Le Conseiller spécial du Secrétaire général pour la prévention du génocide, Adama Dieng, présent à Arusha lors des cérémonies de clôture du TPIR appelle les Burundais au dialogue. Selon lui, c’est la seule solution pour arrêter l’escalade de violence.
M. le Secrétaire général adjoint, que faut-il faire pour sortir du ’’bourbier burundais’’ ?
Mon message pour les Burundais est simple, il faut se mettre autour de la table et dialoguer. Je suis sûr et certain qu’à travers ces pourparlers, une solution sera trouvée pour mettre un terme à la crise burundaise actuelle.
Mais il est également important que les acteurs sous régionaux s’impliquent de manière très honnête pour éviter tout dérapage, parce que si la situation prend une dimension tragique, c’est toute la région qui va en souffrir. Il faut que ces acteurs sous régionaux notamment la Tanzanie et le Rwanda s’y mettent pour trouver les contours d’un dialogue positif, sinon il y a risque d’une escalade de la violence qui pourrait mener au pire.
Je reste confiant que la sagesse va prévaloir et que les acquis d’Arusha seront maintenus.Nous avons connu dix ans de paix civile, il n’y a pas eu beaucoup de problèmes. Nous devons tout faire pour que les appétits personnels soient mis de côté afin d’aller de l’avant autour de la table avec un agenda le plus complet possible.
Quelles que soient les propositions les plus extrémistes des deux camps, l’essentiel est qu’ils se mettent autour de la table. Une fois ensemble, je suis sûr qu’il y aura un sursaut national qui les amènera à cesser toute violence, une violence qui est des deux côtés.Il faut que cette violence s’arrête.
Des crimes sont commis chaque jour, il y a des morts, n’est-il pas urgent de mettre un terme à cette situation ?
L’impunité engendre le mépris de la loi, et c’est pourquoi, il faut tout mettre en œuvre pour mener des enquêtes sur les atrocités criminelles qui ont été commises et qui se commettent encore. Il faut identifier les auteurs de ces crimes et les traduire en justice, cela est plus qu’urgent.
Et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai soutenu les efforts de l’Union africaine et je suis prêt à soutenir les efforts du gouvernement burundais tant qu’il y aura une volonté réelle de continuer à mettre en œuvre les mécanismes qui pourront permettre de freiner les violences prévalant au Burundi.
Le président de l’Association ’’Ibuka’’des rescapés du génocide rwandais appelle la Communauté internationale à suivre de près l’évolution de la situation au Burundi. Comment l’interprétez-vous?
Son message va dans le sens de la prévention. Et comme la sagesse nous le recommande : Mieux vaut prévenir que guérir. Nous devons tout faire pour que les Burundais se mettent autour de la table. C’est cela mon leitmotiv. Nous sommes loin du scenario d’un génocide imminent mais il faut tout mettre en œuvre pour que la violence cesse. Face à l’intransigeance, le problème, ce n’est pas le troisième mandat mais, pour moi, la question aujourd’hui, c’est comment arrêter les pertes de vies humaines. C’est cela le plus important. Il y a des morts dans les deux camps aussi bien du côté des forces de sécurité que du côté des contestataires. Il faut que ces gens baissent les armes.
Il faut trouver une solution et ce n’est qu’à travers le dialogue.
Chers tous,
Vous ne vous rendez pas compte comment des hommes et femmes peuvent conduire le pays à une impasse à travers des rumeurs, mensonges, contre vérités, dramatisations de toute sorte etc…
Du Burundi au Rwanda, en passant par la RDC, le Congo, Cameroun, Zimbabwe et ailleurs, des présidents ont été au delà de 5, 6, 10 mandats.
Au Burundi, cas qui nous concerne, ce fameux mandat, objet de controverse et interprétation n’est pas aussi fragrant au point de susciter autant de débat. Oui il y a mauvaise gouvernance et c’est une évidence…En revanche, crier sur les toits qu’un génocide politico-ethnique, que violences et que sais-je encore menacent le Burundi si rien n’est fait, cela me parait parfois exagéré. Oui il y a des violences dans certains quartiers de la capitale mais s’il vous plait, il ne faut pas généraliser la situation sur l’ensemble de la population et sur le territoire burundais…
Qui connait bien le Burundi et qui ose l’honnetété intellectuel dira que la lecture que l’on fait de notre pays est mensongère, erronée et porte plus préjudice qu’elle ne resouds les problèmes.
Des hommes et femmes ont errigé le mensonge en mode de communication et hélas, trouvent des relais ailleurs, tel Adama Dieng et autres…Peut-on vraiment affirmer que le Burundi est au bord d’un génocide ( contre qui?)..
Peut-on imaginer une coalition dite CNARED venir libérer le Burundi et le peuple Burundais avec Nyangoma, ennemi juré du CNDD-FDD et du FRODEBU hier et aujourd’hui, un Onésime et Gervais Rufyikiri qui, ailleurs, organisaient la chasse à Radjabu, Busokozi longtemps cité comme putschiste contre le gouvernement de Ndadaye et le Frodebu etc…En ce qui me concerne, je ne les invite pas à me libérer et le génocide tant crié et souhaité n’aura pas lieu.
« …le problème, ce n’est pas le troisième mandat mais,… » Ikibwirwa n’icumva icerekwa n’ikibona.
Ce qui reste et de punir les commanditaires des atrocités commises pendant les manifestations. Pacifique Nininahazwe et ses acolytes ont, a maintes foi, répété qu’ils vont user tous les moyens possibles pour chasser Nkurunziza Pierre ou tout au moins mettre son gouvernment dans l’impossibilité de travailler. Parmi les stratégies macabres on peut citer:
Manifastations violentes et sanglantes, provoquer les policiers afin qu’ils puissent tirer sur les manifestants, diaboliser les imbonerakure, bloquer toute activité génératrice de revenu tant pour l’Etat et le bas peuple, lancer des grenades vaguement et partout surtout sur les lieux publics comme les cabarets, chez les vendeuses des fruits. Ils ont voulu travailler comme Hitler lorsqu’il intima l’ordre à ses hommes de fomenter de gros mensonges et ces derniers sont devenus des réalités aux allies de Hitler et comme résultats, il y a eu un génocide sans merci des innocents! Bonaparte a dit que le mensonge ne sert à rien puisqu’il ne trompe qu’une seule fois. Nos ancêtres dirent qu’il vaux vivre avec un sorcier qu’avec un menteur.
Un bon nombre de Burundais ont choisi la voie de la vérité et de l’amour envers son prochain. L’amour subjugue tous les cœurs. Nous prions à ce que les plans macabres de tous ceux qui vendent le mensonge pour satisfaire leurs appétits personnels puissent être mis a la surface par le Dieu Tout puissant.
Si nous plaignons à Dieu, Il est Fidèle et Il le fera pour nous.
Chers menteurs, Dieu vous voit!
Ce monsieur Dieng est parmi les premiers qui ont aidé à propager cette campagne de peur et de diabolisation du pouvoir de Bujumbura… Justement en disant que les Imbonerakure étaient en train de préparer un génocide.
Maintenant tous se rendent compte qu’ils ont eux-mêmes allumés un feu qui est en train de brûler et de consumer leur propre demeure. Et ils veulent se faire passer pour des pompiers alors que leurs paroles et actions en sous-main et arrière-plan ne font qu’attiser le feu.
Chers pyromanes, votre stratégie du génocide, et tout autre stratégie qui viendra remettre en question les choix démocratiques des Burundais, vont échouer!
Mais on se réjouit déjà que vous commencez à remarquer (ou plutôt d’avouer publiquement) que l’opposition est violente. C’est un début!
Ivyo muri Afrika biragoramanze. Mbega n’uwo muntu ntavuze izina bariko baramuhiga kandi baramukoresheje mu guhindura ubutegetsi ?
N’ayant aucune réponse de Guillaume Soro, la juge d’instruction a délivré un mandat d’amener et des policiers français se sont alors rendus, ce lundi matin 7 décembre, à l’adresse qu’ils pensaient être celle du président de l’Assemblée nationale ivoirienne en France. Ils ne l’ont pas trouvé.
Source:http://www.rfi.fr/afrique/20151207-cote-ivoire-guillaume-soro-justice-francaise-mandat-amener-michel-gabgbo
Finalement tout le monde veut parler du Burundi et pourtant là où il y a plus de problèmes on n’en parle pas. On va jusqu’à improviser un autre médiateur sans associer ni le Gouvernement burundais, ni le premier médiateur son Excellence le Président Museveni.
» Le président béninois Boni Yayi , désigné médiateur de l’Union Africaine, n’as pas atterrir lundi à Bujumbura.
Il a été mandaté pour tenter de relancer le dialogue politique, mais les autorités burundaises indiquent qu’elles n’ont pas été associées à l’initiative.
La mission du président béninois a été improvisée en marge du sommet Chine-Afrique qui s’est déroulé la semaine dernière à Johannesburg, Afrique du Sud. »
Source: http://www.bbc.com/afrique/region/2015/12/151207_yayi_boni_burun
Je pense que le message de monsieur Dieng est clair et net. Nous avons pas besoin des messages d’une association comme Ibuka car ça ne nous apprendrons rien que leurs fiasco, dont ils ont échoués rementablement à régler leurs conflits. ils ne sont pas un bon exemple car dans leurs cas, ils ont justes punir ceux ont perdu la guerre seulement et non ceux qui ont commis les crimes.
@KAGABO
Une opinion ridicule et tendancieuse..! Le génocide des Tutsi du Rwanda est une realite, reconnue par le monde entier. Les livres d’histoires de plusieurs pays en parlent comme l’un des génocides du 20ème siècle comme celui des Musulmans de Bosnie. Et vous, par quelques phrases laconiques, en somme une coquille vide, vous le niez ? Le ridicule ne tue pas.
Sinon, ce que Mr DIENG dit est une verite dure a gober pour le pouvoir, evidemment..! La stratégie de Mr Nkurunziza qui consiste à dire à ses citoyens ‘’obéir ou mourir’’ ne passera pas, cher Monsieur. . ! Nous sommes au 21 e siècle, le siècle des technologies de l’information et de la communication ou tout se sait presqu’en temps réel. Ceux qui commettent les crimes au Burundi, sont connus, filmés souvent.On dispose de leurs photos…! Ils sont nus comme des vers et le jour où ce pouvoir va chavirer, ils s’écrouleront purement et simplement comme des châteaux de carte. C’est une question de temps à mon avis. Let us wait and see.
@RUGAMBA RUTAGANZWA
« Nous sommes au 21 e siècle, le siècle des technologies de l’information et de la communication ou tout se sait presqu’en temps réel. »
Je ne crois pas que le fait de savoir (en temps réel ou en différé) suffise pour punir tous les criminels de cette terre! Car il y a des criminels qui restent impunis pendant des années si pas des siècles! Bref la loi du plus fort a encore de beaux jours devant elle dans ce monde! Les criminels des pays des Grands-Lacs le savent bien!
Rugamba, tu n,es qu’un pire extrémiste comme tes parrains des années 70 et c,est pour cela que n’acceptera jamais que des gens qui ont toujours subis de l,injustice depuis que le Burundi est Burundi. Vous vendez une marchandise qui pourrie qui est le » génocide ». Il n’y aura jamais de génocide au Burundi et c’est qui mettent en avant cet arme fatale finiront mal.
seulement Rugamba si tu es Chrétien, mets-toi à genou et prie pour que toutes les parties changent à jamais leurs comportement et cohabitent fraternellement dans un partage équitable ata wanrya wangura. Sinon si tu continue à être impartial alors que tu connais toute la réalité du Burundi depuis la royauté ça sera malhonnête et Dieu n’aime pas ça. Toi tu parles du génocide au Rwanda, est-ce le seul que tu connais? Franchement……..Ton cœur est témoin.
Prévenir quoi???????????????Le genocide s’exécute a grande échelle et vous parlez de la prévention. Ridicules.
Le soi disant kagabo, tu étales ta haine ethnique contre le Rwanda preuve que tu es resté enterré dans le cercle vicieux qui caractérise les génocidaires de notre région mais faut jamais oublier ko imanga itamarira Imana. Vous allez jamais réussir a exterminer l`ethnie tutsie comme vous l`avez prévu. Souviens toi de Kayibanda et Habyarimana ce qu`ils ont fait au Rwanda, d`Hitler ce qu`il a fait aux juifs, des bourgs ce qu`ils ont aux hereros de la Namibie…Mais tous ces peuples existent encore. Pour terminer ngucire umugani – inzigo y`inyo ntitobora isi. Tu peux exercer n`importe quelle force physique mais tu pourras jamais faire un trou avec ton derriere.
Merci Monsieur Lambert Ils ont fait le Genocide depuis 1993 quand ils etaient dans les brouces ils continuent encore
mais ils se trompent l Etnie Tutsi ne sera pas extermine comme le prevoit le CNDD FDD
Le Bon Dieu ne le permettra pas Lui qui est juste et qui nous a cree egeaux Le Burundi nous appartienne tous
le dialogue doit se faire d urgence pour sauver cette population malheureuse
J espere que les punitions pour les genocidaires sont prevue dans ce negociation
@ Rose Hakizimana
Bien dit Rose, le Bon Dieu ne le permettra comme il ne l’a pas permit en 1972 merci!!!!
@Rose Hakizimana
« J espere que les punitions pour les genocidaires sont prevue dans ce negociation »
C’est qui « les génococidaires »?
Ijambo ritebeye mu kanwa ricika inkonda!
Ntakamaro k’ukuba intagondwa ukuze!
@ Lambert
Peux-tu aussi lui rappeler le génocide de Micombero 1972, Buyoya en 1988 ( Ntega et Marangara),la mort de Ndadaye en1993 sans oublier le génocide intellectuel de Bagaza ( système u et i ) pour ne parler que Kayibanda et Havyalimana.
@UKURI KUBISA
Si vous affirmez haut et fort que le pouvoir Nkurunziza ne voulait pas monter les Hutus contre le Tutsis, alors interprétez-nous le discours de Mr Reverien NDIKURIYO qui appelle les responsables des quartiers à ‘’travailler’’ et que même des parcelles vont se dégager si le travail est bien fait… ! C’est un discours plein de haine. C’est un discours tribalo-ethnisant, un discours détestable qui rappelle celui de Mr T.SINDIKUBWABO qui fût le début des massacres massifs et qui finiront en génocide des Tutsi du Rwanda. Si le discours de Mr NDIKURIYO n’avait pas été décrié et dénoncé par le monde entier, ou en serions-nous… ? Soyons sérieux… !