Le Centre d’appui à la Promotion de la Santé Infantile, APSI en sigle, a entamé des campagnes de sensibilisation axées sur la santé sexuelle et reproductive auprès des jeunes. Ces derniers sont menacés par la pandémie du VIH-SIDA.
<doc7078|left>Une foule nombreuse composée à majorité par des enfants du secondaire et primaire avaient répondu à une séance de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive au stade du chef-lieu de la province de Cibitoke ce samedi 10février. Le gouverneur de la province n’y est pas allé par quatre chemins : "A l’état actuel, l’éducation sur la santé sexuelle en milieu scolaire est urgente à Cibitoke." Car avec 746 abandons scolaires suite aux grossesses précoces pour l’année scolaire 2011-2012, loin devant la Kirundo, deuxième avec un peu plus de 400 cas, Cibitoke bat le record national pour ce qui est des jeunes filles au primaire ou au secondaire qui quittent les études suite à des grossesses non désirées.
Le Dr Elias Ndayikunda, directeur de l’APSI a indiqué que les enfants âgés de 13 ans à 18 ans sont souvent victimes des grossesses non désirées. « Le déficit de l’éducation sexuelle favorisé par la culture burundaise empêche aux enfants surtout les filles d’adopter un comportement sexuel responsable », a-t-il martelé. Ce Médecin conseille aux autorités administratives et éducatives de constituer des clubs à la fois dans les établissements secondaires et primaires. « C’est à travers ces clubs que les enfants pourront apprendre l es danger s d’un mauvais comportement sexuel », insiste-t-il sous un soleil de plomb.
Quant à la directrice adjointe de l’APSI, elle a insisté sur les méthodes de reproduction. Dr Marie Pagnoque a appelé toutes les filles d’éviter des grossesses non désirées : "Diverses méthodes existent à travers différentes formations sanitaires. Toutefois, ayant au cœur que seule l’abstinence constitue la meilleure méthode car elle pourra vous aider à éviter avant tout le VIH/SIDA", a-t-elle lancé aux adolescentes qui l’écoutaient attentivement.