Les 4 journalistes du Groupe de Presse Iwacu et leur chauffeur vont passer leur troisième nuit au cachot du commissariat de province à Bubanza. Le CICR a pu leur rendre visite. Très inquiétant, une personne du Service National des Renseignements (SNR) a confisqué les téléphones des journalistes et exigé les codes d’accès des appareils.
Mercredi, les quatre journalistes et leur chauffeur ont été auditionnés par un OPJ et aucune charge ne leur a été signifiée. Pour rappel, les journalistes ont été arrêtés le mardi 22 octobre alors qu’ils se rendaient à Bubanza pour un reportage sur terrain au sujet d’une attaque perpétrée dans la localité. Les journalistes n’avaient même pas encore commencé leur travail.
Selon le directeur d’Iwacu, « le moral est au plus bas pour les reporters , la journaliste Agnès Ndirubusa, jeune mère célibataire d’un petit garçon de 9 ans, aujourd’hui seul à la maison, est très affectée. » Iwacu continue à réclamer la libération des journalistes et le chauffeur arbitrairement arrêtés.