Ils se déroulent en août 2012 et une confirmation des minima ou qualifications aura lieu en Tunisie pour espérer faire partie du voyage. Le point avec Sylvère Mbazumutima, vice-président du comité paralympique…
<doc3395|left>« Ce n’est uniquement que l’équipe nationale des hommes qui participera à cette compétition vu qu’ils ont les minima les plus élevés », déclare M. Mbazumutima sans un brin de machisme dans la voix : « Bien que des femmes aient déjà participé aux jeux africains » complète t-il pour preuve de sa bonne foi.
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{ Les 5 athlètes sont :
-Nahayo Séverin pour le 800m
-Ngendakumana Constantin pour le 400 et le 800m
-Ndaykengurukiye Alexis pour le 400 et le 800m
-Manirambona Fidèle pour le 1500 et le 10.000m
– Nikobimeze Rémy pour le 1500 m et le demi-marathon (21km)}
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Partis ce vendredi 23 mars, pour une durée de 10 jours, ils se sont préparés en conséquence, assure le vice –président. Les entraînements étaient intenses. Ils se sont déroulés à Mwaro dans une région de haute altitude pendant 10 jours : « Compte tenu des résultats obtenus aux tests de niveau, on espère que 4 sur 5 seront qualifiés aux jeux paralympiques. C’est la première fois qu’ils passeront l’épreuve du relais. Mais vu leur performance individuelle, on est confiant. »
Le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants ainsi que le gouvernement ont beaucoup contribué pour que le Burundi puisse participer à cette compétition, notamment en donnant un local, en permettant la récupération des athlètes et un suivi des entraînements… . Mais surtout la région des Pays de la Loire qui a pu fournir les billets d’avion, l’équipement sportif ainsi qu’une formation de 12 jours avec un entraîneur qualifié en la personne de Arthémon Hatungimana.