C’est par la frontière burundo-congolaise que 70 réfugiés burundais du camp de Lusenda ont regagné le pays, ce lundi 14 août. C’est le lancement d’un projet pilote pour un retour volontaire, indique un communiqué de presse du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Il précise qu’ils sont répartis en 24 ménages qui ont été conduits au centre de transit de Kajaga. Ils se sont vus remettre un paquet retour constitué de couvertures, de savons, de moustiquaires, etc ; Sans oublier 60 $ par personne.
C’est ce mardi 15 août qu’ils retourneront chez eux, la majorité est originaire des provinces Cibitoke, Rumonge, Bubanza et Bujumbura, précise ce communiqué.
Côté gouvernement, ils ont été accueillis par Thérence Ntahiraja, porte-parole du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique et Nadine Gacuti, gouverneur de Bujumbura. M. Ntahiraja a signalé qu’il était prévu un rapatriement de 81 réfugiés. « Les onze ont eu des empêchements à la dernière minute. Nous les attendons incessamment. »
Une source du HCR a révélé que le camp de Lusenda compte aujourd’hui plus de 30 mille réfugiés burundais.
Si j’étais aux affaires, j’entreprendrais des démarches pour que la RDC, la Tanzanie et autres grands pays (superficies) qui accueillent des Burundais les acceptent comme résidents permanents….à la manière du Cap-Vert…car l’exigüité des terres et le taux de chômage des jeunes sont d’autres bombes à retardement pour le Burundi. Le planning familial ne fonctionne pas pour plusieurs raisons dont la culture, le taux d’instruction des femmes, le manque de courage des dirigeants… Ça peut paraître tiré par les cheveux mais projetez-vous dans trente ans et vous verrez l’image de l’apocalypse à la burundaise. Soyons courageux, réalistes, pragmatiques et posons les gestes qui s’imposent. Si les Occidentaux acceptent d’intégrer les Burundais dans leurs sociétés, pourquoi nos pays frères africains ne feraient pas de même ? Osons! Pour ceux qui veulent absolument revenir, ils sont les bienvenus.