Il y a des plaintes des voyageurs venus au Burundi par avion soupçonnés ou pas d’être positifs au coronavirus hébergés dans Star Hotel qui est parmi les hôtels choisis pour le confinement de ces derniers. Ces clients parlent de mauvais services. Faux, rétorque le patron de cet hôtel.
La somme de 100 mille francs burundais exigée par nuitée est la première à déplaire, selon ces clients. « On nous fait payer 100 mille mais j’ai appris que normalement, c’est 60 mille francs burundais », s’est lamenté D.B, une des personne en quarantaine à Star Hotel.
Il fait savoir que cela a causé une révolte au début de cette semaine du lundi 7 décembre, jusqu’à ce que la police intervienne. Là où le bât blesse, continue notre source, c’est que les services sont moins satisfaisants. « Cela fait trois jours que je suis ici, pas même un changement de draps ou de serviettes de douches pour une chambre à 100 mille francs burundais la nuitée », s’est-il lamenté.
Et une dame revenue des pays du Golfe de renchérir : « Nous sommes malheureux, ici on ne mange pas ce que l’on commande, on ne boit pas ce qu’on demande. Il faut que quelqu’un vole à notre secours. La situation est difficile ici ».
Ce qui me met plus en colère, dit-elle, c’est la somme de 100 mille BIF à payer par jour alors qu’il était convenu de payer 180 mille pour les trois jours de confinement.
Autre chose, poursuit-elle, il y a deux autres jours supplémentaires à payer car il faut attendre les résultats des tests de la covid-19. Ces clients demandent aux responsables de l’hôtel, de revoir les services des chambres et prendre en compte les besoins alimentaires.
Augustin Niyongoma, patron de Star Hotel balaie d’un revers de la main toutes ces allégations. Pour la somme de 100 mille qui est à l’origine de la colère, il fait savoir qu’il s’agit de leur choix.
Et pour les mauvais services évoqués, la réponse du patron de l’hôtel est claire : « Ils mentent, les draps et les serviettes sont changés. Le personnel porte des gants et le fait régulièrement ».
Quant à la nourriture, M. Niyongabo confie que l’hôtel propose un menu diversifié mais que la plupart des personnes en quarantaine dans son établissement n’ont pas assez de moyens pour se payer un plat voulu. « Il achètent alors selon leurs capacités ».