L’Ambassadeur d’Allemagne présente ses condoléances à la suite de la mort de Vincent Nkeshimana
Dans un message transmis à la famille du disparu et à la communauté des journalistes du Burundi, l’Ambassadeur d’Allemagne au Burundi exprime son émotion et sa tristesse. « Nous avons maintes fois collaboré et côtoyé Vincent à travers, entre autres, un support pour la radio Isanganiro du temps où il en était encore directeur. Nous avons partagé de simples moments de vie. Nous nous souviendrons de Vincent comme d’un homme apprécié pour sa générosité, son talent, son franc-parler et sa bonne humeur » écrit l’Ambassadeur Thomas Strieder.
A la veille des funérailles prévues ce mercredi à Bruxelles, l’Ambassadeur d’Allemagne exprime ses sincères et profondes condoléances à sa famille, à ses amis et à tous ses collègues.
M. Stireder rappelle que Vincent Nkeshimana était une figure respectée des médias burundais, il était notamment président de l’Association burundaise des radiodiffuseurs, « nous sommes certains qu’il va manquer à toutes les communautés qu’il fréquentait, sa famille, ses collègues et ses amis ».
Athanase Karayenga :« Vincent rayonnait la bienveillance »
Quand j’ai appris la triste nouvelle de la disparition de Vincent, j’ai éprouvé un moment de vide et de vertige. Non ce n’est pas possible ?
Quelle perte immense pour sa famille et pour les médias burundais !
J’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Vincent quand il travaillait à la Maison de la Presse et à Radio Isanganiro. Avec lui, le contact professionnel et humain était instantanément agréable et rassurant. Vincent rayonnait la bienveillance.
Je l’ai revu la dernière fois au moment où il recevait son diplôme de Master en Journalisme à l’Université du Burundi. Il était lumineux. Et toujours souriant et apaisé.
Sa disparition est ressentie d’autant plus cruellement qu’elle intervient au moment précisément où les médias libres au Burundi traversent une zone de très forte turbulence et où ils auraient besoin d’être soutenus par un professionnel de très grande qualité.
Mes vives condoléances à son épouse, à ses enfants, à sa famille et à ses collègues des médias burundais.
Athanase Karayenga
Témoignage de Johan Deflander/ La Benevolencija : Ses yeux brillaient…
J’ai rencontré Vincent pour la première fois en 2006. Il avait son bureau à la Maison de la Presse d’où il coordonnait des activités de formation. On arrivait, en deux heures de temps, à s’entendre sur les nécessités et les complexités d’assurer un accompagnement des journalistes au Burundi. Le courant passait toute de suite …
Peu après, notre chemin se croisait de nouveau à la Radio Isanganiro. Il a été nommé à la direction et vu qu’elle était une des radios prioritaires de La Benevolencija, on travaillait étroitement ensemble sur plusieurs projets : des synergies, des cofinancements, de l’appui technique, des coproductions, etc. N’importe quelle idée qu’on proposait ensemble, souvent osée et compliquée, Vincent était prêt à la soutenir, la développer. Ses yeux brillaient chaque fois qu’on arrivait à conclure un projet ensemble.
Adieu Vincent et toutes mes condoléances à la famille (et la famille des journalistes burundais)
Johan Deflander
Que l’espoir demeure
Avec la disparition de Vincent Nkenshimana, mes pensées attristées vont en premier lieu à sa famille et ses enfants. Je garde l’image d’un homme reconnu par la profession comme un ardent défenseur de la liberté d’expression. Vincent aura laissé son empreinte dans le monde des médias qu’il a servi. Il avait la volonté d’exercer un journalisme honnête, de délivrer une information équilibrée, quand le Burundi connaissait- il n’y a pas si longtemps- l’expression pluraliste et libre, dans le respect de la personne humaine.
Vincent Nkenshimana était un personnage discret, apprécié du public (les auditeurs), de ses collègues et tous ceux qui ont été amenés à collaborer avec l’ABR qu’il présidait.
Ses amis d’Isanganiro se reconnaissent dans les orientations qu’il a données à cette radio associative. Ses collègues de la RTNB se souviennent encore de son passage à la radio publique où il a fait ses preuves.
Je garde de Vincent son engagement, au nom de l’ABR qu’il présidait, dans la réussite de la « synergie des médias » lors des élections de 2010 où l’association Burundaise des radiodiffuseurs avait réussi un pari insensé : faire travailler ensemble des journalistes de radios considérées comme « rivales » aux lignes éditoriales bien « tranchées ».
C’est un sentiment de vide que nous laisse Vincent Nkenshimana aujourd’hui. Que l’espoir demeure pour que de jeunes générations de journalistes le suivent dans le sillon qu’il a tracé : un journalisme pragmatique, sans concession et respectueux des opinions et du devoir d’équilibre !
Robert Minangoy (ancien coordinateur du PACAM) Journaliste France Médias Monde.
Message du Bureau de la Coopération suisse au Burundi après la mort de Vincent Nkeshimana
Dans un message adressé à la famille du journaliste et des professionnels des médias burundais, madame Elisabeth Pitteloud, la responsable du Bureau de la Coopération suisse au Burundi fait part de sa « grande tristesse » suite au décès de Mr Vincent Nkenshimana, président de l’Association Burundaise des Radiodiffuseurs. « Nous avons eu maintes fois l’occasion de côtoyer Vincent en sa qualité de Président de l’ABR et avons apprécié ces moments partagés », écrit encore Mme Pitteloud, qui rappelle que« sa famille et ses proches, l’ABR, la communauté des journalistes et le Burundi viennent de perdre une personne qui avait encore tant à donner. » Vincent Nkeshimana sera inhumé ce mercredi à Bruxelles. « Nos pensées sont de tout cœur avec vous », conclut la responsable du BUCO.
L’ancien Représentant de l’UNESCO au Burundi salue la mémoire de Vincent Nkeshimana
Je tiens à saluer la mémoire d’un grand professionnel avec lequel j’ai eu l’honneur et le plaisir de travailler à maintes reprises lorsque j’exerçais mes fonctions au Burundi. Calme, discret et réfléchi, Vincent était une référence pour sa profession.
Je me dois d’adresser mes condoléances, sincères et profondes, à sa famille éplorée à qui je ne puis offrir que ces mots de consolation tirés de la célèbre Oraison Funèbre de Périclès aux Athéniens « Nous savons concilier le goût du beau avec la simplicité et le goût des études avec l’énergie. Nous usons de la richesse pour l’action et non pour une vaine parade de paroles ».
Adieu, cher Vincent. Que le Tout-Puissant t’accueille dans sa demeure.
Dr Colin Nicholls
Un grand professionnel des médias, plein d’humilité et très calme s’en est allé.
Mes vives condoléances à la famille.
RIP
Jeanine Nahigombeye
je n’oublierai jamais ta disponibilité au campus.R.I.P. cher ami
Mes chers amis qui lient le journal « IWACU », il faut comprendre qu’ici sur cette terre, c’est un passage. Je ne peux pas dire combien ou comment j’estimais NKESHIMANA Vincent, mais le bon Dieu l’a appelé puisque son temps était déjà arrivé. Je dis seulement condoléance à toute sa famille et à tous les journalistes qui viennent de perdre quelqu’un de bon carrière. Que le tout puissant te garde mon cher Vincent. A DIEU
Mes sincères et profondes condoléances à sa famille éplorée et à ses collegues qui viennent de perdre un homme exceptionnel. Que Dieu tout puissant l’accueille dans son royaume et qu’il vous fortifie en ces moments de dures épreuves. Reposes en paix mon cher ami Vincent.
Un grand homme intelligent et rassurant… Dommage !
Selim Mawad
Chers amis,
Quand j’ai appris la triste nouvelle de la disparition de Vincent, j’ai éprouvé un moment de vide et de vertige. Non ce n’est pas possible ?
Quelle perte immense pour sa famille et pour les médias burundais !
J’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Vincent quand il travaillait à la Maison de la Presse et à Radio Isanganiro. Avec lui, le contact professionnel et humain était instantanément agréable et rassurant. Vincent rayonnait la bienveillance.
Je l’ai revu la dernière fois au moment où il recevait son diplôme de Master en Journalisme à l’Université du Burundi. Il était lumineux. Et toujours souriant et apaisé.
Sa disparition est ressentie d’autant plus cruellement qu’elle intervient au moment précisément où les médias libres au Burundi traversent une zone de très forte turbulence et où ils auraient besoin d’être soutenus par un professionnel de très grande qualité.
Mes vives condoléances à son épouse, à ses enfants, à sa famille et à ses collègues des médias burundais.
Athanase Karayenga
Que Dieu le tout puissant l’accuelle dans son royaume ; condoléance à sa famille et ses collegues.