La rédaction du Groupe de Presse a décidé de partager avec ses lecteurs le message envoyé par son directeur des publications.
Chers collègues
Depuis quelques jours, notre Groupe de Presse traverse des moments difficiles. Je voudrais d’abord vous remercier pour le calme dont vous faites preuve. Le travail continue avec sérénité et cela vous honore, voire même étonne…
Après huit ans, Iwacu est devenu une véritable institution avec de nombreuses publications: un quotidien électronique, un hebdomadaire en français et en kirundi, un magazine mensuel, une Web Tv, un site internet et une maison d’édition.
Le Groupe de Presse est une construction collective continue. Il repose sur l’engagement quotidien d’une cinquantaine de personnes qui assurent la continuité d’une information rigoureuse et indépendante au Burundi et au-delà.
Plus encore, Iwacu incarne aussi la défense de valeurs et de droits fondamentaux. C’est pourquoi, au regard de la gravité des accusations portées aujourd’hui envers moi par le ministère public, je ne voudrais pas que la réputation d’Iwacu soit sans cesse affectée par les aléas d’une procédure judiciaire dont les charges, les tenants et aboutissants demeurent encore inconnus. Je rappellerai simplement que depuis sa création, malgré un contexte politique toujours tendu, Iwacu n’a jamais été mis en cause ni par les autorités politiques, ni par les instances judiciaires et encore moins par les organes de régulation.
Je ne voudrais pas non plus que quiconque puisse prendre prétexte de cette procédure pour attenter à l’intégrité de ce que certains considèrent comme un « bien public » national.
Iwacu se veut pérenne, il ne tient pas à une personne. Comme à chacune de mes absences, et aujourd’hui plus qu’hier, je sais que toute l’équipe démontrera que la mission d’informer continue avec le même professionnalisme et les mêmes exigences. Nous le devons à notre lectorat, à nos auditeurs et à tous ceux qui nous soutiennent.
Les consignes sont toujours les mêmes : cherchez l’information, doutez, recoupez, équilibrez. Gardez toujours à cœur les principes sacrés de notre métier qui ont bâti notre crédibilité. Et surtout restez solidaires.
Je vous réitère encore une fois tous mes encouragements, je suis avec vous, je travaille avec vous, vous le savez bien.
Je suis convaincu que nous sortirons tous renforcés de cette épreuve.
Centre d’étude de la région des grands lacs d’Afrique
Anvers le 27 novembre 2015
Votre très dévoué directeur des publications
Antoine Kaburahe
Quoi que vous faites mzee Kaburahe, faites-en en craignant Dieu puisque Lui pénètre dans la profondeur de l’âme. La vérité nous rendra libre. Toute personne qui complote contre quelqu’un pour l’anéantir suite aux intérêts égoïste, Dieu la voit.
Unissons nous en Jésus Christ qui nous fait un en Lui. Sinon, nous sommes condamnés à l’emprise du diable.
Je vous aime tous.
Ko uri umugabo urasubira uhonyoze ikirenge i Burundi, uyo buba ubwumwe bwari ikindi. Bwira abazungu ba shobuja uti mission mwantumwe yo gusambura Uburundi uko imyaka 10 iheze irananaiye.
Votre propos sent tellement la haine qu’il me semble inutile d’engager le débat avec vous. Je comprends pourquoi vous écrivez sous pseudo, « Na Bado « , vous n’avez même pas le courage d’assumer ce que vous dites. Mais je vais vous décevoir: le Burundi c’est mon pays, comme vous. Et j’y rentrerai.AK
Monsieur KABURAHE soit courageux,on est derrière vous,surtout ne renonces pas a ta mission première,celle de nous donner une information juste et équilibré,du reste soit tranquille a Envers et termine ta mission tranquillement.
Mr Kaburahe
Je ne comprends pas pourquoi vous prenez tout ce temps pour vous expliquer , le problème n’est pas celui d’Iwacu , le problème est ailleurs , chez ceux qui pensent que les média constituent un problème. Lorsqu’il fait froid le problème n’est pas le thermomètre c’ est la température.
Merci !
Que Dieu le tout puissant te protège des griffes de tes détracteurs