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50 ans après d’indépendance du Burundi : un bilan sportif et culturel jugé positif par le ministre Nyenimigabo

05/05/2013 Commentaires fermés sur 50 ans après d’indépendance du Burundi : un bilan sportif et culturel jugé positif par le ministre Nyenimigabo

En présentant le bilan des 50 ans d’indépendance du Burundi, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture appelle les Burundais à {valoriser leur culture pour qu’elle contribue au recouvrement d’une paix durable}.

<doc4826|left>Jean Jacques Nyenimigabo s’est adressé aux artistes et sportifs, ce 24 juillet, au ministère dont il est en charge. Selon lui, il est temps que les jeunes s’interrogent sur ce qu’ils peuvent faire pour leur pays. « Chaque Burundais, quelque soit ses compétences, devrait comprendre que les temps où l’Etat faisait tout sont révolus », indique-t-il après avoir rappelé à l’auditoire ce que son ministère a accompli durant les 50 dernières années d’indépendance du Burundi.

Ainsi, il évoque certaines réalisations sur le plan sportif, notamment l’augmentation du nombre de fédérations (de 3 à 23) et l’évolution positive de certaines disciplines. « Au handball, le Burundi a été le premier lors d’une compétition regroupant une douzaine de pays de notre zone. Au basketball, l’équipe Urunani a également occupé la première place du podium, à l’issue d’une compétition des pays de l’Afrique centrale », énumère le ministre Nyenimigabo.

Il n’oublie pas de mentionner les performances remarquables des équipes des personnes en situation d’handicap, à l’instar de celle du centre Saint Kizito qui a remporté la coupe dans une compétition de volleyball, en Tanzanie.

Au niveau du football, Jean Jacques Nyenimigabo se réjouit de la nomination de Lydia Nsekera, présidente de la Fédération burundaise de football, au comité exécutif de la Fédération internationale de football. Il salue également le soutien des Pays de la Région de la Loire (France), de l’ONG Sport Sans Frontière, des gouvernements chinois, russe et Egyptien pour leur apport considérable au développement du sport et de la culture au Burundi.

Les jeunes se sont appropriés la culture

Dans le domaine de la culture, Jean Jacques Nyenimigabo revient sur le rôle de la jeunesse dans la sauvegarde de la culture burundaise. « Les musiciens et chanteurs ont énormément aidé à faire connaître notre culture, non seulement dans les pays de la sous région, mais aussi en Afrique et ailleurs dans le monde », souligne-t-il.
D’après M. Nyenimigabo, les tambourinaires burundais ont, eu aussi, contribué à donner une image très positive de notre pays, en allant se produire à l’étranger. « C’est grâce à une politique nationale de la culture, élaborée lorsque le professeur Emile Mworoha était ministre de tutelle, que les danses traditionnelles ont été valorisées », indique-t-il.

En outre, cette politique, poursuit le ministre Nyenimigabo, a permis la création de plusieurs orchestres : Nakaranga (traditionnel), Mucowera (moderne), Amabano (moderne), etc. Une évolution culturelle qui a abouti à la naissance de plusieurs autres groupes de jeunes. « C’est pour cette raison que nous avons pensé à la protection des œuvres artistiques par la mise en place de l’Office burundais des droits d’auteurs », précise M. Nyenimigabo qui remercie l’Amical des musiciens du Burundi pour son engagement.

Pour maintenir ces valeurs culturelles, il rappelle l’instauration des théâtres radiophoniques (Ninde, Umubanyi niwe muryaango, etc.). De l’audio à la vidéo, il ne restait qu’à créer un environnement propice à la créativité des jeunes pour que le secteur du film se développe. « Je remercie Léonce Ngabo, promoteur du Festicab (promotion du cinéma), pour cette louable initiative », insiste-t-il.

Les richesses inconnues

Si certains secteurs culturels sont bien mis en évidence, d’autres sont encore inexplorés. Le ministre Nyenimigabo évoque celui du tourisme. « Le musée vivant de Bujumbura, créé en 1977 et le musé de Gitega, créé en 1955, devraient être développés pour y attirer beaucoup plus de touristes. Nous allons également rénover les sites historiques (Kiganda, Rubumba, Ryansoro, Gishora et Gashinyira) », indique-t-il en invitant les Burundais à découvrir leur pays pour le faire connaître, ensuite, aux étrangers.
Selon lui, des démarches sont en cours auprès de l’Unesco pour que le tambour du Burundi devienne un patrimoine culturel mondial. Idem pour le site des failles des Allemands (Rutana) et les chutes de Nyakazu. D’autant plus que le Burundi, ajoute le ministre Nyenimigabo, a été désigné comme un des pays à destination touristique. « … parce que nous avons fait du tourisme culturel notre cheval de bataille », conclut le ministre Nyanimigabo.

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