Samedi 23 novembre 2024

Editorial

Acteurs politiques, dissidents etc.

20/06/2014 33

Antoine KaburaheLe parti au pouvoir voudrait donner toutes les apparences d’un scrutin libre, transparent. C’est d’ailleurs ce que répètent à l’envie les officiels, le chef de l’Etat en tête. Mais je dis bien « apparences » car à y voir de près les dés sont pipés dès le départ.

Comment revendiquer une élection libre quand certains leaders politiques ont leurs formations squattées par des ailes chouchoutées par le parti au pouvoir ? Ces leaders dénoncent cette opposition de service. Sans partis politiques, comment se présenteront-ils aux élections ? Le ministre de l’Intérieur parle de « dissidents » politiques pour qualifier les leaders qu’il ne reconnaît pas. L’appellation fait bondir Charles Nditije de l’Uprona :« Nous sommes dissidents par rapport à quoi ?» Pour lui, et il a raison sur ce fait, la dissidence est normalement le fait d’une minorité qui se désolidarise du groupe d’appartenance d’origine.

Mais le malicieux ministre de l’Intérieur va trouver un concept un peu « fourre-tout » : acteurs politiques. Génial ! Les apparences sont sauvées. Tous « les acteurs politiques » peuvent participer aux élections.

9 juin 2014. Toute la classe politique burundaise est conviée pour procéder à la signature des principes généraux de bonne conduite pour les élections de 2015. Mais, avant la signature de ce document, une polémique va s’enfler sur la qualification des « acteurs politiques. » La main sur le cœur, M. Nduwimana jure que «  pour un environnement propice aux élections, nous avons décidé d’adopter un concept qui soit plus ou moins doux. » On pleurerait devant tant de magnanimité !

Sauf que c’est hypocrite ! Il est évident que le pouvoir est décidé à tout faire pour mettre les bâtons dans les roues des vraies formations de l’opposition. Mais apparemment l’opposition a retenu la leçon de 2010. Elle est prête à avaler toutes les couleuvres et aller aux élections. Et avec Edouard Nduwimana, il faut qu’elle s’apprête à avaler des boas…

Forum des lecteurs d'Iwacu

33 réactions
  1. Leopold NZORIJANA

    Si j’étais politicien, voici ce que je suggèrerais aux burundais lors des élections: que les élections présidentielles se passent en deux tours: au premier tour un hutu se ferait élire comme président, au deuxième tour un tutsi se ferait élire comme vice président. Aux prochaines élections on inverserait ce processus , c’est-a-dire qu’un tutsi se ferait élire comme président et un hutu comme vice président. Ce système pourrait créer le phénomène de coopération politique interethnique ou tout le monde serait gagnant gant jusqu’à l’éternité. Malheureusement je ne suis pas politicien et je ne veux et ne souhaite même pas l’être. Je suis mieux plus mouton que berger.

    • nderagakura

      @Leopold Nzorijana
      «… au premier tour un hutu se ferait élire comme président, au deuxième tour un tutsi se ferait élire comme vice président. Aux prochaines élections on inverserait ce processus , c’est-a-dire qu’un tutsi se ferait élire comme président et un hutu comme vice président»

      Es-tu malade ou quoi ??? …

  2. ndayizi

    NUKURI MU BURUNDI HUZUYE ABANTU BARI IGITO UHEREYE KUBARI HEJURU.REKATWUBAHE AMATEGEKO TUREKE GUSHIGIKIRA UTWO BADUHAYE TURYA. HARYA PITA ARI NABANDI BA DD BARAHAKENEYE NTACO ABARYANYE. TWEBWE UMU DD WESE YOZA TWOMUTORA ARIKO TURAKENEYE UN CHANGEMENT KUKO EQUIPE IHARI UBU ISIGAYE IGIZWE NAKAGAYE?AGASUZUGURO; UBWISHIME BIBAZA KO NIBONYENE BASHOBOYE. PITA WE AZI KO BOSE BAMUKUNDA NAHO RIRANIGA MUGA BAKAGUMA BAMWIRUKA INYUMA. ABARUNDI NTARABAMENYA KAMERE. REKA DUSENGE IMANA IDUHE AGAHENGWE SINON TURARUSHE CO KIMWE NABATARI DD

  3. Nyamizi

    Abarundi uyoberwa uwize uyoberwa uwutize bose ni intugwa nsa. Naho nahavukiye, on choisit pas son lieu de naissance. Des fois je trouve que mes enfants sont chanceux d être nés sous d autres cieux.
    Amahera yatwigishije yaratakaye cane cane abitwa ngo baratwara ari impumyi kurusha. None igihugu kizokira gute avec une élite mesquine, malhonnête , sans scrupule et corrompue. Je n ai pas de termes assez forts. Prenez ca comme vous voulez.

  4. Ntangorane

    Abanyagihugu, twitoreye turi benshi umukuru w’igihugu naho yoba yararengeje mandats, ingorane ziri he? Abo twitoreye turi benshi badashe mu kigega twabashinze turi benshi, canke bakirira amazi y’ikaramu, tubongeye mandat, ingorane ziri he? We warabonye umukuru yanka kurya? Reka basha reka. Sinzi nk’urya wo muri Nambie numva ashaka kwikura amata mu kanwa.

  5. ndadaye

    Abanyepolitike nibareke kubesha ngo ubutegetsi bucamwo amababa imigambwe yabo. Ico mbona ni uko batazi ico bakurikira canke batazi ico barondera. Imida yabo yarabarenze gushika aho guhemuka canke kugurisha abo bari basangiye urugamba mu mugambwe babigira icivugo bikababera ingendo. Badahevye gushira ivyo bida imbere ngo bemere baryame kw’ibanga, umuntu yinjire mu mugambwe kubera akarangamutima (idéologie) hamwe na projet et programme zawo, uburundi buracagowe buzokwama mu ngorane, iterambere ribe umugani. Abarundi barayamaze bati :  » Uwusambura urwiwe bamutiza umuhoro » . Umugambwe ufise indongozi zitari mpemukendamuke, vyogora ingene wicamwo amababa, akica urugo gaturuka muri rwo. ndaciwe ndagiye !¨!!¨! ! ¨!

  6. Vuvuzela

    Ijisho ryuyo mugabo ryobuza kuvuga rumeurs. Ngiye kugashiramwo intobo. Umengo arabona n’ivyo ngira mvuge.

    • Vuvuzela

      Ivyo navuze ngaha sijewe!

  7. Vénérand

    Acteurs politiques, dissidents, donc on leur a présenté un document et ils l’ont signé, par la suite ils se sont rendus compte qu’ils se sont fait rouler dans la farine? De toute évidence, la pente à remonter est très raide pour eux. Je déplore Rwasa qui a cédé sa place à l’Uprona. Ariko nttakundi azogerageze en tant qu’acteur politique haraho yogira ico ahanoba.

    • Burundi Bwacuu

      Venerand,

      Ce qui est encore plus grave, après avoir signe un document comme ‘acteur politique’ , ils pleurnichent. Est ce que ce sont des leaders comme ca que nous voulons pour le Burundi? La force du CNDD-FDD ne reside pas dans sa popularité avec les masses, mais quand le peuple regarde l’alternative vaut mieux le CNDD-FDD.

      • Vénérand

        Q

        Phénias Niyigaba, Aloys Ndayizeye, Isaac Nikobiba, Laurent Nijimbere, Anicet Mahoro et Juma Léonard sont respectivement des points focaux des partis Sahwanya Frodebu, Uprona, Frodebu Nyakuri, Cndd-Fdd, et MRC. Ils s’accordent que la formation dispensée par le BLTP a été d’une importance capitale : « Avant, nous ne savions pas distinguer les programmes politiques des projets de société. Il y avait une sorte de tâtonnement et de confusion entre les deux concepts.» Avec la méthodologie apprise, tranquillisent-ils, ils sont capables de faire une nette distinction.
        « Nous allons élaborer des programmes vendables pendant la campagne électorale », insiste M. Niyigaba du Sahwanya Frodebu. Toutefois, il reconnaît que des problèmes subsistent encore quant à la mentalité burundaise en matière de vote : « Nous ne sommes pas encore au stade d’élire les bons programmes. » C’est l’homme politique, poursuit-il, qui a quelques kg de riz ou de haricots à donner à la population qui gagne. Et de rassurer qu’avec les techniques apprises au BLTP, il est toujours possible de ramener le peuple burundais à la raison.

      • Vénérand

        Que j’aime des politiciens burundais!! Ils disent une chose et son contraire en même temps.

        Dernièrement, suite à une formation reçue ils confirmé ceci: « Avant, nous ne savions pas distinguer les programmes politiques des projets de société. Il y avait une sorte de tâtonnement et de confusion entre les deux concepts.» Avec la méthodologie apprise, tranquillisent-ils, ils sont capables de faire une nette distinction.
        « Nous allons élaborer des programmes vendables pendant la campagne électorale », insiste M. Niyigaba du Sahwanya Frodebu. Toutefois, il reconnaît que des problèmes subsistent encore quant à la mentalité burundaise en matière de vote : « Nous ne sommes pas encore au stade d’élire les bons programmes. » C’est l’homme politique, poursuit-il, qui a quelques kg de riz ou de haricots à donner à la population qui gagne. Et de rassurer qu’avec les techniques apprises au BLTP, il est toujours possible de ramener le peuple burundais à la raison.

  8. Tabaza

    Yemwe yemwe bamenyeshamakuru tohoze kwitangwa ryama permi mugire ico mushikirije abarundi, uko igurishwa, impamvu n iyo ayo bagurishije aja. Uwuyitwara yubatse ama etage avuye mw ishamba ata misyo yagiyeko OLUKOM, bone guvernanse, OAG, media muri he?? None ivyo vyose biba presida atavyo yumva?? Documentasyo yoyo ikora iki

  9. Caliente

    Vous m’étonnez par votre analyse. Pourquoi pensez-vous que ce sont les gens au pouvoir, dans un pays de 25,000 km², qui vont créer des conditions favorables pour etre ejectés du pouvoir ? L’opposition burundaise apparement a encore bcp de choses à apprendre aussi, elle est très démocratique…en oubliant qu’on est en Afrique, et au Burundi

    • Mshahidi

      27834 km2 svp

  10. Nderagakura

    Que Nkurunziza revienne ou pas pour briguer les élections de 2015, nous savons tous qu’au Burundi le JEU politique ou VOTE électoral a toujours été ETHNIQUE, donc tutsi contre hutu ou hutu contre tutsi. Mise à part les coup d’État, les tutsis upronistes ont plus intérêt alors à bien s’organiser pour remporter les élections haut la main, sinon et ce, malgré les divisions qui les gangrènent, c’est les hutus qui reprendront les rennes du Pays. La question à se poser maintenant est la suivante: «Les tutsi sont-ils pour le moment sur la bonne voie de remporter les élections de 2015 ou faut-il qu’ils changent le fusil d’épaule, si pour eux les conditions sont toutes réunies pour que la victoire reviennent aux hutus?». Gagner les élections aujourd’hui au Burundi, c’est s’approcher, collaborer avec le Peuple burundais toutes ethnies confondues. Les upronistes pro-tutsi sont-ils prêts à relever ce défi, ou se contenteront-ils du peu de la minorité ethnique qu’ils forment? À eux de choisir alors le chemin qui les mène à bon port que de continuer à proférer des menaces et injures au Cndd-Fdd qui est loin d’être la véritable cible «Peuple burundais» à joindre pour gagner les élections de 2015!…

    • Caliente

      Tu t’es trompé de site, va réagir sur des sites ethnistes, ici ce sont des démocrates qui échangent, des gens qui n’ont pas cette dicothomie «hutu-tutsi».

      • Nderagakura

        @Caliente
        «va réagir sur des sites ethnistes»

        Lis la Constitution nationale du Burundi, tu seras mieux renseigné!

  11. Kaaze

    Oui, des boas! Ou meme des anacondas!

  12. Godefroid

    Pas seulement au Burundi, partout au monde ou il y a un system de parti politiques, il est normal que le parti au pouvoir cherche a tout moyen possible de se maintenir au pouvoir en utilisant des tactiques diverses pour affaiblir l’adversaire et l’opposition fait aussi de meme. Quand aux declarations faites au quotidien par l’opposition et les organisations de la societe « politique » comme : Distribution d,armes a la population par le gouvernement, la preparation du genocide, exactions extra judiciaires, ect, et sachant bien que ce sont des pures montages, ils le font pour salir et affaiblir l’adversaire. Tout ca fait parti du jeux politique. Alors c’est a cette opposition de pleurnichards de refuser a tomber dans le piege du pouvoir et rester solidaire. Souvenez vous des coups que le FRODEBU de Ndadaye a recu de la part de l’UPRONA en 2003 mais la caravane a passee. Si vous etes sure de votre popularite, je ne voie pas comment les coups bas du pouvoir peuvent vous faire peur. Demander ce que le FRODEBU de Ndayizeye a fait au CNDD-FDD, malgre tout ils sont au pouvoir. Peut etre que l’opposition a quelque chose a cacher

  13. Sokwe

    Burunsi Bwacuu,

    Vous qui semblez detenir toutes les verites des partis divises par manque de vision partagee, pourriez-vous communiquer la vraie vision partagee (est-elle reellement ) par le CNDD FDD a part la promotion de la corruption et s’enrichir individuellement, sans oublier des executions des opposants? Le cas de l’Uprona semble t’interesser le plus on dirait, ariko ngo umwana yankwa niwe akura….
    Gouverner en divisant les autres formations politiques ne pourra jamais apporter le developement aux Burundais.

    • Burundi Bwacuu

      Mr Sokwe. Politics is a contact sport. N’attendez jamais de cadeaux de la part des vos adversaires en politiques. Je suis du parti de l’Aigle et j’en suis fier. Personne encore moins une organisation n’est parfaite. je m’intéresse a l’UPRONA parce que le parti de Rwagasore sera dans la mouvance ou la deuxième force malgré ses problèmes. Pour nous nous avons besoin d’avoir un allie Tutsi parce que nous voulons un pays ou un gouvernement qui représente tous nos compatriotes.

      Meme les decus de l’UPRONA qui vont vote, arriver aux urnes ils vont se tenir le nez mais ils vont vote UPRONA. Parce que le choix devant eux sera le CNDD-FDD ( niet pour les decus de l’UPRONA ) ou le MSD ( Alexis est courageux mais fou. Vote perdu) , FRODEBU ou FNL ( Ils sont des extrémistes qui n’ont rien a offrir de mieux) . Connaisant nos frères Burundais surtout Tutsi, ils vont donner leurs voix a l’UPRONA peu importe la présidence. Voila pourquoi l’UPRONA m’intéresse. Nkurunziza malin a deja compris depuis longtemps parce qu’il connait le pays. Il connait le pays plus que vous autres dans la capitale ou dans la Diaspora.

      La question est plutôt celle ci: ‘Pourquoi est il aussi facile de divise les partis d’opposition?’ Je pense que la coalition CNDD-FDD va gagner les elections, le President Pierre Nkurunziza reviendra pour un dernier mandat de 5 ans. En gros le status quo avec l’UPRONA. Si il y a reunification du FNL nous pouvons avoir peut être l’UPRONA a la troisième place. Le reste ca va être les 0.5 % que nous avons vu pour le MSD, 1 % pour le FRODEBU ou encore moins.

      • Mahoro

        Burundi,ivyo wavuze vyinshi ni ukuri nacanecane kuba muzi neza ko électorat tutsi yama ari uprona naho boba biyita ubu aba DD cke aba FNL cke utundi tudumbidumbi twimigambwe irwiriyemwo abahutu.
        Gusa, ico nogusaba,mwokwigenga ubuntu muriyo jeu yanyu yukwigizayo opposition ntimuze murica abantu.Bibankiy gose,mukore nka kurya abaporona bakanga Ndadaye ariko bakamureka akabandanya politik yiw naho vyabagoy cane gushikaho bamwikorako.
        Icanyuma,mwigore murondere uwundi mu candidat,Peter mumubike gato aruhuke muzomuzane basi 2020.Muzoba mwiyubatse kdi mwubatse démocratie sinon,cour constitutionnelle izomubasubiza uko muzoba mwamutanze nkuwahora ari umukuru w’Igihugu.

        • abdoul

           »
          Bibankiy gose,mukore nka kurya abaporona bakanga Ndadaye ariko bakamureka akabandanya politik yiw naho vyabagoy cane gushikaho bamwikorako.
           »

          Très mauvais exemple, avec un euphémisme déplacé (« gushikaho bamwikorako »)!

      • nivyo

        ‘Pourquoi est il aussi facile de divise les partis d’opposition?’

        Parce qu’ils veulent manger eux aussi

      • Umwagazi Vuvuzela Komakaruru

        Nivyo Peter azotwara iyindi 5. Tugire amahoro

  14. Bizindavyi

    @ «Acteurs politiques, dissidents etc.»/par IWACU

    Mushingantahe Kaburahe, vous auriez pu intituler votre Édito «Élections 2015: Le sort minable du parti Uprona de Rwagasore».
    À voir comment les membres et surtout les leaders du Parti Uprona se sont conduits ces derniers mois, je ne pense pas qu’ils survivront aux élections de 2015. Il ne faut pas avoir peur de leur dire ouvertement et clairement qu’ils sont les premiers responsables des malheurs/dissidences survenus au sein du Parti de Rwagasore. Alors, s’ils sont à l’origine de l’éclatement de leur Parti, c’est à eux de le ramener sur les rails si on ne peut jamais compter sur ses adversaires politiques dans ce genre de réparation et qu’il n’y a plus moyen de corrompre le Peuple burundais pour être porté au Pouvoir!… Vous avez aussi qualifié de «minoritaire» les groupes dissidents politiquement. Je trouve que c’est inconvenant de les caractériser/désigner ainsi, si on considère que les hutus burundais ont toujours été majoritaires au Pays à vouloir se défaire du Parti unique Uprona de la minorité tutsi longtemps au Pouvoir et oppressif envers eux (ethnie hutue)!… En définitif alors, il faut dire qu’à l’approche de toute élection ou changement de pouvoir dans un pays donné, les extrapolations sur les enjeux et stratégies électoraux se multiplient que l’on soit du Parti présidentiel ou du côté adversaires politiques. Le Burundi ne peut évidemment se soustraire de cet exercice TRÈS DÉLICAT et PÉRILLEUX, si l’on sait que la DÉMOCRATIE est un mécanisme qui surpasse toutes ces polémiques, et que c’est le PEUPLE qui, en fin de compte, est appelé à trancher puisque le verdict (urnes) est de son ressort, et non des leaders influents, média, Société civile ou Parti présidentiel comme certains le prétendent!…

  15. Umwagazi Vuvuzela Komakaruru

    Mon premier enfant s’appellera Nkurunziza Pierre Claver si c’est un garcon. Je l’appellerai Concilie Nduwimana si c’est une fille. Le 2e nawe nzomwita Niragira Edouard, Mbonimpa Concilie si c’est une fille.

    Quels bons noms pour de beaux et bons enfants!!

  16. Burundi Bwacuu

    Monsieur Kaburahe,

    Merci pour votre Editorial mais il est un peu incomplet. Les divisions dans les partis d’opposition ne date pas d’aujourd’hui. Le mal n’est pas le CNDD-FDD, pour eux c’est de bonne guerre, mais plutôt chez les autres. A l’UPRONA, il n’y a pas de bon ni de mauvais. Il y a quelques années, le camp Ngayimpenda ou Mukasi bavuga ko aribo bafise légitimité, Nditije yari a la place de Concilie Nibigira. Leurs problèmes c’est un problème de manque de vision partager. Le Frodebu souffre du meme problème, le FNL, l’UPD etc… Jusqu’a present ils disent être de l’opposition mais ils n’arrivent pas a nous dire ce qu’ils vont faire de mieux. Puisqu’ils sont les victimes, qu’ils sont plus patriotes que les autres pourquoi ils ne font pas une coalition commune avec un seul leader de l’opposition? Malheuresement ca n’arrivera jamais. Cela dit, j’aime leurs existence pour mettre un peu de pression sur le parti Etat.

    J’ai par contre une suggestion pour votre journal, vous devez être neutre. Il faut pas écrire des articles tendancieuse pour essayer d’influencer l’opinion. L’exemple c’est vos articles sur les Imbonerakure aux Congo. Quelques jours après les pressions des internautes vous avez changer votre position.

    Donnez la parole a tout le monde. Lisez tous vos articles sur Concilie Nibigira, il ne faut pas être un genie pour comprendre que vos journaliste sont du cote du camp de Nditije alors que vous n’avez pas tous les infos sur la crise au sein du parti de Rwagasore. Elle ne date pas d’hier.

    • x-inyongera

      Si un jour ce site affichait mon commentaire. A toutes ces âmes qui ne font que verser de l’amertume, pouvez-vous me dire que ce directeur qui vient d’exclure 17 écoliers sur la liste des candidats au concours national est-il tutsi, uproniste? Ce désordre que l’on observe partout dans toutes les couches du pays sont-il a mettre sur le dos d’une ethnie? La sagesse vous inviterait plutôt hutu,tutsi et twa a construire un pays vivable, a bâtir une paix durable afin qu’un jour naisse un développement. Ces sentiments de haine et de vengeance ne feront que détruire. Mais si un jour le résultat de vos actions est la destruction personne ne dira que dans notre pays il y’a des bashingantahe mais impehe nsa. La justice,l’équité,le respect d’autrui et bien d’autres devrait être votre devise et en faire une bataille. Demain ce sera tard et le regret sera énorme.

  17. Citoyen(2)

    J’ai rien d’autre a ajouter.tout est bien résumé.merci monsieur kaburahe.

  18. umuzungu

    Il reste encore un long chemin pour que le Burundi puisse être considéré comme un pays démocratique.

  19. Bizos

    « Et avec Edouard Nduwimana, il faut qu’elle s’apprête à avaler des boas… »Aussi informatif que drôle cet édito! Merci Kaburahe.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.