A la tête de la délégation commerciale présente lors de cette quatrième Semaine belge, Philippe Suinen, administrateur général de l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers livre le bilan et les perspectives du voyage …
<doc7256|left>{Quels résultats de la mission commerciale présente du 25 au 26 février 2013 à Bujumbura notamment dans une exposition à l’hôtel Royal Palace ?}
Vous savez mieux que moi que les entreprises gardent une certaine discrétion sur leurs démarches. Mais nous savons déjà qu’avec la 3ème édition de la Semaine belge, en 2013 donc, 17 entreprises sur la quarantaine ont eu des contrats ou des promesses fermes de partenariats. Pour cette année, nous étions à 42 acteurs économiques, dont une dizaine déjà présents au Burundi. Quant on compare avec l’Ouganda où nous étions en mission commerciale avec 5 entrepreneurs, pour rentrer sans contrat, alors oui, on peut dire que le Burundi offre des opportunités commerciales indéniables.
{Qu’est-ce qui participe, de manière concrète, à cet intérêt de la part des entreprises belges ? }
Il y a le respect des autorités burundaises de l’entreprise privée. Les discours positifs notamment du Président de la République lors du lancement de la Semaine belge ou les propos du 2ème vice-président avec le séminaire sur le Doing Business le prouvent. De même, de manière transversale, les opérateurs économiques belges ont, face au Burundi, un sentiment de « comparabilité » avec une superficie proche à celle de la Belgique, ainsi que des liens historiques, culturels et humains assez tenus. Sur ce dernier point, la diaspora burundaise en Belgique peut apporter, et apporte déjà dans certains cas, une expertise qui aide les entreprises belges à s’implanter ici. Enfin, n’oublions pas que l’économie burundaise est en croissance : la Banque Mondiale l’a souligné en établissant que le Burundi est le 5ème pays réformateur au monde.
<quote>- [Les discours d’ouverture de la Semaine belge->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4946]</quote>
{Quels sont les défis des entreprises belges qui souhaitent s’implanter au Burundi ?}
Je pense qu’il y a souvent des interrogations pour trouver des partenariats solides dans le pays, ainsi qu’une stabilité juridique et légale pour monter un business ici : nous avons d’ailleurs eu les assurances du 2ème vice-président sur ce point précis. Le temps aussi est un défi, comme l’est la place du Burundi dans l’East African Community : comment faire de la centralité burundaise un moyen d’accès aux marchés environnants ?