Ce mardi 8 janvier, le chef de la diplomatie burundaise et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Burundi signaient le Plan Cadre des Nations Unies d’Assistance au Développement (UNDAF), qui va de 2012 à 2016. La moitié du don a été déjà versée.
<doc6628|left>C’est la première concrétisation majeure de la [récente conférence des partenaires du Burundi tenue à Genève, du 29 au 30 octobre 2012->http://www.iwacu-burundi.org/?page=geneve]. Dans un point de presse animée après la signature, Zacharie Gahutu, directeur général des organisations Internationales au sein du ministère en charge des Relations Extérieures signale que l’UNDAF focalise son attention sur les trois premiers des quatre axes du CSLP II : renforcement de l’état de droit, consolidation de la bonne gouvernance et promotion de l’égalité du genre.
L’objectif principal étant la transformation de l’économie burundaise pour une croissance soutenue et créatrice d’emplois, en améliorant notamment la qualité et les taux d’accès aux services de base et le renforcement de la protection sociale.
Plus concrètement, M. Gahutu parle "d’amélioration du système judiciaire et des institutions de protection des droits de la personne humaine, développement de la transparence du système électoral avec un espace politique transparent et inclusif propres à assurer la gestion de la chose publique, mise en place des énergies renouvelables et renforcement des nouvelles techniques d’information et de la communication (NTIC), investissements dans le secteur agricole, pastoral et piscicole moderne en suivant les besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population, mais aussi en soutenant la promotion d’un environnement incitatif et sain des affaires."
L’autre priorité du l’UNDAF est d’avoir en 2016 un système de santé performant, équitable et bien géré : "L’accent sera mis sur la capacité des structures au niveau national, local et communautaire à offrir des services de qualité de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA", selon toujours Zacharie Gahutu.
Rappelons que sur les deux milliards et cent millions de dollars nécessaires pour financer le Cadre Stratégique de Lutte contre le Pauvreté-deuxième Génération (CSLP II), le Burundi attend 52% des donateurs, soit un milliard et trois cents millions. Les 600 millions $ constituent donc presque la première moitié des engagements promis à Genève.