Certains magistrats des juridictions supérieures et ceux des juridictions de base ont été révoqués ce 10 août 2022 par le président de la République, Evariste Ndayishimiye. Ces magistrats véreux purgent également des peines d’emprisonnement allant de 1 à 15 ans et payeront des amendes allant de 20.000 BIF à 3.300.000 BIF.
Le chef de l’Etat a sorti, ce 10 août, un décret révoquant 15 magistrats des juridictions supérieures et 25 magistrats des juridictions de base. Ledit décret ne mentionne pas les chefs d’accusation portés à l’endroit de chaque magistrat.
Mais, lit-on dans le même décret, ces magistrats purgent également des peines d’emprisonnement allant de 1 à 15 ans et payeront des amendes allant de 20.000 BIF à 3.300.000 BIF. Ce qui laisse entendre que leur jugement est devenu définitif.
Par ailleurs, dans les visas du décret, il est mentionné qu’on a considéré les dossiers personnels et administratifs des intéressés. Et qu’on a pris acte de la décision N°96/840 du 29 juillet 2022 du Conseil supérieur de la Magistrature portant avis de révocation de certains magistrats.
Pour rappel, le président Evariste Ndayishimiye avait ouvert, le 28 juillet 2022, une retraite de 2 jours du Conseil supérieur de la Magistrature tenue à Burasira dans la commune de Ruhororo, en province de Ngozi. Il a été une occasion d’étudier les problèmes qui gangrènent le secteur de la justice.
Au terme de la retraite, le président Ndayishimiye avait annoncé la ’’révocation de 35 magistrats corrompus qui déshonorent le système judiciaire du pays’’.
Du vent, pleures au Pays bien sine,
Dirait L,autre.
Imana Irindi » Imana yakutahaye , Uhorane Umutima n,abagabo. »
Reste à savoir leurs éthnies et chefs d »accusations ivyo muBurundi biragoye! Le gouverneur de Rumonge toujours en service, les détourneurs du barrage de Mbanda ne s’inquiètent pas, les corrompus de Jiji Murembwe sont en service etc etc
Bien dit Rukara
1.Les corrupteurs restent intouchables, ils vont continuer leurs pratiques avec les nouveaux magistrats qui seront nommés.
Pour endiguer la corruption, les deux, corrupteurs et corrompus doivent être punis.
2. Par ailleurs, pour information, je viens d’un voyage au Burundi et le site iwacu est inaccessible. J’y ai accédé en utilisant un moteur de recherche connu pour l’oblitération des adresses IP mais ce n’est pas tout le monde qui sait comment l’utiliser.
Au lieu de parler entre nous diaspora il faut trouver un moyen de rendre le contenu de ce site accessible aux personnes vivant au Burundi également.
J’aimerais savoir dans quelle province chacun de ces magistrats travaillait. J’ai des comptes à régler avec ceux de Gitega, Karuzi, Kayanza et Ngozi.
La plus grande corruption c’est le vol des élections de 2020. Quelle autorité morale a-t-on dans ces conditions pour sévir contre la petite corruption? La seconde plus grande corruption est la Cour constitutionnelle dont le président a été acheté (juteux poste à la Brarudi) en 2015 et a violé le secret du délibéré pour informer les généraux qui ont ensuite menacé les juges. Si la Cour avait été intègre le pays n’aurait pas connu les terribles massacres et l’exil des jeunes. La faillite économique et sociale actuelle n’aurait pas eu lieu.
@Bellum
Ce qu’il y a à retenir, c’est que même les magistrats peuvent aller en prison. Ils se croyaient déjà intouchables et leur petit confort vient d’être bousculé.
Petite ou grande corruption, elles doivent être combattues. Vous devriez plutôt vous réjouir… sauf si vous avez des relations parmi ceux pour qui le couperet vient de tomber.
Justement, le président sait sciemment que la justice est corrompue jusqu’aux os pour les deux raisons principales que vous venez de citer.
Mais il ne peut se tirer une balle dans le pied (lui aussi il doit “manger” comme les bihangange) alors il s’attaque aux petits poissons qui n’ont sûrement de gros support.
Le jour ou il s’attaquera aux gros dossiers de corruption on l’attend toujours
(barrage de Mpanda, dossier de corruption dans l’importation et distribution du carburant, justification des biens des membres du gouvernement, j’en passe)
Bravo son Excellence. Biriko biraza. Nabo bigira ibihangange babe babonye akarorero.