Depuis plus d’un mois, le système de contrôle d’accès (entrée/sortie) et de péage à la barrière ne fonctionne plus. L’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi accuse le représentant d’Erset Belgium d’avoir mal installé le système. Ce dernier réfute ces accusations.
La nuit du 4 au 5 septembre, la foudre s’abat sur la barrière sur laquelle le système est installé et tombe en panne. Albert Maniratunga, directeur de l’AACB, avance que tout équipement électrique doit posséder un parafoudre : « Malheureusement, Erset Belgium, qui a gagné le marché, n’y a pas pensé et doit par conséquent se charger des réparations. Il devait installer un parafoudre. » Le représentant de la société au Burundi, Côme Minani, conteste ces allégations et fait savoir que dans l’offre financière il est stipulé que ’’la société ne sera pas tenue responsable (…) de dommages dûs à la foudre (…).’’ Et d’ajouter que dans le contrat et dans le dossier d’appel d’offres nulle part il est mentionné qu’un parafoudre doit être installé. J’ai même, affirme M. Minani, depuis le début du mois de juin, demandé la réception définitive du système de contrôle d’accès et de péage, mais sans réponse. Trois mois après, la foudre s’abat sur les installations. Signalons qu’à la réception provisoire, le système répondait qualitativement et quantitativement aux spécifications techniques du marché.
D’après nos enquêtes, le conflit ne date pas d’hier. M. Maniratunga veut à tout prix chasser Côme Minani dans l’espace de 38,20 m qu’il loue à l’intérieur de l’aérogare. Il indique qu’il l’utilise seulement comme bureau alors qu’il devait aussi être une salle d’exposition pour son entreprise BDI Vision (représentant des entreprises étrangères spécialisées dans les nouvelles technologies). Le contrat a été signé le 26 février 2013 et le directeur de l’AACB veut sa résiliation. « Les fenêtres sont même teintées, on ne voit rien de l’extérieur. C’est quel genre d’exposition ? » s’interroge-t-il. Ce qui l’a poussé à donner une mise en demeure de trois mois à M. Minani, à partir du 26 février 2014, qui a abouti à la fermeture de cet espace durant 22 jours. Le patron de BDI Vision a été étonné de l’entrée par effraction dans ses locaux, sur ordre du directeur de l’AACB, en juin, alors que le procès était en cours. Paradoxalement, dans cet emplacement, il y a un bureau, une exposition de caméras et de systèmes d’alarme. Une source au sein du personnel de l’AACB indique que ce n’est pas Côme Minani qui a teinté les fenêtres, mais les services internes de l’aéroport.
La société BDI Vision a porté plainte auprès du tribunal de commerce qui, après enquête et constat sur le terrain, a rendu son jugement. Primo, ayant déclaré que l’action intentée par la partie demanderesse est partiellement fondée, le tribunal décide que le bail continue son cours normal. Secundo, elle condamne la partie défenderesse de payer 105 millions BIF majorés de 8% l’an d’intérêts judiciaires, depuis l’assignation jusqu’au paiement volontaire ou forcé. Tertio, le tribunal met les frais de justice et 4% des droits proportionnels à charge du défendeur. Pour Albert Maniratunga, l’AACB va interjeter appel. Une partie du personnel de l’AACB s’interroge sur cet acharnement du directeur à l’endroit de Côme Minani.
saviez vous que notre aerogare serait exploité à 40%? la raison est simple. y aurait plus de taxes à l atterrissage et à l’embarquement. ainsi les compagnies n’osent pas tenter l’aventure burundais. mais aussi on n’a pas su exploiter notre position stratégique de proximité avec la rdc. nos cousins ont instauré une connection Kigali gisenyi pour juste garder sa clientele.
Mbega Machoque yafashwe n’ibiki? Quand vous négocier des contrat de prestation de services, vous devez lire le contenu et le faire bien analyser par des experts. Si dans le contrat il est dit que « la société ne sera pas tenue responsable (…) de dommages dûs à la foudre (…).’’ Ibindi mubaza ni ibiki? ???? Gukankamwa ni kimwe, gukoresha ukuri ni ikindi.
Ces trucs de gar de péage à l’Européenne qu’on est venu installer dans l’un des 2 pays les plus pauvres de la planète derrière la Somalie n’est qu’un fiasco qui n’est qu’un luxe que le Burundi ne peut pas se permettre. Arretons ces projets gigantesques à la Mobutu pour se concentrer sur des projets d’urgence.
«…ces projets gigantesques…», une barrière électrique à péage un projet gigantesque ??? De quoi parles-tu ? C’est ta personne qui est coincée dans le 18e siècle, l’Afrique n’est plus fermée, elle est ouverte sur le monde, et la technologie n’est plus la chasse gardée de l’Occident. On parle des Apps créés par de jeunes africains sur le continent.
Inkuba zibiri ntizisangira igicu. Yaba Côme, yaba Albert! Nta n’umwe yoroshe.-
Ewe kabadugitse uvuze ivyutazi, erega si question yo koroha no kuguma , emwe uko tuzi Come ngaha mububiligi n’umuntu ari sérieux kandi akunda akazi akora nt amanyanga , uwo Albert yamurondeye huva kera, urabaza abamuzi neza. Akora nkabazungu bateye imbere nuko nyene ataho akorera hiyo.
Ni jalousie gusa aho muburundi ntibabonana numuntu atera aja imbere baca bagutega imyereka
Ubivuga nk’ubizi. Uribuka akaririmbo kamwe k’abarundi bavuga ngo
Banka uwunguka …Ay’i Burundi
Bakunda agapfa…Ay’i Burundi
Bazoku……………………………………..