Mis de côté la pertinente question concernant la valorisation du travail des femmes, l’atelier d’échanges organisé vendredi 15 mars par l’ONG Actionaid, a le mérite d’avoir donné un coup de projecteur sur l’employabilité des femmes. « Une vraie force tranquille qu’il importe de rentabiliser », a souligné Léopold Bizimana, président de la commission permanente des Droits de l’Homme à l’Assemblée Nationale.
Allusion faite à toutes ces femmes tant rurales qu’urbaines, armées de courage, mais qui n’ont pas de terre pour cultiver ou mendient à longueur de la journée des rues alors qu’elles constituent une manne productrice pour la nation.
M. Bizimana estime que des facilités doivent être accordées aux associations qui permettent aux femmes de sortir de la résilience en finançant leurs projets, mêmes petits soient-ils. Dans cette optique, cet élu du peuple incite leurs consœurs députées d’être encore plus présentes lors des discussions budgétaires. « C’est de cette manière que leur voix porterait plus loin».
Saluant combien riches sont les débats, Théophile Niyibigira, cadre à l’ONG Care International, demande que lors des prochaines séances, il y ait des données chiffrées actualisées sur le taux de l’employabilité des femmes au Burundi. Selon lui, une donne qui devrait permettre aux décideurs d’avoir une représentation globale de la question, de la sorte trouver des vraies réponses y afférentes .Pour rappel, cette campagne sur la valorisation du travail des femmes continue vendredi 22 mars.