Dans un café de presse organisé ce 12 janvier, l’agence de développement du Burundi (ADB) a fait savoir que 8 investisseurs étrangers ayant un capital de presque 50 milliards BIF ont été certifiés au sein de l’agence. Elle recommande plus d’investissements pour juguler le chômage.
« Pour le premier semestre de l’année budgétaire 2021-2022, nous avons enregistré deux investisseurs étrangers avec un capital minimum de plus de 4 milliards BIF », indique Désiré Musharitse, directeur général de l’ADB lors de la présentation des réalisations du premier semestre de l’année budgétaire 2021-2022 (juillet à décembre 2021).
Et d’ajouter que d’autres six investisseurs étrangers avaient été enregistrés dans le deuxième semestre de l’année budgétaire précédente (janvier à juin 2021) avec un capital de 45 milliards BIF.
En plus d’investisseurs étrangers, l’ADB a aussi immatriculé plus de 4 mille sociétés burundaises : « Au niveau du guichet unique de création des sociétés, de juillet à décembre 2021, nous avons enregistré 2.673 personnes morales et 2.255 personnes physiques ».
Selon le directeur général de l’ADB, 21 certificats d’éligibilité aux avantages du Code des investissements ont été octroyés, correspondant à un capital prévisionnel de plus de 354 milliards BIF avec une projection de 916 emplois : « Parmi ces 21 projets, 10 sont du secteur de l’industrie de transformation avec 60 % du capital prévisionnel total ».
Il explique que les sociétés créées ont déjà investi plus de 170 milliards BIF par rapport au montant prévisionnel de plus de 379 milliards BIF soit 44,83 % : « Sur 4748 emplois prévus, 2327 sont déjà créés, soit 49 % ».
Quid de suivi des sociétés immatriculées ?
Désiré Musharitse confie que l’ADB n’a pas la capacité de faire un suivi sur toutes les entreprises créées et certifiées : « Nous suivons les grandes et moyennes entreprises qui, après avoir fait l’enregistrement reviennent à l’agence pour demander un accompagnement dans leurs investissements ».
Et de préciser que les cadres de l’ADB effectuent des descentes sur terrain pour donner des conseils à ces entreprises afin d’augmenter la production et de se conformer aux normes internationales pour pouvoir exporter leurs produits.
Il appelle les Burundais à fournir beaucoup d’efforts pour qu’il y ait plus d’industries et entreprises au Burundi qui embaucheraient les jeunes en besoin d’emploi.