36 jeunes, dont 24 du site des déplacés de la commune Ruhororo en province Ngozi, ont été arrêtés dans la matinée de ce mercredi 16 août 2017, dans ladite commune.
Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police, indique qu’ils étaient à bord de 3 véhicules, type Probox. Ils voulaient traverser la rivière Ruvubu pour gagner la commune Mutaho de la province Gitega. M. Nkurikiye souligne en outre que leur destination était la Tanzanie. Il confie que l’enquête est en cours pour déterminer les mobiles de ce déplacement. Ils ont été emmenés au commissariat de la province Ngozi.
Contacté, un voisin de ces jeunes affirme qu’ils allaient chercher de l’emploi. «La misère n’épargne personne dans le site et dans ses environs.»
Signalons que 21 jeunes ont été arrêtés, dans la nuit du 14 août dernier, sur la colline Musumba, commune kinyinya en province Ruyigi. Ces jeunes, dont l’âge est compris entre 12 et 14 ans, ont avancé qu’ils allaient en Tanzanie à la recherche du travail.
Y’a-t-il un couvre-feu?
Ne dit-on pas chez nous que » urima itiro ukimbura ingonera ». Kandi ko kuvyuka kare ari qualite pour les travailleurs serieux. Prefere-t-on le ligala a la place?
Des déplacés qui partent vers 4h du matin pour travailler dans les Champs en Tanzanie??? Incroyable, sont ils capables de travailler dans les champs depuis quand?
Pourquoi arrêter des jeunes qui vont en Tanzanie ? Le pays est le plus pauvre du monde , les gens comprennent bien que l état ne pourra pas leur trouver du travail , ils en cherchent ailleurs . La Tanzanie et l Ouganda ont toujours acceuilli les Burundais pour des travaux champêtres : kuja i manamba. N ont ils pas peur de leur ombre?
« Pourquoi arrêter des jeunes qui vont en Tanzanie ? … »ils en cherchent ailleurs . »
S’ils y allaient pour des travaux des champêtres, cela va se savoir assez vite. Ils ne devraient pas s’inquiéter outre mesure.
@Congo
des travaux champêtres…
Ceux-là, ça doit être ceux qu’on a pu attraper. Il doit y avoir d’autres qui ont pu échapper à la vigilence.
À la veille de l’attaque de décembre 2012, j’avais lancé une alerte pour mettre en garde ceux qui incite ces jeunes et enfants à aller affronter une armée aussi aguerrie. Personne n’a écouté et on en connaît les conséquences.
Ce sont des signes comme ces déplacements massifs ou des disparitions rapportées ça et là (qu’on met souvent sur le dos des agents de l’État ou des Imbonerakure), qui permettent de prédire des événements comme ceux de décembre 2015.
Je ne le dirais pas assez fort : « ARRÊTEZ D’ENVOYER CES ENFANTS À L’ABATTOIR! »
Quand on va au maquis, on y va à pieds et on prend le maquis. Y aller en voiture, c’est comme chercher à coucher sur un matelas une fois sur place.-
@KABADUGARITSE
Vous voulez nous dire quoi? Qu’ils allaient faire du tourisme? Qu’ils migraient subitement?
Je pense que vous ne m’avez pas compris. Relisez encore un peu mon texte.-
@KABADUGARITSE
Désolé de n’avoir pas saisi immédiatement votre subtilité. Vous vouliez dire que ces jeunes ne savaient ce qu’ils allaient faire?
La liberté de circulation est un droit si on est un pays démocratique hari amahoro nkuko bivugwa.
@Rugamba
Amahoro n’ukuyapfumbatira ukayabungabunga (pas les soirées bunga-bunga svp)!