Les parties prenantes dans la crise née au lendemain de l’officialisation de la candidature de Pierre Nkurunziza divergent quant à la date de mise sur pied d’un nouveau calendrier électoral.
Ce samedi, rapportant les recommandations du conseil national de sécurité (CNS) de vendredi le 5 juin, Gabriel Nizigama, ministre de la Sécurité Publique demande aux partis de l’opposition et à la société civile de reprendre le dialogue. Mais il précise que ce dialogue se fera dans les limites du calendrier que fixera la Ceni. Le CNS rejoint implicitement le parti au pouvoir qui accuse les partis de l’opposition de ne pas vouloir aller aux élections mais misent sur une éventuelle transition.
Les parties de l’opposition ne l’entendent pas de cette oreille. Pour Léonce Ngendakumana, président de Sahwanya-Frodebu, le nouveau calendrier résultera du consensus entre parties prenantes dans le dialogue.
Prosper Ntahorwamiye, le porte-parole de la CENI dit que la Commission peut toujours proposer des calendriers mais qu’il existe bien des paramètres qu’elle ne maîtrise pas et qui préalablement devront être débattus lors du dialogue. C’est le cas du retour des réfugiés, du désarmement des civils en possession d’armes, de la libération des prisonniers, de la réouverture des radios privées, de l’arrêt des manifestations et des rondes nocturnes, etc.
Le candidat déclaré à la présidentielle, Agathon Rwasa, trouve lui aussi que la fixation d’un nouveau calendrier serait mettre la charrue devant les bœufs. Mais il martèle qu’une situation de transition au Burundi serait aussi anticonstitutionnelle que la troisième candidature de Nkurunziza. Il subordonne la reprise du dialogue qu’il appelle de tous ses vœux- à la réponse du Secrétaire Général des Nations Unies au sujet de la requête de remplacement de son envoyé spécial, Saïd Djinitt comme médiateur.
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Négocier le nouveau calendrier pour laisser le peuple élire ses représentants et sortir de cette crise. En attendant, les institutions en place restent responsables en attendant qu’elles soient remplacées: « Le mandat du Président de la République débute le jour de sa prestation de serment et prend fin à l’entrée en fonctions de son successeur » (article 103 de la constitution). En tout cas le pouvoir ne sera pas dans la rue après le 26 août 2015 s’il n’y a pas un successeur.
Lisez la revelation accablante d’un agent du SNR Bonito sur AFRICARABIA.COM web site dans un article intitule » comment X cherche a provoquer un afrontement entre Hutu-Tutsi » pour comprendre pourquoi s’accrocher au 3eme mandat et avoir une idee de ce que va devenir notre pays. Apres l’ avoir lu, je me suis pose la question de savoir a quoi beau negocier avec ce pouvoir . Quoi que l’opposition et la societe civile fassent, les negociations n’aboutiront a rien. Le pouvoir ne veut que les les fatiguer et les endormir en attendant de reviser et parchever leur plan macable qui visent a endeuiller le pays. Lisez l’article pour prendre les precautions necessaires.
Ce document sur Africarabia.com est écrit par un individu qui veut nous voir en train de nous entre-tuer. C’est un montage, même les images sont des copies de l’écran de son ordinateur quand il affiche les manifestations. Qui vivra verra !!!
Tout dialogue ou negotiation doit imperativement aboutir au renoncement par Pierre Nkurunziza de son 3eme mandat de tous les malheurs pour le Burundi.Le reste ne serait qu’une perte de temps et la continuation des souffrances du peuple et la destruction du tissu economique du pays a cause de la violation de la Constitution de la Republique du Burundi et des Accords de paix inter-burundais d’Arusha (2000).
Today he is the strongest man of Burundi why not of the world. Like les Nyamitwes, Adolphe et ses amis du SNR et de la police, he can heal or kill as he wants. He mixes himself in all, politique, security, education etc. After having ransacked, burned the radios, gotten exiled the journalists and given the orders his police to kill innocent protesters like flies, he expects people to respect and implement his slogans. Him and his colleagues who spend much of time thinking how Nkurunziza can steal the 3rd mandate no matter what, should first fix their wrongdoing and calling him to abandon the mandate that is causing chaos in the country. Next, they have to abandon their approaches that are intended to hurt the citizens in order to make them silent. Otherwise, it would be a waste of time. Any ways he has not much to worry about his own interests after sending his family to the safest country.
Nipfuza kumenyesha Ministre Gabriel (Securite Publique) ivyitwa « résistance civile pacifique », kuko amatora yose ya forcing agarukana President Nkurunziza pour un troisieme mandat, ntamahoro azotanga. Ayo matora mabi, ashobora n’ukutaba, kuko hashobora kuba ivyitwa « résistance civile pacifique » contre ce holdup électoral. Voici quelques ingrédients de résistance pacifique contre la répression ou le putsch d’un holdup électoral, iyo putsh ishobora guca muri Assemblée Nationale par le remplacement illégal de députés pour parvenir à un quorum fictif, qui sera suivi par le remplacement illégal des membres démissionnaires de la CENI.
Twohanura Hon. Pie Ntavyohanyuma gusubirira vyihuta Président Nkurunziza, qui a perdu toute légitimité de gouverner, pour fautes graves, voir Article 116 (Constitution du Burundi), comme l’a dit Koffi Annan, hanyuma Hon. Ntavyohanyuma agategura vyihuta amatora meza. Vyanse naho, abanyagihugu bakore résistance pacifique SINDUMUJA contre l’oppression du holdup électoral dont voici des ingrédients :
1) faire obstruction par nos corps, en se couchant pacifiquement, sur toutes les routes du pays, afin d’empêcher le passage des véhicules de la CENI, qui tenteraient de passer sur les routes construites par le contribuable et ainsi empêcher l’utilisation de ces routes pour l’organisation illégale d’un hold-up électoral qui consacrera un pouvoir oppressif au Burundi. Si la police tire sur les manifestants pacifiquement couchés sur les routes, il faudra alors couper des milliers d’arbres sur toutes les routes principales et secondaires, partout dans le pays, pour empêcher ce holdup électoral de la CENI.
2) Passer à la résistance civile non-violente, en faisant une campagne par envoi de milliers de messages SMS: « SINDUMUJA ». Ces messages SMS, en KIRUNDI, peuvent rejoindre le fin fond des campagnes de toutes les provinces du pays. Les radios privées ont été fermées et les réseaux sociaux de l’internet sont cibles par le pouvoir, par contre le réseau téléphonique SMS est ouvert et il touche des millions de Burundais. Chaque ménage possède un téléphone mobile au Burundi. Les Burundais peuvent se relayer les milliers de messages SINDUMUJA partout dans le pays. Ou bien on peut demander les sponsors pour envoyer des millions de messages inondant tous les téléphones du Burundi en utilisant les services commerciaux de BULK SMS (SMS EN GROS) à partir de l’internet de l’Ouganda par exemple. Le service BULKSMS Uganda peut directement envoyer des milliers de messages SINDUMUJA. (http://www.redsmsuganda.com, http://sms.easyuganda.net, etc.)
@Claude Nahayo
Ta contribution est bonne , raba iryo bara bishimirije kuri AFRIKARABIA.COM muguhonyanga amategeko. Bamaze 10 ans bitegura kumesa abantu nkuko bavyivugira, urabona ko les strategies zafashwe igihugu cose. C’est un plan bien elabore, bafise ubwoba ko hagize uwubava mwo vyobagora kuyishira mu ngiro. En tout cas les burundais, il faut ko tuhagabira, ibara rishobora kurwa d’un moment a l’autre, les negociations, les elections, ils se moquent de ces opposants. Bashaka bahebe les manifestations, la vie revient a la normale pour s’organiser afin d’eliminer uwo wese azoba intambamyi mugutorwa kwa Nkurunziza.
@ PN,
Abamesuwe ni bande? Mon oeil, votre plan macabre est tombe dans l’eau.
Si, par chance, Nkurunziza renonce au 3eme mandat, la paix coulera au Burundi comme l’eau de la rivière. Les réfugiés retourneront chez eux, on respectera le calendrier électoral et les manifestations s’arrêteront. Bref, les choses se feront d’elles – mêmes.
mbega uwo avuga en tant que qui ? burya ngira nta politique nzi none police irafise ivyo ivuga kuvyerekeye politique yigihugu nagira bobo numutekano bacungera wigihugu, mugabo ngira vyose muburundi vyose baravyemwerewe. murantunga ngira nta politique nzi nimba mvuze ibitarivyo.
Vyose vyaravanganye , iyo igihugu kitakigira amategeko akiranga, umwe umwe wese ashinga gwiwe. Nivyo biriko bishika mu ba DD. Sans règles c’est le chaos. Niyo ntwaro ya Nkurunziza. Ni ubusimbirahamwe. Ntabakimenya ico bakora, uwujejwe iki canke kiriya. Ni intango yo gusambuka kandi nta kiringo kinini basigaranye. Tout mauvais régime s’autodétruit.
Ewe Rosa Kamikazi, na we uvugana ishavu. Ntubona kw’ari rapport asoma. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour lire un rapport. »Ce samedi, rapportant les recommandations du conseil national de sécurité (CNS) de vendredi le 5 juin, Gabriel Nizigama, ministre de la Sécurité Publique demande aux partis de l’opposition et à la société civile de reprendre le dialogue. »
Et ceux qui sont fâchés comme vous approuvent rapidement .
Madame et ou Mr, iyo utazi ikintu uranuma hako ugaragaza ubujuju bwawe
Ewe tibia ntuhave ufata abarundi yuko ariibijuju wew iyo uvuze negociation uca uvuga meme nikizovamwo
Iyo ni politique bita kibira
Hari iyindi paramètre Prosper Ntahorwamiye atamaîtrisa: ijambo la Gambienne Fatou Bensouda azovuga kuvyerekeye dossier abarundi bamushikirije ejo bundi i La Haye muri Hollande kuvyerekeye crimes zakozwe n’iziriko zirakorwa n’abari kubutegetsi mu gihugu cacu. Akaramuka avuze ko preuves afise zikwiye kugira ashobore gukwirikirana inkozi z’ikibi zitovye igihugu, Prosper araca yibagira ivyo vy’amatora.
Ivyo navyo avuga vya désarmement des civils, turabitegera neza. Ashatse kuvuga désarmement des opposants tout court. Nta mbonerakure nimwe iri concerné.
Jewe ndavye ivyo Ntahorwamiye avuga nta matora yimirije kuzoba mu Burundi vuba? namba anatora azoba habaye ivyo vyose:retour des refugiers,desarmement,ouverture des radios incindiees. ayo magorwa yose a cause de Nkurunziza et son groupe minime autour de lui.
Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec les propos de Prosper Ntahorwamiye. Avant de fixer le calendrier électoral, effectivement il faut des préalables: Le retrait par Nkurunziza de sa candidature et l’arrêt des manifestations qui doit directement suivre, le retour des réfugiés y compris les responsables politiques de l’opposition (Nyangoma, Sinduhije, les grands ténors frondeurs de CNDD-FDD et autres….),l’ouverture inconditionnelle des radios et télévisions privées, le désarmement de la milice imbonerakure ainsi que de tous les autres civils qui seraient armés, la libération des prisonniers politiques ainsi que des manifestants injustement incarcérés (le droit de manifester ne peut pas se muer en infraction!), l’abandon des poursuites ou le retrait des mandats d’arrêt émis injustement contre les membres de la société civile et de l’opposition, la recomposition de le CNI pour qu’elle soit neutre, indépendante et crédible, la confection du fichier électoral pour y inclure tous les Burundais en âge de voter, etc………..
Je suis également agréablement surprise par l’attitude de Rwasa qui fustige une éventuelle période de transition. Il ne faut pas que certains politiciens mal intentionnés en profitent pour enterrer la démocratie. Un retour en arrière est inacceptable. Il y a des politiciens qui savent qu’ils n’ont pas d’assise populaire et qui donc réclament à cor et à cri une période de transition, comme ce politicien qui ose réclamer une période de transition de 2 ans!!! Cela n’est pas honnête! Le CNDD -FDD doit immédiatement présenter un autre candidat et ainsi permettre une reprise du processus électoral.
Nkurunziza ahevye 3ème mandat ivyo vyose Ntahorwamiye avuze bica bibshoboka. Nizo mpamvu ntumva n’ ivyo bagiye kunégocia kiretse hamwe boba bagiye kuvugana uko Nkurunziza bazoca bamugenza inyuma: Kumubabarira canke kumukurikirana.
Qu’est-ce qu’ils vont dialoguer si tout est imposé par le pouvoir ? Pour moi ils devraient débattre sur tout.