Une vidéo postée par l’ancienne journaliste de Rema FM, actuellement en exil, Joséphine Jones, montre une scène de violence envers un enfant. La réalité est que cette vidéo est un extrait d’un film de Lawi Irambona mise en ligne il y a cinq ans.
La vidéo postée sur Twitter plusieurs fois par Joséphine Jones Nkunzimana, une journaliste du Burundi en exil à Bruxelles pour le moment, a été commentée plusieurs fois.
Je dénonce!
Que la dame qui fait subir ce traitement inhumain à cet enfant soit puni conformement à la loi.@GeneralNeva @LigueIteka @MiniJustice_BDI pic.twitter.com/Y4nnqmeBQG— Joséphine Jones Nkunzimana a.k.a Héritière 🇧🇮 (@JJNkunz) April 17, 2022
Elle montre une scène de violence à l’encontre d’un enfant d’entre 5 et 7 ans selon les apparences.
« Je dénonce, que la dame qui fait subir ce traitement inhumain à cet enfant soit puni conformément à la loi », peut-on lire dans le post de Jones.
Le petit garçon, dont le père est l’auteur du film, a déjà joué dans des films du groupe Faraja. Le réalisateur du film est le docteur Nibitanga Boaz, directeur de Lawi Irambona, connu sous le nom de comédien de Bobo Kijege.
Il s’appelle Hilda Irambona, son père Lawi Irambona et sa mère Mamy Shabani. Selon son père, le film Irambona a été tourné dans le but de sensibiliser la population contre les violences faites aux orphelins.
La femme montrée dans le film en train d’infliger des violences contre Hilda n’est autre que sa tante paternelle qui est aussi actrice dans le film Irambona.
Lawi Irambona nie formellement tout acte de violence contre son enfant rassure et appelle les internautes à vérifier avant la publication et le partage de telles vidéos.
« Se tromper est humain, mais c’est persévérer dans l’erreur qui est diabolique. Mea culpa », s’est finalement excusée la journaliste Jones Nkunzimana, dans un autre tweet. Ce qui est correct de sa part.
A tous ceux qui continuent de partager la vidéo sur WhatsApp et d’autres plateformes, Iwacu rappelle encore qu’il s’agit d’un extrait d’un film dont les images ont été sorties de leur contexte.
Une leçon de plus. Bravo Iwacu. Dans ce monde d’échanges avec les réseaux sociaux, il faut toujours se poser la question quand vous recevez une information : vérité ou montage ?