Pour le président de l’ABUCO, la hausse des prix des produits de première nécessité observée ces derniers jours est récurrente pour les mois de février, mars, avril et mai. En cause, selon lui, une faible production agricole et la saison pluvieuse qui a cours durant les mois cités.
Selon Noël Nkurunziza, une autre raison majeure est à l’origine de cette envolée des prix. « Suite à la Covid-19, certains produits importés qui, auparavant, transitaient par le Port de Bujumbura, se sont raréfiés ».
Face à cette situation, le dirigeant de l’Association burundaise des consommateurs dit avoir toujours plaidé à ce que les produits soient disponibles en quantité suffisante sur le marché auprès du ministère chargé du commerce.
Et le consommateur dans tout cela ? « Le consommateur est dans l’obligation de renoncer à certains produits trop chers et privilégier des produits de substitution. En bref, s’adapter ».
Aux pouvoirs publics, le président de l’ABUCO indique faire pression sur le ministère concerné pour que soient prises des mesures essentielles pouvant faciliter l’accès des produits de première nécessité aux consommateurs.
En ce moment même RETA MVYEYI subit déjà tant de pression pour venir en aide à des milliers de sinistrés burundais de la zone de Gatumba ou ailleur où des glissements de terrain emportent habitations et champs.
Est-ce que la réhabilitation des infrastructures (comme le port de Bujumbura inondé (projet de plus de 30 millions de dollars américains), le pont Kirasa sur la route RN 3 entre Bujumbura et Rumonge, d’autres ponts écroulés ailleur dans le pays… ) ne pourrait pas suffir (VU LES CIRCONSTANCES) comme » des mesures essentielles pouvant faciliter l’accès des produits de première nécessité aux consommateurs…. »?