Quatre personnes sont mortes de faim dans le site Muyange I, trois mille ménages sont menacés par la famine en province Bubanza, etc. Le point avec Martin Nivyabandi, ministre des Affaires sociales.
A Bubanza, Mwaro, Gitega, la famine menace. Quelles actions êtes-vous en train de mener ?
Les cas de famine qui s’observent dans différentes provinces du pays sont les conséquences d’une longue période de sécheresse. Cela a entraîné une baisse considérable de la production. L’année passée, nous avons connu une période de pluies torrentielles qui ont détruit plusieurs champs suivie d’une grande période d’ensoleillement. Des experts avaient d’ores et déjà annoncé que le passage des phénomènes climatiques El Niño et la Nina affectera beaucoup plus la production. Notre ministère et nos partenaires, nous nous activons pour secourir la population. Toutefois, cette dernière devrait d’abord se prendre en charge et s’entraider avant d’espérer des aides. C’est d’ailleurs le résultat de la grande mobilisation qui s’est effectuée avec succès pour la province de Kirundo.
D’autres provinces sont touchées, quelle solution comptez-vous y apporter ?
Des cas de sècheresse et de faim nous ont en effet été rapportés dans les provinces Bubanza, Cibitoke et ailleurs. Le ministère a dépêché des équipes, des consultations avec les gouverneurs ont été menées. Les premières aides faites de riz et de haricot et autres produits alimentaires disponibles sont déjà en cours de distribution. Mais dans les provinces Muyinga et Karusi, c’est la pluie qui a ravagé des champs et détruit des maisons. Nous y mènerons aussi des actions.
Combien de personnes sont en situation d’urgence humanitaire ?
Nous avons mené des consultations avec nos partenaires tels le PAM et la FAO. Au total, un million de personnes ont besoin d’une assistance urgente. Des pays, à l’instar de la Chine avec son aide en riz, ont également promis d’assister la population burundaise. Nous espérons recevoir dans les prochains jours les premières quantités. En outre, pour faire face à cette situation d’urgence humanitaire, l’État a déjà disponibilisé près de 5 milliards de Fbu pour l’année 2017. D’autres fonds passent par les autres ministères, notamment celui de l’Agriculture en vue de promouvoir des cultures dont la récolte est rapide. En ce qui est de l’aide étrangère, très prochainement près de 7 millions de dollars vont être débloqués via le PAM. Que la population soit sereine. Nous travaillons d’arrache-pied pour venir à bout de cette situation. Le Burundi a connu pareille situation en 1981 et 2000, l’État a toujours su y répondre. La situation est maîtrisable.
Est-ce que ce n’est pas une belle excuse de blâmer la sécheresse comme raison de la famine au Burundi qui frappe si violemment le pays? Et si c’était autre chose? Par example la mauvaise gouvernence, la crise économique et les conséquences en résultant par rapport à la gestion du commerce et du secteur agricole? De toute façon de pareilles plaintes ne montent pas de Rwanda où visiblement ni sécheresse ni famine empêche la croissance économique et ceci avec le même climat et la même géographie physique.
En bloquant » the sole living prophet » je vous avertis que Dieu vous maudira pour me croire consultez Facebook page: Toussaint Nkurunziza Washington D.C..Vous avez encore une chance de rester benis.Merci
we Musuya ibintu birakomeye ! Hanura ton patron yemere négociations amakungu afashe si non murapfuye mwese !!
Sous d’autres cieux d’autres moeurs. Quand la presse dévoile une affaire, la justice s’en saisit pour faire éclater la vérité !!! http://www.lepoint.fr/politique/l-ancienne-assistante-du-suppleant-de-fillon-auditionnee-a-angers-01-02-2017-2101600_20.php
Au fait, personne n’a vu cette faim arriver pour anticiper tous ces dégâts ?
Essayez d’etre vigilant pour que ces pays amis ne nous donnent pas du riz contamines (ni d’autres produits). En Chine il y a beaucoup de chinois qui sont morts a cause de leur riz contamine. Ceci n’est pas du mensonge ni canular. Internet est la pour nous iinformer.