«Le secteur minier influence le niveau de vie, la santé socio-économique et financière des pays»,dixit André Ndereyimana, chargé de plaidoyer, recherche et communication chez Actionaid-Burundi. C’était ce vendredi 16 août, lors d’un atelier de validation de l’étude sur la ‘‘mobilisation des ressources internes et la gouvernance des ressources naturelles au Burundi’’. Une étude commanditée par Actionaid en collaboration avec Christianaid.
Selon cette étude, le Burundi détient 6% des réserves mondiales de nickel. Plus, indique M. Ndereyimana, son sous-sol regorge de ressources en or, tantale, étain, tungstène, terres rares ainsi que des minéraux industriels dont le kaolin, les phosphates et les calcaires.
Et d’après Damien Mbonicuye et Jean Berchmans Ndikumana (les chercheurs,ndlr), l’exploitation minière pourrait considérablement contribuer à la création d’emplois et diversifier l’économie au Burundi. Néanmoins, déplorent-ils, ce secteur ne contribue qu’à raison de 1 % dans le PIB et 3 % dans les recettes d’exportation du pays.
Pour ce faire, au nom d’Actionaid, André Ndereyimana insiste sur la bonne gouvernance et la transparence du secteur minier burundais pour faciliter, augmenter les recettes étatiques issues des minerais. Notamment, explique-t-il, en cette période où les financements à travers l’aide étrangère s’amenuisent.
Il rappelle que l’exploitation rationnelle et responsable des ressources minières profite aux citoyens, essentiellement à la population établie près des lieux de gisements.
L’ONG Actionaid s’engage à faire parvenir aux décideurs les recommandations assorties des échanges sur cette étude.