Des directeurs, des préfets des études et des enseignants provenant de 32 écoles privées du pays suivent une formation depuis un mois sur la nouvelle méthodologie d’apprentissage dans le post-fondamental grâce au soutien de l’agence belge de développement (CTB).
«La nouvelle méthodologie d’intégration nous permettra d’apprendre à l’élève à s’intégrer dans la vie future », martèle un des 131 participants à cette formation au Centre Culturel Islamique.
Il indique que la nouvelle méthode est appliquée dans tous les disciplines. «Depuis que l’année scolaire a débuté en septembre dernier, nous n’avons bénéficié d’aucune formation sur cette nouvelle méthode. Désormais, plus question d’utiliser la méthode magistrale d’autrefois, c’est à l’apprenant de comprendre et de se débrouillera lui-même.
L’enseignant ne sera que le guide», dit-il.
Georges Ntarungarunga, directeur de l’Ecole internationale de Gitega, participant aussi à cette formation fait savoir que les réformes du système éducatif vont de pair avec les nouvelles approches.
Pour lui, les directeurs, les préfets et les enseignants doivent avoir une même connaissance sur un cours pour mieux réussir les visites de classe. Et d’ajouter : «Comment est-ce qu’on peut donner un avis sur un cours si tu n’as pas de connaissances suffisantes sur des méthodes utilisées».
Mathias Sabubwa, l’expert national pédago didactique au sein du Projet «Formation Initiale des enseignants Post-Fondamental-FIE » de la CTB fait savoir que le projet FIE donne, pour cette session de formation, un appui technique et financier au Bureau d’Etudes et Programmes de l’Enseignent Post-fondamental BEPEPF pour la formation des directeurs, préfets de Etudes et enseignants des écoles privées qui n’ont pas pu bénéficier de la formation sur la pédagogie de l’intégration en été 2016.
Signalons que la campagne d’été 2016 a permis une formation de 200 formateurs (conseillers pédagogiques et inspecteurs) , de 1.228 formateurs d’enseignants repartis dans différentes directions communales de l’enseignement et de 13.000 enseignants de la 1ère année post fondamental générale et pédagogiques. Depuis 2011 la référentialisation (les réformes), la production des livres et la formation. Selon lui, la CTB forme les directeurs, les préfets et d’autres enseignants pour qu’à leur tour ils forment leurs collègues.
Pendant cette campagne de formation, poursuit-il, peu d’écoles privées avaient pris part à cette formation. Et d’ajouter : « Quand tu accompagnes une réforme, c’est important d’avoir une même information avec celui qui la dispense», conclut-il.
Personnellement je suis contre cette méthode plutôt bonne. La pédagogie d’intégration réussie là où l’accès à l’information est parfait et que les enseignant ont du mal à épuiser à eux seuls toutes les ressources. Il revient aux apprenants de se documenter déceler ce qui leurs est intéressant et utile et le partage avec les autres sous la direction de l’enseignant. Au Burundi, nos seulement ces préalables manquent cruellement pour les étudiants mais aussi pour les enseignants. Ces Belges veulent semer la paresse chez les enseignants ce qui va ruiner notre système éducatif.
La Belgique et le Burundi sont en querelles. Mais, c’est un belge qui dispense les cours de formation aux enseignants burundais. Ceux qui vont former nos enfants en retour; nos futurs dirigeants de notre pays. Quelle ironie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!