Dans une pétition adressée au chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, plus de 67 mille signataires réclament la restitution du parti FNL aux leaders issus du congrès national tenu les 28 et 29 novembre 2009, dont son président Agathon Rwasa.
Deux semaines après l’accession de Jacques Bigirimana à la tête du parti FNL, reconnu par le ministère de l’Intérieur, le camp Agathon Rwasa ne tarde pas à réagir. Sur demande des Banamarimwe, confie le camp Rwasa, il fallait crever l’abcès et montrer à Jacques Bigirimana qu’il agit pour le compte du pouvoir et non pour l’intérêt des militants puisqu’il n’en a pas d’ailleurs.
C’est dans cette même logique que plus de 67 mille signataires dont M. Rwasa exhorte l’autorité du président de la République pour faire respecter la loi.
En effet, se basant sur les statuts du parti FNL, ils démontrent le caractère irrégulier de la récupération du parti FNL par Jacques Bigirimana, Emmanuel Miburo et consorts. Ils expliquent que l’initiative de convoquer tout congrès national appartient au président du parti. Toutefois, selon le même statut, un congrès extraordinaire peut être organisé suite à une demande exprimée par les 2/3 des membres du bureau politique.
En cas de vacance de poste de président suite à sa mort, sa démission, etc., le statut du parti FNL stipule qu’il est constaté par le bureau politique. Cependant, c’est le vice-président qui convoque un congrès national extraordinaire pour pourvoir à son remplacement endéans 60 jours. Pendant ce temps, il assure la gestion des affaires courantes et aide à l’organisation de la session extraordinaire du bureau politique.
Et aux signataires de confirmer qui participent au congrès national du parti : les membres du bureau politique, les représentants des comités régionaux, sous-régionaux et des mouvements intégrés, etc.
Or, « au pseudo congrès du 1 er août 2010 organisé par Emmanuel Miburo et consorts », poursuivent les signataires, les participants de droit n’ont pas été avisés. Encore moins conviés. De surcroît, les initiateurs n’avaient plus la qualité de membre : « Les uns étaient démissionnaires tandis que les autres étaient exclus du parti. »
Le ministre de l’Intérieur accusé de faire la sourde oreille
Dans la foulée du « pseudo » congrès, les signataires avouent avoir protesté contre ce coup de force de M. Miburo et M. Bigirimana : « Les représentants régionaux, sous-régionaux, la diaspora, le bureau politique du FNL ont tous réagi en s’inscrivant en faux contre leurs détracteurs. Force est de constater que leur requête n’a pas eu de suite. »
D’après toujours la pétition, Agathon Rwasa, à partir de son exil, a saisi Edouard Nduwimana, ministre de l’Intérieur. L’objectif étant de lui rappeler les dispositions constitutionnelles, légales et statutaires violées et solliciter l’annulation de la décision et des conclusions en vain.
Il est allé plus loin en s’adressant d’abord au premier vice-président de la République puis au président Nkurunziza.
La dite pétition semble être un dernier recours. Les signataires prennent comme témoins le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Burundi, les représentants des organisations internationales accréditées à Bujumbura, les corps diplomatiques et consulaires et les représentants des confessions religieuses.
Les signataires souhaitent que Pierre Nkurunziza use de son influence pour amener son gouvernement à restituer le parti FNL à ses leaders et à veiller à la non ingérence dans le fonctionnement des partis. Ainsi, il sera en train d’appliquer la feuille de route convenue à Kayanza encourageant la fusion ou la réunification des partis.
umusi umwe ukuri kuzoja ahabona
Jewe nohanura abategetsi ko boreka Rwasa akimara ishavu akitoza kugira arabe popularité yiwe aho igarukira! Kuko uko babandanya bamubuza aca acika ico bita mythe! Nibamureke yitoze rero iyo mythe ive mu nzira kuko abanyagihugu s’abana bahendwa n’abahita!
Reta ya cndd-fdd nireke kuyasamvya itesha umwanya Uburundi n’abarundi,démocratie yo kurya umutima amenyo no gukumira abo abarundi twishakira ntihuye na gato n’iyo yaharaniye umuhisi Ndadaye MELCHIOR »bavuga ko bisunga »!!!Rwasa ni bamusubize umugambwe mu maguru masha,FNL si iyo mu kwaha kwa cndd-fdd ni iy’abarundi bose bashaka amahoro n’ubutungane kuri bose!!!
ni bareke ukuri gukore
Rwasa nukuri je asigaye antera ikigongwe.basi nibamuhe ministère aririreko.dusenge cane basha kugira IMANA abe ariyo yonyene ituyobora.YESU abanzigamire ncuti zumusaraba.bayi rero!!!!!!!
S’il a autant de militants qu’il veut le faire croire, pourquoi ne crée-t-il pas son propre parti? Ceux qui l’aiment le suivront! Et plus il perd de temps à s’entêter, plus le parti au pouvoir continue à s’organiser efficacement. Je vois mal comment le parti au pouvoir n’exploiterait pas de cette faiblesse. Il crée son propre parti, le fait adhérer à l’ADC, et le tour est joué. Et on n’entendra plus parler de FNL, si la situation est telle qu’il la décrit et décrie!
ingaruka zo kwikura mumatora zizogukurikirana mpaka nukuri warahihendeye mutama
Wewe mbega ntushobora gutahura yuko abarundi bose badashobora buba mu mugambwe umwe gusa? Canke kuba mw’isengamana rimwe gusa?
Erega ivyo kwigungirako ubutegetsi n’amaronko si vyo bitegerezwa kuranga imigambwe yose canke umurundi wese. Iyo hataba abasumba abandi bakitanga ku buryo bwinshi, ibi twe nawe turiko turandika ntituba turonka aho tuvyandikira!
Imigambwe yose itegerezwa gushobora gukora ikurikije amategeko y’igihugu ata nkomanzi! Hose kw’isi imigambwe uri ku butegetsi yama yagirizwa ivyo yakoze canke ivyo itakoreye igihugu.
Kuburagiza Rwasa canke uwundi wese n’umugambwe wiwe gukora ivyo bafitiye uburenganzira, bituma n’abatamwiyumvamwo canke umugambwe wiwe babona yuko barenganwa, kiretse nivyaba ari vyo abamuburagiza bashaka canke babigira bata bizi!
Abarundi si ibijuju namba…
@MUBIRIZI,
Ce n’est pas aussi simple que ca – le FNL n’est pas un parti comme le CNDD-FDD. Le capital politique que confère le nom est très important. Rwasa le sait très bien.
Effectivement, A. Rwasa n’a qu’à créer son nouveau parti. Il l’appellerait FNL-Nyakuri, ou simplement M23-Nyakurisé pour garder souvenir de nostalgie pour lui définitivement enterrée.
We love you so much…. Mr. A. Rwasa… We all gonna vote for you in 2015 can’t wait!! Viva Rwasa
Attendons la rep qu’on va lui donne
Est ce qu il y a de quoi se chamailler vraiment!! Laisser Rwasa se faire elire et meme Nkuru pour la N-ieme fois et laisser le peuple choisir, c est tout!! Le nombre de mandats importerait peu mais la volonte du peuple
Je ne comprends pas comment tu peux soutenir l’idée que NKURU reste au pouvoir. Peut-etre que tu n’a pas une idée de ce qui peut suivre après! Tout le monde veut etre dirigeant mais ce n’est pas tous qui y accedent! The more you stay President for many years the more the country become as your home!! kandi iyo bimaze kugenda uko, abitwa ko bashaka ibihinduka ubirukako! Bica bihera nab igihe cose. Ni gutahura ko tutari mu ntwaro ya cami kandi uwotwara iyo myaka Cumi azi ko atazogaruka, agerageza kurondera ico yokora azibukirwako nk’umushingantahe! n’agumeko à vie uzirabire ibizoba!
Dans les systèmes de gouvernement caractérisés par l’alternance aux commandes du pays, les hommes passent mais les institutions doivent rester.
Ingorane rero si Nkurunziza canke Rwasa. Ingore ni imigambwe idashira imbere abantu bashobora guharanira intebe y’umukuru w’igihugu. Mugabo biriko biraza… kera ntawokwubahutse kubwira umukuru w’igihugu yuko hageze yuko akura meza akabisa abandi bavuga yuko bafise ivyo bamurusha canke bokorera igihugu gusumvya.
Il paraît qu’un jour au cours d’une rencontre avec des étudiants en grève visiblement résolus dans leurs revendications, face à leur intransigeance, le dirigeant en chef de l’époque aurait dit cette phrase célèbre avant de se lever et partir: … dans cette situation, « … il ne reste plus qu’à conjuguer seulement deux verbes: s’adapter ou disparaître ». Ceux qui se reconnaissent dans cet épisode savent bien ce qui s’est passé…
Pour ceux qui connaisseurs de la grammaire (politique) « on ne peut pas continuer à conjuguer le futur (des pays post-conflits) au passé simple ou composé »! Ce passé proche nous rappelle les « présidents à coup d’état » ou « présidents à vie », ou encore aux scores staliniens lors d’élections sans aucune compétition digne de ce nom.
Partout dans le monde, les manœuvres perçues à tort ou à raison comme ayant pour objectif de faciliter les prolongations et la pérennisation au pouvoir font couler beaucoup d’encre et malheureusement aussi parfois, de sang inutile.