«Deux convois par semaine, à raison de 1000 réfugiés rapatriés chacun, du 5 avril au 31 décembre 2018 », telle est l’une des clauses qui ressortent de la réunion de la commission tripartite.
Les représentants des délégations de la Tanzanie, du Burundi et du HCR l’ont déclaré à travers un communiqué conjoint. C’était ce mercredi 28 mars à l’issue des trois jours de ladite réunion.
D’après ce communiqué, 72.000 réfugiés burundais pourront être rapatriés volontairement de la Tanzanie avant la fin 2018. Il indique que 19.148 réfugiés ont déjà demandé le rapatriement auprès du HCR.
Le gouvernement burundais conteste l’effectif des réfugiés avancé par le HCR. «Seule la vérification par le comptage physique peut fournir des données fiables».
Pour rappel, le HCR avance le rapatriement de 20 mille réfugiés depuis août dernier. Cela au moment où Térence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’Intérieur, a indiqué ce lundi 26 mars que « plus de 180 mille rapatriés spontanés ont été accueillis depuis mai 2016 ». Il soutient que ces derniers échappent au contrôle du HCR : « Ils ne sont connus que par le gouvernement qui les accueille ».
Signalons que les gouvernements burundais et tanzanien ont convenu de démarrer la « sensibilisation des réfugiés au retour volontaire».
@Bakari l’Authentique,
Ce que vous dites sur le HCR est une accusation infondée car non argumentée. En effet, à part une suite de phrases sans aucune explication, vous n’apportez aucune preuve pratique pour justifier vos propos que je qualifierai de complètement irrespoansables pour une Agence onusienne qui se respecte comme le UNHCR…!!. A votre place, pour convaincre l’opinion, je sortirai les chiffres de ma propre enquête sur le nomnbre exact des réfugiés burundais en Tanzanie ou alors les chiffres du Gouvernement burundais vous soutenez bec et ongles. Concenrnant les réfugiés, j’espere qu’à leur rentrée que vous souhaitez massive, ils ne vont pas se heurter aux violences et autres harcelements de la milice Imbonerakure qui, apparemment, fait la pluie et le bon temps ces dernières années..!
@Senyamwiza Jean-Claude
Ne perdez pas votre temps avec ce prétendu Bakari qui se fait adepte de l’authenticité en copiant Mobutu car il est de votre avis à 120/100. Seulement il n’a pas le courage d’assumer ses opinions. Même son imagination est à sec car ne parvient pas à se trouver un pseudo propre à lui et préfère piquer ceux des autres.
Et pour ce qui concerne le gouvernement il le déteste comme la peste et lui voue une haine viscérale.
Senyamwiza Jean-Claude,
J’aurais tellement apprécié que vous déployiez votre imagination et votre talent à me démontrer que l’interrogation qui termine mon post n’a aucune raison d’être mais, au lieu de cela, vous sombrez dans l’énervement et l’invective (tous les énergumènes procèdent de cette façon, c’est bien connu) ce qui n’honore ni vous ni le HCR qui peine à trouver sur la toile de bien meilleurs parangons que vous. S »agissant du retour des réfugiés burundais dans leur mère-patrie, je souhaite de tout coeur qu’il n’en reste pas un seul hors de son pays natal contrairement peut-être à vous pour des raisons qui vous sont propres. Un Burundais qui se retrouve loin de la terre de ses ancêtres est un réfugié de trop. Qu’ils rentrent tous pour retrouver les leurs et participer avec les autres à l’édification d’une société plus juste pour tous et pour chacun. Mon cher Senyamwiza, avez-vous jamais vécu l’expérience de l’exil? Eh bien moi oui. et je peux vous dire qu’une terre d’exil n’exil n’est jamais une »terre promise ».. Les adeptes de Zebiya qui avaient suivi leur gourou dans une vie d’errance viennent de décider de revenir au bercail et je leur suis infiniment reconnaissant d’avoir fait ce choix sensé (J’ai une pensée pleine d’émotion pour ceux d’entre eux qui viennent de perdre leur vie sur leur chemin du retour) On n’est jamais aussi bien nulle part que chez soi, même si vous semblez vous inscrire en faux contre un retour massif de vos frères et soeurs de sang au pays natal. N’en déplaise à Banzubaze à qui je ne répondrai pas (c’est tout à fait inutile, de mon point de vue), j’ai été chercher ma référence non pas du côté de Mobutu mais du poète martiniquais Aimé Césaire. Un seul commentaire avant de finir: ne cherchez pas à vous poser en véritable conscience universelle en cherchant à nous dire ce qui est respectable et ce qui ne l’est pas. Un peu d’humilité n’a jamais fait de mal à personne!
Espérons que par cet accord, les pauvres réfugiés n’auront plus à séquestrer les administrateurs onusiens des camps en Tanzanie pour contraindre le HCR à honorer ses engagements de rapatriement des réfugiés dans leur pays natal. Des réfugiés qui ont exprimé depuis longtemps le désir de rentrer au bercail. Et n’ont donc besoin de la sensibilisation de personne pour cela. Quant au HCR, son entêtement à vouloir fétichiser les effectifs des réfugiés (ceux dans les camps et ceux déjà rapatriés) met à nu le dessein de cette agence des Nations Unies de faire des réfugiés un enjeu de taille pour peser à la fois sur le gouvernement de Bujumbura et sur l’évolution politique interne au Burundi. HCR et CNARED même combat?