Ce 21 mai 2022, l’Association des Camerounais et Amis au Burundi (ACAB) a célébré la Fête de l’unité nationale du Cameroun au Burundi, pour la deuxième fois. Il s’agit cette année du 50e anniversaire de l’unité du Cameroun. Cette fête est célébrée le 20 mai de chaque année.
« Le 4 mars 1916, il y a eu le partage de la « colonie » allemande du Cameroun en deux parties : le Cameroun français et le Cameroun britannique. Puis le 1er octobre 1960 une partie du Cameroun anglais s’est rallié au Cameroun français déjà indépendant pour devenir la République fédérale du Cameroun. Mais c’est le 20 mai 1972 que la République fédérale est devenue la République unie du Cameroun, d’où la fête d’aujourd’hui », détaille le Président général de l’ACAB, M. Alexis KWONTCHIE.
Le 20 mai de chaque année, le Cameroun, encore appelé « Afrique en miniature » célèbre la fête de l’unité nationale. Ils commémorent l’unification des parties française et britannique du Cameroun.
Alors ce 21 mai, l’Association des Camerounais et Amis au Burundi vient de célébrer cette unité nationale pour la deuxième fois.
Cette association a été créée en 2020 ici au Burundi dans l’optique de promouvoir la bonne image du Cameroun et la solidarité entre ses membres, et en particulier le renforcement des liens d’amitié et de solidarité entre les populations camerounaises et burundaises.
Avant la création de l’ACAB, il existait une autre association camerounaise. La Communauté Camerounaise du Burundi (CCB) dont la crise sociopolitique du Burundi de 2015 a ralenti les activités : « Il était donc temps de recréer et redynamiser un cadre d’animation de notre communauté, ce qui est aujourd’hui une réalité à travers l’ACAB, qui regroupe des Camerounais, des Burundais et d’autres non-Camerounais ayant un lien fort avec le Cameroun, ou engagés à contribuer à la réalisation des objectifs de l’association », a encore indiqué le Président de l’ACAB.
Des réalisations plausibles
L’Association des Camerounais et Amis au Burundi est constituée de près de 80 membres anciens, actuels, nouveaux et observateurs, dont aujourd’hui 55 membres actifs. Les membres actifs comportent aujourd’hui environ 68 % de Camerounais, 29 % de Burundais et 3 % d’autres nationalités.
Depuis sa création, cette association présente un bilan d’activités assez éloquent. Selon le Président général, Alexis Kwontchie, l’ACAB, en moins de 2 ans d’existence, a déjà mis en œuvre des actions caritatives au bénéfice de populations burundaises démunies en mars 2021 à Buterere et en mars 2022 à Kumase en Mairie de Bujumbura suite aux inondations. « En plus d’autres activités, notamment culturelles et sociales », a-t-il lâché.
« Ainsi que les assistances et actes de solidarité réguliers envers les membres, et à l’occasion des naissances, pertes de membres de familles, mariages, décès, départs du Burundi, …», a ajouté le Président général de l’ACAB.
Les relations burundo-camerounaises sont solides
L’amitié et la fraternité entre le Cameroun et le Burundi sont indéniables. Cette amitié est une réalité, elle se traduit aussi bien par la bonne coopération entre les deux pays mais surtout sur les liens forts entre les citoyens et les pays, ou des citoyens entre eux. L’ACAB est d’ailleurs un bon foyer d’illustration de ces divers aspects de liens forts entre le Burundi et le Cameroun.
M. Audace Niyonzima, vice-gouverneur de la Banque de la République du Burundi (BRB), choisi pour être le parrain de cette soirée, a passé une dizaine d’années au Cameroun. Lors de cette soirée solennelle il a témoigné de ces bonnes relations existantes entre le Cameroun et le Burundi : « Le Cameroun a été un pays frère. Pour nous, ce que le Cameroun a fait est exceptionnel. Nous avons étudié au Cameroun sans être infligés des lois concernant les étrangers. Cela montre qu’on est devenu frères. Et nous avons trouvé au Cameroun tout ce dont nous avions besoin », a-t-il insisté.
L’Association des Camerounais et Amis au Burundi est composée des Burundais(e)s né(e)s et ayant grandi au Cameroun ; des Burundais(e)s ayant étudié ou travaillé longtemps au Cameroun ; des Burundais(e)s ayant des enfants camerounais ; des Camerounais(e)s travaillant au Burundi, des Camerounais(e)s marié(e)s aux burundais ou ayant des enfants burundais et des Camerounais(e)s ayant étudié au Burundi.