela arrive partout dans le monde : 2 fois au Rwanda, en France, en Asie… « Ce n’est pas pour autant qu’ils en ont fait toute une histoire ! »

M. Maniratunga fait savoir que le changement des placeurs de la Sobugea par ceux de l’AACB a pour objectif de se conformer à la Convention de Chicago et à un document appelé 44.44 pour la gestion du trafic aérien. Selon lui, le service de placer les avions dans le parking revient à l’AACB et indique que deux employés viennent de rentrer d’une formation d’un mois en France. Pourtant, l’un des deux faisait partie de ceux qui ont placé le Boeing 747 qui a heurté la barrière anti-souffle. « Dernièrement, un audit sur la sécurité de l’aviation a été recommandé par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour diminuer au maximum le nombre d’accidents. L’audit n’a pas déclaré qu’il y a un Problème Grave de Sécurité (PGS) avec notre aéroport », précise M.Maniratunga. Il indique qu’il va travailler avec la Sobugea pour l’encadrement de ceux qui ont été formés, ces derniers auront, par la suite, la mission de former leurs collègues. Sans oublier les exercices de simulation déjà effectués.

Quant aux responsabilités, le DG de l’AACB cite le pilote qui devait signaler la hauteur et la longueur de l’avion, les placeurs qui ont fait une mauvaise estimation. Iwacu a contacté les responsables de la Sobugea et ceux de la compagnie aérienne pakistanaise, sans succès. L’avion est toujours garé à l’aéroport jusqu’à aujourd’hui.

Forum des lecteurs d'Iwacu

23 réactions
  1. robert eddy

    muburundi ndabasavyemuze mugerageza gushirimbere ababishoboye.apana gushirimbere umugambre canke mwene wacu.murakoze

  2. Bibi1ER

    Bien qu’intéressant, pourquoi l’article a t il été placé dans la rubrique « sécurité »?
    Cet employé mal formé ou maladroit représente t il un danger pour le pays? la démocratie? la sécurité aérienne?…
    Ceci représente un incident mineur car ce genre de non-événement, certes exceptionnel pour l’aéroport de Bujumbura, se produit au moins une centaine de fois par an à travers le monde.
    Ce site, même non exhaustif, en recense la plus grande majorité :
    http://www.avherald.com

  3. SERUKA

    Kuya, kuya, kuya, kuya, ……. Basss!!
    Encore, encore, encore, …… ça y est (tu as cogné)

  4. Nwari

    Ariko mwemuvuga ko banditse ko uwigishijwe nabazungu aba ateye imbere none harimwo ikinyoma?ninde yakoze indege numu noire??none woyigishwa nuwayikoze ncanke uwutayikoze??jewe iconzi nuko umuzungu akiri imbere mubumenyi muvyanka mubikunda muvuga abafise complexe nimwebwe mutashaka kwuva koharico umuntu abarusha

    • Amédé

      Même avec un bon entraîneur, un âne reste un âne, jamais un cheval de course.

  5. Racso69

    http://radiookapi.net/actualite/2014/12/29/rdc-le-crash-dun-antonov-fait-6-morts-uvira/

    Cet avion avait fait escale à Bujumbura; j’espère que les contrôleurs aériens sont mieux formés que leurs collègues « placeurs ».

  6. rahan

    ça, c’est le genre de conneries qu’on peut facilement éviter.
    Et s’il vous plaît c’est une grosse connerie que d’affecter des incapables au guidage des avions.
    Oser affirmer qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer est irresponsable.
    Dans ce secteur là, la moindre erreur est dramatique(pertes importants d’argents,pertes en vies humaines , programmes annulés, destructions d’équipements et autres biens,….)
    Il est interdit de tâtonner, on n’engage rien sans être sûr du résultat.
    On ne peut pas gérer un aéroport comme une boutique.
    Mr le Directeur, veuillez prendre note de cela!

  7. Rubis

    «Il indique qu’il va travailler avec la Sobugea pour l’encadrement de ceux qui ont été formés, ces derniers auront, par la suite, la mission de former leurs collègues.» Il ne faut pas attendre un incident pour planifier, former et transférer ! La planification est la clé dans toute organisation. Elle nous évite des erreurs et nous fait gagner du temps.

  8. Terimbere

    Mediocrite est le culte et ridicules sont ces explications du directeur!
    Euh, ca s’est passe meme au Rwanda deux fois,… cela veut dire quoi? Meme au Rwanda, tube twiyubaha basha!
    A l’AACB, il y a un probleme fondamental au niveau de la direction!
    Ce n’est pas possible qu’en quelques mois on se heurte a de problemes aussi graves qui touchent tous les secteurs de cette organisation!
    Hier, on parlait des systemes d’exploitations et de logiciels qui ne fonctionnent pas, puis est venu les problemes de securite a l’aeroport ou un certain karenga a pu neutraliser tous les dispositifs de securite a l’aide de son nez et parvenir a monter dans l’avion sans etre controle!
    Et qui va payer tous ces degats?
    Le contribuable burundais biensur va bientot payer des centaines de milliers de dollars au moins pour ces logiciels achetes qui ne fonctionnent pas, pour ces avions immobilises pour des raisons de faille de securite, et payer encore pour reparer ces avions et en plus ajouter le manque a gagner de cet avion qui ne vole pas a cause des incompetences de ces Nzizwakaramus que l’on fait monter dans les bureaux, au moment ou des compatriotes instruits et experimentes, de toutes les couleurs croupissent dans la pure pauvrete!!!!
    Que cela ne dure!

    • Nzoabandora

      T’as tout compris contrairement à nos nyakubahwa en cravate qui incarnent la promotion de l’ignorance et la médiocrité.
      Meme cet avion sera réparé par le contribuable

      • Bibi1ER

        Bien sur que non les compagnies aériennes (passagers ou fret) ont des assurances qui prennent en charge la réparation en cas d’incidents comme celui ci.

  9. Nwari

    Mbega ubugugu bibaza ko kuginda indege arukutwara umuduga ??hasigaye ko bavuga ko bazi kuguruka! ewe burundi urababaje

  10. Raba

    Est – ce que après l’incident l’avion est reparti ( dans le respect de son timing)? Si oui, on pourra considérer que l’incident était mineur comme le dit Sieur MANIRATUNGA. Au cas contraire, ce ne serait pas mineur. Il se pourrait que l’avion est toujours garé sur l’aéroport de Bujumbura. Dans la vie il ne faut pas mettre trop d’excès de zèle. Il faut chaque fois y aller doucement. Si demain ou après demain certaines compagnies suppriment leurs lignes Bujumbura, ce que je ne souhaite pas, c’est tout le pays qui pourra en souffrir. Il faut alors chaque fois être très attentif dans les innovations.

  11. martin

    Votre article est bien mais ce que je comprend avec les mentalitE des noirs, comment se fait que vous mentionnez la couleur des celui ou celle qui les a formE ,,, je cite ce que vous avez ecrit  » La source signale que le personnel de la Sobugea a été formé par des Blancs pendant une période suffisante » c est pas qu on est formE par un blanc qu on soit intelligent , je vis et je fais mes etudes en europe je sais de quio je parle, c est une discrimination que vous vous faites

    • aats

      Tout a fait d’accord @Martin!

    • matayo

      Nubundi. Ibi bintu ntavyo nari niteze muri article yanditswe numu journaliste ari « professionel ».. « La source signale que le personnel de la Sobugea a été formé par des Blancs pendant une période suffisante. »

      Ntituzopfa duteye imbere tufise iyi complexe d’inferiote!! Birababaje

      • lecteur14

        Ce n’est pas un complexe d’infériorité, on ne peut pas se comparer aux « blancs » dans le secteur d’aviation je pense que tu es d »accord avec moi.
        « Blancs » ne signifie pas tous les « blancs » !
        En plus pour Martin ce n’était question d’infériorité mais plutôt de discrimination ce qui n’est pas le cas au Burundi mais qui est un vrai tabou dans les sociétés occidentales !

      • Amédé

        Abitwa Martin na Matayo basomye ngo: « La source signale que le personnel de la sobugea a été formé par des blancs ». Moi je lis: « formé par des experts ». Leur couleur de peau n’est pas mentionnée. Donc pour Martin et Matayo, expert=blanc. Vrai ou faux?

    • Rubis

      Peut-être que tu veux qu’on écrive «par les français ou les belges »…? Hello!

    • lecteur14

      @martin
      Où est-ce que vous vu « des blancs » dans l’article, moi je vois « experts » !
      En plus même si c’était écris « blancs » comme tu le dis, ça dépends de la société dans laquelle on est. Au Burundi, si tu es burundais tu sais bien que dire « blancs » ne releva pas de la discrimination, donc ne confond pas les choses. En Europe préciser la couleur c’est de la discrimination car il y a beaucoup de racisme et qu’on veut en cacher. Au Burundi préciser que tel était un « muzungu » ce n’est pas du racisme. Je connais l’Europe, et je te conseille de n’est pas copier-coller, il faut savoir distinguer les sociétés et leurs histoires avant d’accuser.

    • Amédé

      Martin, j’admire ta fierté d’être noir, mais reconnaîs au moins que la France a une longueur d’avance sur beaucoup de pays, pas seulement les africains, en ce qui concerne l’aviation et beaucoup d’autres domaines. Quand ton roi avait un palais qui n’était qu’une hutte et voyageait sur les épaules de ses sujets, eux construisaient des cathedrales et des locomotive à vapeur.
      Alors, même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnais qu’il sait courrir. Meilleurs voeux.

    • SERUKA

      J’ai lu et relu l’article: il ne parle pas de blancs mais d’experts !!! Je ne comprends pas.

  12. Nzobandora

    Incindent mineur???En tout cas surement évitable t elle l’a été jusqu’ici et la réaction sera surement autre umunsi bakoze ibara.
    Demain on verra peut-etre des imbonerakure analphabètes médecins et ésperons qu’ils ne s’occuperont que de leurs pourvoyeurs d’emplois.
    Ridicule!!!!

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