Lors de sa dernière visite en France, le président du Burundi a annoncé que la CENI et la Cour constitutionnelle sont habilitées à se prononcer sur son troisième mandat dans le strict respect de la Constitution. Pr Stef Vandeginste, analyste constitutionnaliste, démontre la faiblesse de la loi. ((Dans « La limitation constitutionnelle du nombre de mandats présidentiels: une coquille vide ? Une analyse du cas du Burundi » ))
« Au Burundi, d’importants défis peuvent se poser en ce qui est de la mise en application de la norme constitutionnelle consacrant le principe de la limitation du nombre de mandats », s’inquiète Pr Stef Vandeginste.
Cette norme, poursuit-il, n’aura, en toute probabilité, aucun effet au moment de l’évaluation de la recevabilité de l’éventuelle candidature de
M. Nkurunziza par la CENI. Il estime que la CENI se limitera probablement à un contrôle administratif de la déclaration de candidature sans évaluer sa conformité aux conditions d’éligibilité mises en avant par la Constitution et le Code électoral : « Même si la CENI décidait de mettre en application les dispositions relatives à l’éligibilité des candidats, il est fort peu probable qu’elle prenne en considération les articles 96 et 302 de la Constitution. »
Si en fonction de critères « d’opportunité politique » le parti Cndd-Fdd décide de présenter le candidat Pierre Nkurunziza, l’analyste ne doute pas : « Le contrôle de la légalité effectué par la CENI ne mettra pas en application la norme constitutionnelle concernant la limitation du nombre de mandats présidentiels. »
La faiblesse de la loi
La CENI, constate M. Vandeginste, pourra déclarer soit recevable, soit irrecevable la candidature. Il indique qu’au cas où la CENI déclare recevable la candidature de Pierre Nkurunziza, ce qui paraît fort probable si le dossier comporte toutes les pièces requises, la Cour constitutionnelle n’aura pas à statuer sur la recevabilité de sa candidature : « Nulle part dans la Constitution, dans le Code électoral ou dans la loi régissant la Cour constitutionnelle, il n’est prévu que la Cour doive confirmer une candidature déclarée recevable par la CENI. »
D’ailleurs, les personnes physiques ou morales intéressées peuvent saisir la Cour constitutionnelle d’une candidature aux élections.
La seule procédure, concède Stef Vandeginste, qui permettrait de jeter de la lumière sur l’éligibilité de l’actuel président, serait celle d’une demande d’interprétation de la Constitution à la Cour constitutionnelle par Pierre Nkurunziza lui-même ou par d’autres requérants issus de son parti politique. « Dans ces circonstances, un renvoi à la Constitution, aussi louable soit-il, ne remplace pas le choix essentiellement politique à faire. »
Le Cndd-Fdd, se demande Pr Vandeginste, adressera-t-il une telle question à la Cour afin de donner un fondement de légalité et de légitimité. « Sa décision sera avant tout prise en fonction de l’opportunité politique et des rapports de force à l’intérieur du parti. »
Un conseil pour la prochaine législature
Il regrette que le constituant et le législateur aient délibérément ou à leur insu créé une situation qui donne lieu à ce qui constitue, en grande partie, une coquille vide constitutionnelle : « La lacune de la loi a d’ailleurs aussi des implications pour une éventuelle candidature à un quatrième, cinquième mandat, etc. Il n’est pas tout à fait surprenant, explique-t-il, que des erreurs non souhaitées et non souhaitables se glissent dans le texte de la Constitution burundaise rédigée principalement dans un contexte de négociations de paix. Et de conclure : « Lors du prochain nettoyage de la Constitution, annoncé pour la législature suivante, il serait certainement utile d’y remédier. »
je ne demanderai k’1seule chose aux autres DD: etre des hommes et ne pas se laisser intimides par les portes flingues 2 Nkurunziza
leur cruautes n’a d’egal ke leur mank d’ intelligence. jour LA dessus Sinon 2main vous serai complice 2 leur crimes malgre vous et juge comme tel…
La redaction d’Iwacu ,
nashaka muze musubireyo mumbarizi iki kibazo au Prof:
1) »le citoyen president en exercice Nkurunziza Pierre peut -il se presenter en 2015 au election presidentielle au Burundi? »
ico nico kibazo gishobora kubaho .ibisigaye jewe nibaza ko yabiganira naba constitutionaliste nka we kuko il ne fait que l’art de »conjuguer le verbe= guhadikiriza » en disserta sur des questions sans rapport avec la situation actuelle .
Sur la confection de la constitution arasaba akazi aje mubandi ubu siho hageze kuyihindura
Que disent les principaux négociateurs d’accord d’Arusha sur la légalité du 3ieme mandat du président Pierre Nkuruziza? Ici, j’évoque les anciens présidents FRODEBU Ndayazeye, Sylivestre Ntibantunganya, et l’Uproniste Pierre Buyoya.Ne peuvent-ils pas expliquer cela au mediateur Tanzanien et Sud-Africain? Il est difficile de parler quand la bouche est pleine.
Iwacu we are about to finish our discussions . you have to take a stage and help us to advance our understanding about the issue by inviting the CNI and the court as well as all political parties and civil society
Nkurunziza veut “tenter sa chance”. Il n’ignore pas que son projet de 3e mandat est sordide. En témoigne le rejet par le Parlement, où sa famille politique est dominante, des propositions d’amendement de la Constitution, y compris celle qui lui aurait permis de gagner sans avoir obtenu 50% plus une voix. Ce faisant, il fait fi des accords d’Arusha et de l’éthique qui veut que les hautes personalités restent intègres à des moments cruciaux. C’est une occasion pour les électeurs de lui infliger un camouflet et donner une leçon inoubliable aux futurs dirigeants.
Le president Pierre Nkuruziza sera bien au rendez-vous en 2015 et elu avec un score stalinien 95%.Le chien aboit et la caravane passe!
Uti « les chiens aboien
mais la caravane passe! »Ivyo nivyo mwibaza ariko jewe sinibaza y’uko histoire yar’ico yoba yarabigishije!?
Mbe wewe wiyumvira uko n’abo bose biyumvira nkawe canke bari sur et certain ko ibintu bizogenda uko muvyibaza:mwari muzi ko ku gihe ca Micombero na b’iwe biyumviro nk’uko kwanyu.Buyoya,Kaddafi,Laurent Bagbo,Sadamu Hussein,Mobutu n’abandi.Bari bazi neza ko kuri bo les chiens aboient mais la caravane passe et pourtant ubona la suite yabo yagiye iba iyahe?Ico mwomenya co n’uko « atajoro ridaca quelque soit sa longueur ».Iyaba mwari muzi ubwenge mwari kwigira kuri kahise.A bon attendeur salut!
Cni ou cour constitutoonnelle peut prendre l’une ou l’autre decision mais le fait est que le president ne veut pas quitter le pouvoir.Alors que l’opposition et ceux qui aiment le burundi se preparent en consequence.Le president est determine que le sang coule ou pas,que le pays prend feux ou pas ce n’est son probleme. Le pouvoir rend ivre on l’a tjrs dit.Mon probleme est que ceux qui vont payer cette folie seront ceux-la meme qu’il disait qu’il vient sauver.
Bene wacu, umuntu yanka Peter biramugoye cane. Nomuhanura kumwakira mumutima naho bitoroshe. Vyanse naho asenge Imana imufashe guharira Peter muvyo atamukundira. Vyanse hariho risque de piquer une crise des nerfs qui pourrait mener chez le Gentil.
Ndabivuze kubera uyo mutoto wa Mwumba iko pale pale pour longtemps.
Jewe ngira Imana naramwakiriye mu mutima ndamwikundira naho vyangoye. On dit que l’appetit vient en mangeant, a force de le voir dans mon cas.
Kandi rero 5 ans de plus siyo yotunanira twarariye umuti pendant 10 ans. Canke ngira azoduha uwundi mu DD!!
None nimba muvugako abanyagihugu bamurambiwe mufise ubwoba bwiki?ahubwo nimwitegurire kumutsinda aho bukera mukuja gusigurira abanyagihugu ivyo mwita ukuri hama muze mutorwe!ariko ndabarahiye mukaguma muvugira aho mwicaye imbere ya za clavier,ntaco muzohanoba!ababona ukuri barakubona kandi barinumiye!
Une mise au point:
1. Pierre Nkurunziza a clairement dit qu’il veut se representer (trivialement via son parti, ne debattons pas la-dessus).
2. Pierre Nkurunziza a egalement dit qu’il revient a la Ceni et la CC de se prononcer. Nous le savions deja.
3. Prof Vandeginste nous rappelle que ni la Ceni ni la Cour Constitutionnelle ne s’opposeront a la candidature de Nkurunziza aux Presidentielles (pour des raisons non juridiques). Nous le savions aussi.
4. Ma mise au point: L’analyse de Prof Vandeginste est lacunaire sur le fonds (dans son autre papier). Aucun vide constitutionnel; la loi burundaise est limpide: Pierre Nkurunziza n’est pas legalement eligible aux Presidentielles de 2015. Nous le demontrerons le moment venu.
5. Pour l’instant, disons simplement ceci: si le CNDD-FDD aligne Nkurunziza, rassuré par la non-obstruction de la Ceni et la CC, qu’il ne dise pas plus tard que la loi n’etait pas claire. Cet acte sera prémédité, délibéré. Et il n’y aura pas de chaos, rassurez-vous!
« Pierre Nkurunziza n’est pas lègalement eligible aux Presidentielles de 2015. Nous le demontrerons le moment venu ».
Et pourquoi ne pas exposer vos arguments tout de suite? Cela nous éviterait des spéculations inutiles et stériles me semble-t’il.
Merci!
Ndafise ikibazo, mutinya none ko Pita yotsinda?
Les sénégalais ont donné une leçon non seulement au Burundais mais aussi aux africains. A nous Burundais de jouer. Tout Homme Politique qui veut véritablement le changement dans notre pays, ne doit pas se dire que c’est lui ou personne. Une coalition de poids est possible et tout est possible, il faudra être suffisamment patriotes pour créer les conditions favorables à la coalition et le peuple suivra. Il y’a eu un sondage que beaucoup de gens ignorent: pourquoi est ce que la bière Soma Burundi ne trouve pas preneur??? Avez vous vu à la télé la réunion du Frodebu à Kirundo? est ce qu’une coalition est impossible au Burundi? Avec la misère qui ronge la masse populaire pendant qu’un groupe restreint jubile !!! Une surprise n’est vraiment pas à exclure, interrogez même les DD, les vrais, vous aurez une toute autre lecture de la situation. Que Dieu protège la patrie
Musinga vuga make sha mumisi iza uzoba uvugira ikongo uriko urya indagara zidahiye
Merci Rugo pour votre commentaire,
Si je regarde la réponse que Stef vous a donné, c’est clair et net que loi n’autorise pas à Pirre Nkurunziza de se présenter comme candidat en 2015. Il dit par exemple, je cite
« La différences entre les deux publications est la suivante. Dans la première publication, j’analyse le fond de la question de l’éligibilité du Président Nkurunziza et je constate qu’un problème indéniable se pose au regard de l’Accord d’Arusha » Fin de citation. Abafise amaso nibabone, abafise amatwi n’ibumve.
Jewe nashaka gusaba ko umu gestionnaire w’iyi site « iwacu » yoraba ukuntu asubizako za ndome zahahora (ku bandika ama commentaires) kuko ibi vyanditse en italique birababaza mu maso cane. Nk’uko mwasavye ko atawokwandika en majuscules tout son commentaire; ndibwira ko n’atwe abasomyi canke abagira ico bashikiriza ari uburenganzira bwacu kugirango tworoherezanye ubuzima. Muroranirwe!
Ico ciyumviro sindagishigikiye; izi ndome ni nziza.
Je me demande pourquoi IWACU ne publie pas mes commentaires.
Chers internautes,
La constitution du Burundi et l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi ne sont pas lacunaires en ce qui concerne la limitation à deux mandats à l’actuel chef d’état comme iwacu semble le développer, c’est plutôt la faiblesse des institutions que le chercheur belge dénonce avec énergie. Que se soit la CENI, la Cour constitutionnelle, l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’Ombudsman, toutes ces institutions travaillent les mains liées (Ils ne sont pas libres dans leurs travail) et ne peuvent pas lire la loi comme elle est écrite pour arrêter le président Pierre Nkurunziza à briguer le troisième mandat. Le grand travail revient à l’opposition pour dire NON au troisième mandat de Nkurunziza, bien entendu en s’appuyant sur la Constitution et l’Accord d’Arusha. Je vous propose un échange e-mail que j’ai eu avec le chercheur Stef Vandeginste.
—————————————————————————————
Merci beaucoup pour votre message et votre lecture attentive de mon papier. Cela me fait grand plaisir de recevoir vos observations. Permettez-moi d’y répondre ci-dessous.
Sent: zaterdag 21 juni 2014 0:31
To: Vandeginste Stef
Cc: IOB – Institute of Development Policy and Management
Subject: Commentaire sur votre article
Bonjour,
Je suis très content de trouver que il y a des étrangers que s’intéressent à la politique du Burundi au même titre que les burundais.
En effet, cela fait quelques années que je m’intéresse au Burundi.
Pour des articles précédents, voici le lien suivant: http://www.ua.ac.be/main.aspx?c=stef.vandeginste&n=6122
Voici les commentaires que j’ai formulés à propos de votre article Intitulé « La limitation constitutionnelle du nombre de mandats présidentiels: une coquille vide? Une analyse du cas du Burundi. »
———————————————————————————————
Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi du 28 Août 2000
Protocole II
Chapitre I
Article 7, Alinéa 3
3. Il est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels.
Commentaire: Que dites-vous de cet article qui limite les mandats du président à deux? Pourquoi vous ne vous référez pas sur cet article dans votre analyse?
J’y fait référence, très brièvement, dans une note de bas de page (numéro 26) mais je le fais très en détail dans une publication antérieure qui porte sur le même thème et que je vous envoie en annexe.
La différences entre les deux publications est la suivante. Dans la première publication, j’analyse le fond de la question de l’éligibilité du Président Nkurunziza et je constate qu’un problème indéniable se pose au regard de l’Accord d’Arusha. Dans le nouvelle publication la compétence et la procédure des institutions burundais habilitées à statuer sur le problème. Ce sont deux aspects distincts. Ceci explique pourquoi je n’accorde pas beaucoup d’attention à l’Accord d’Arusha dans le nouveau papier. En fin de compte, sur qui sera important pour évaluer la candidature de Pierre Nkurunziza est la décision des institutions burundaises, pas mon opinion personnelle à moi!
—————————————————————————————
LOI N°1/ 010 DU 18 MARS 2005 PORTANT PROMULGATION DE
LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi ;
Commentaire: Quelle est la signification que vous donnez au VISA ci-haut cite se trouvant dans l’actuelle constitution du Burundi?
Dans le papier annexé au présent message, j’aborde cette question: quelle est la valeur juridique de l’Accord d’Arusha?
Constitution de la République du Burundi du 18 mars 2005, en vigueur aujourd’hui.
Article 230
La Cour Constitutionnelle est saisie par le Président de la
République, le Président de l’Assemblée Nationale, le Président du
Sénat, par un quart des membres de l’Assemblée Nationale ou un
quart des membres du Sénat, ou par l’ombudsman.
Toute personne physique ou morale intéressée ainsi que le
Ministère Public peuvent saisir la Cour Constitutionnelle sur la
constitutionnalité des lois, soit directement par voie d’action soit
indirectement par la procédure d’exception d’inconstitutionnalité
invoquée dans une affaire soumise à une autre juridiction.
Celle-ci sursoit à statuer jusqu’à la décision de la Cour
Constitutionnelle qui doit intervenir dans un délai de trente jours.
Commentaire: Quelle est l’interpretation faites vous de cet article lorsque vous vous limitez dans votre analyse au premier paragraphe de celui-ci? Peut-on parler d’une omission?
La saisine de la Cour par les personnes phyqiques ou morales intéressées se limite aux requêtes dont l’objet est la constitutionnalité de la loi (= d’un acte législatif adopté au parlement). Ici, on aura à faire à une question de constitutionnalité d’une candidature aux élections, ce qui est tout autre chose qu’une loi. La Cour devra donc déclarer irrégulière la saisine par les partis politiques d’opposition (comme vous le suggérez ci-dessous).
J’espère que ceci clarifie l’objet et le champ de mon analyse et donne également une réponse à vos conclusions.
Bonne journée,
Stef Vandeginst
Ce Que nous devons comprendre c est Que les decideurs politiques occidentaux ont la culture de consulter leurs think tank avant de prendre position. Ou tout au moins tiennent compte des etudes de leurs universitaires……
Sur le 3e mandat, la Belgique pourrait reprendre les memes arguments de cet article.
L’alternance au pouvoir régulée par des élections régulières est une des caractéristiques principales du système démocratique.
Lorsque les institutions sont faibles, certains dirigeants ne comprennent pas (ou ne veulent pas comprendre) que personne n’est irremplaçable et veulent à tout prix s’accrocher et s’éterniser au pouvoir au grand mépris du souhait de la population qui aspire toujours à une meilleure gouvernance.
Après deux mandats et deux législatures, les électeurs sont en mesure de d’évaluer la performance et des bilans du parti au pouvoir contre les programmes de ceux et celles qui se présentent comme alternatives.
Le débat actuel au sujet de mandats présidentiels n’est donc qu’une diversion car toute formation politique qui fonctionne selon des principes démocratiques élémentaires possède des méchanismes internes de renouvellement de leadership.
Quelques observations :
Chacun pourra venir avec son interprétation mais il y a 1 CHOSE qui ne changera pas d’un iota : en 2015, Pierre Nkurunziza aura passé 10 ANS au pouvoir. On qualifiera comme on voudra ces 10 ANS : 1 ou 2 mandats mais ce fait restera INCHANGE.
Les différentes déclarations:
– du camp Nkurunziza ne laissent AUCUN doute. Il se représentera pour rempiler ; pour 5 ANS de plus donc (pour commencer sans doute parce que le même scénario n’est pas exclu en 2020). Je ne crois pas qu’il BLUFFE. Je pense profondément qu’il le fera quel que soit le prix à payer. Il ne sera ni le 1er, ni le dernier sur notre continent. Il est de surcroît encore très jeune contrairement aux Mugabe et consorts !
– de tout le reste (les sans partis, l’opposition et la communauté internationale) sont unanimes et disent une chose extrêmement CLAIRE : après les 10 ANS au pouvoir, Nkurunziza DOIT laisser la place à quelqu’un d’autre. L’opposition est également prête à TOUT pour l’arrêter. Je ne sais pas si la communauté internationale la suivra et l’aidera dans ce sens (ça dépendra de ses intérêts fluctuants).
De ces 2 positions diamétralement OPPOSEES, il en découle la conséquence suivante : NOTRE PAYS SE DIRIGE VERS UNE INSTABILITE POLITIQUE DONT SEULES LA DUREE ET LE DEGRE DE VIOLENCE NOUS SONT POUR L’HEURE INCONNUES.
J’ai dernièrement lu THE BOTTOM BILLION de Paul COLLIER (un livre que je recommande) : il y parle longuement de ce qu’il appelle : THE CONFLICT TRAP et explique comment peu de pays post-conflits arrivent à y échapper (c .à. d : à éviter de retomber dans le conflit). J’avais espéré que le nôtre pourrait faire partie de ces quelques rares élus qui échappent à cette TRAPPE mais mon espoir s’étiole de jour en jour. C’est très regrettable que toute nation risque de replonger dans la GUERRE parce que 10 ANS de présidence NE SUFFISENT PAS A UN HOMME !
A mon avis, il n’y a que 2 options qui puissent nous éviter cette CATASTROPHE annoncée :
– des patriotes DU PARTI AU POUVOIR qui pourraient faire comprendre au président sortant que sa décision de rempiler pour 5 AUTRES ANNEES représente un COUT exorbitant pour la nation tout entière et que par conséquent, ce sera quelqu’un d’autre qui portera les couleurs du parti. Ceci pourrait être dicté par l’AMOUR de la patrie ou des intérêts strictement égoïstes — il doit exister des ténors du CNDD-FDD qui ont envie de goûter aux joies d’être PRESIDENT. C’est l’option la moins coûteuse et la plus efficace. De là à dire que c’est la plus probable ?????? …
– Certes nous venons de fêter notre indépendance –politique- mais tout le monde sait que nous n’avons AUCUNE indépendance économique. Ceux que nous avons coutume d’appeler NOS BAILLEURS DE FONDS ont une certaine capacité/marge de manœuvre d’infléchir la position (jusque-là jusqu’au boutiste) de P. Nkurunziza. Mais encore faut-il que ces BAILLEURS DE FONDS y trouvent un quelconque intérêt. La stabilité de notre pays n’est sans doute pas leur premier souci … ON NE DEVRAIT DONC PAS TROP COMPTER LA DESSUS !
Personnellement, sans se faire le prophète de malheur, les déclarations des uns et des autres me laissent penser qu’à l’heure où j’écris ces lignes, avec une PROBABILITE de PLUS de 90 %, notre pays se dirige vers le CHAOS. J’espère que les 10 % prendront le dessus et que je me serai inquiété pour rien !
A SUIVRE …
Toi aussi tu caches un peu ton penchant même s’il se dévoile d’un coup:
1. Quand tu dis « tout le reste c’est faux » c’est faux.
2. Tu parles de 10 ans au pouvoir mais tu occulte sciemment que les 10 ans n’ont pas la même valeur:
a) 5 ans durant lesquelles le Président de la République n’a pas été élu au suffrage universel direct – et durant lesquelles il n’avait pas le pouvoir de dissoudre l’Assemblée Nationale, laquelle, au contraire, avait le droit de démettre le Président de la République (donc un mandat sans pleins pouvoirs: N’EST-CE PAS ENCORE LA TRANSITION ICI?);
b) 5 ans : élu par le peuple et avec le droit de dissoudre l’Assemblée Nationale: avec les pleins pouvoirs (le vrai mandat)
Parler de deux mandats sur base des 10 ans, c’est en quelque sorte vrai et faux en même temps. Quand tu dis alors que tout le monde en dehors du parti au pouvoir est contre ce que tu appelle troisième mandat que les autres appellent deuxième mandat, tu seras étonné quand la Cour Constitutionnelle et la CENI vont se prononcer. Vous serez seuls, toi et l’ADC avec cette idée car même cette communauté internationale va se réviser en respectant la décision des instances habilitées.
La seule voie que vous avez pour changer les choses est le peuple. Or, en dehors de la capitale (Bujumbura), vous n’avez personne derrière vous. Or, le Burundi ne se réduit pas à la ville de Bujumbura! Patientez encore les amis. Entre temps, ne nous perdez plus le temps avec cette histoire de mandat, même les ambassadeurs et la fameuse communauté internationale n’en parle plus! On ne parle que droits de l’homme et élections transparences (à l’ADC vous êtes vraiment an arrière!). Allez sur le terrain les gars, ne perdez plus de temps sur les mandats c’est déjà passé!
Minani
Pour toi l’important c’est le droit de dissoudre l’Assemblee Nationale et tu ne soufres pas quant on te dit que le Burundi est presque le dernier du point de vue economique.
We shall see mais la loi est clair
Tu es en dehors de la réalité cher compatriote et je vous respecte pour votre choix car tu as un mobile qui te pouuse à le dire. Toutefois tu devrais savoir que le peuple qui est entrain de souffrir de tant de maux aujourd’hui est observant et aspire à un changement. Nkurunziza n’est pas une colle sur le Burundi ce qui veut dire qu’il va quitter qu’il le veuille ou pas. Il faut qu’il interroge sa conscience si il en a et garde le pays d’autres événements malheureux. Dire que les dix ans passé au pouvoir n’ont pas la même valeur est archifaux car il a toujours été appelé Président de la république durant les dix ans.
Juste un mot pour t’épauler, à lire les propos de Federation, il suffit de savoir compter pour devenir comptable.
Merci pour ton commentaire.
Je te trouve sophiste=Tu sais bien jouer avec des mots. Oui, c’est la capitale qui s’oppose à la politique égoïste. Il reste quelques intellectuels qui qui devinent ou on risque d’aller. J’aime quand tu te moque des paysans en disant le peuple qui va trancher, et j’ai pitié pour ton peuple qui ne sait que leur nation se classe parmi les plus plus pauvres, mais qu’on ne cesse d’encourager.
Quand tes gens sauront ce que signifie deux mandats, ce sera la fin de votre règne. Je suis très sur que tu connais bien les implications de vos mensonges, mais tu es malheureusement épargné par la faim et la honte qu’éprouve ceux qui sont ridiculisés d’être de cette nation qui ne se soucie pas des pleurs de son peuple.
Cessez votre cynisme mes chers compatriotes, Ruriyabandi rutabibagiye.
Cherchez un autre beau Mushingantahe qui peut faire mieux pour la gloire des barundi…et vous aller apaiser ce mal qui nous hante tous.
Paix aux Barundi
Monsieur, depuis quand un président est élu pour la mission de dissoudre le parlement? c’est vraiment une réflexion d’un militant zélé et surtout qui n’a rien compris de sa qualité de militant. la dissolution de l’assemblée ou la motion de défiance ne sont que des mécanismes pour limiter l’arbitraire du pouvoir ( de l’assemblée ou encore du président), ce n’est pas cela qui fait le président de la République.Ce qui fait l’institution présidentielle, c’est un programme politique du parti qui a gagné les élections ou qui entre dans la coalition gouvernementale. C’est comme si tu disais, ce qui fait un Papa, c’est de frapper sa femme ( ta maman). Il te faut retourner à l’école mon cher.
Burka
Federation
Congratulations
I think like you that in fine people will go beyond their self-interest to consider the interest of all people
@ Federation
Re: « … il doit exister des ténors du CNDD-FDD qui ont envie de goûter aux joies d’être PRESIDENT. C’est l’option la moins coûteuse et la plus efficace. De là à dire que c’est la plus probable ?????? … … »
Cher ami sans porter de jugement à ton raisonnement, cette logique ventriotique où il s’agit uniquement de se positionner pour occuper les postes de responsabilité sans aucun devoir de perfornance est une route sans issue.
Seuls un état de droit et des élections régulières libres et transparentes permettent d’éviter les dérives d’un pouvoir usé et arrogant qui se croit irremplaçable.
Après deux législatures qui constituent certainement un niveau de progrès par rapport au passé, il faut que le pays passe à un niveau supérieur de paix et de sécurité effective baséé sur une prospérité inclusive.
Que pauvreté de ces commentaires sur un sujet aussi important pour la vie d’une nation!
Je voudrais intervenir pour rappeler à tous l’importance de ce sujet pour notre nation. « Vous nous jugerez sur nos actes », disait le héros de l’indépendance à peine célébrée, « et votre satisfaction serait notre fierté ». A l’heure où les burundais sont en train de mourir de faim, où le Burundi se classe parmi les trois dernières économies du monde, à l’heure où les burundais doivent faire face aux divers défis urgents de bonne gouvernance, de respect de nos droits élémentaires, de cohabitation démocratique et pacifique, le problème à resoudre ne serait pas seulement en premier lieu le choix du candidat présidentiel, mais surtout et avant tout celui d’une vraie vision politique qui engloberait le bien de notre chère nation. Malheureusement nos politiciens sont plus intéressés évidemment aux prochaines élections, lesquelles sont pour eux une vraie industrie où il faut investir tous leurs patrimoines et en tirer le plus grand profit. C’est dommage! Un vrai homme d’Etat s’intéresse en réalité aux futures générations, c’est un gestionnaire de la res publica, du bien public, c’est-à-dire du bien de tous. L’origine de notre pauvreté serait cette pauvreté de vision, cette pauvreté de nos politiciens, et malheureusement nous ne pouurions jamais en sortir aussi longtemps que nous n’avons pas vraiment une vraie élite, une classe d’hommes et des femmes qui sont des leader, des guides en mesure de diriger la res publica come un bon père de la nation et de famille. Le problème actuel n’est plus ethnique, ni celui du sud, ni celui du nord ou du centre. Il faut le redire à haute voix, c’est le manque du leadership. A l’heure actuelle il me semble que tout soit laissé à la masse populaire, j’ai un très grand respect pour cette pauvre masse constituée d’hommes et des femmes qui peinent à cultiver la terre pour se nourrir et payer les taxes en vue d’entretenir nos soi-disants politiciens qui pensent seulement aux villa à construire ici et là dans les quartiers de haut standing. Mais il faudrait bien encadrer cette masse sinon un jour elle se révoltera contre nos dirigeants. Et nous avons beaucoup d’exemples dans l’histoire aussi récente que lointaine. Malheureusement la masse c’est toujours la masse qui ne peut pas et ne pourra jamais raisonner et faire un choix juste. Prochaiment elle ne pourra pas voter selon une juste vision, mais selon les fourberies de nos politiciens assoiffés du pouvoir et de richesses. Nos retraites régulières que nous faisons devraient nous apporter un changement surtout dans notre façon d’agir et de servir notre chère nation. Il n’y pas raison de mourir de faim au Burundi, nous avons un très beau pays mais très mal géré depuis longtemps, l’erreur non serait pas seulement celui de nos responsables actuels , mais ces derniers ne sont pas aussi très innocents, parce que rien ne peut justifier la difficile et voire impossible cohabitation démocratique à l’heure actuelle. Je vous en prie , comme hier c’était notre désir et notre cheval de bataille il faudrait laisser les gens s’exprimer librement, cohabiter de façon démocratique et cette pauvre masse électorale aurait plus d’opportunités de choix. Mais entre qui et qui? Nous espérons qu’un jour son choix ne sera plus guidé par l’ethnie, ni par la région, ni par la passion, mais seulement par la vérité et le bien de tous. Espérons aussi d’avoir les conditions et les possibilités pour un meilleur changement positif à tout point de vue dans notre chère nation. Merci pour votre compréhension et vos réactions constructives. Seul dans le dialogue, dans la discussion pourraient jaillir la lumière et la vérité pour tous. Je termine en paraphrasant l’actuel président américain, le Burundi come l’Afrique n’a pas besoin d’ hommes forts, de dirigeants à vie mais des institutions fortes, d’hommes et des femmes seulement assoiffés de la res publica et non pas res individuelle. C’est le seul remède pour pouvoir sortir de notre misère economique et démocratique! ça va de pair chers amis. Nous avons toutes les ressources pour décoller à tout point de vue, évidemment pas comme au Congo, mais il nous manque de vrais gestionnaires pour cela. Il n’est jamais utile d’avoir une poignée de gens pour piller nos ressources!
Dire que la cour constitutionelle et la CENI ne peuvent pas l’arrêter est plus vraisemblable car ces deux organes roulent pour lui et son parti. La question ne devrait pas être à ce niveau car au stade actuel il ne devrair même pas oser poser sa candidature si jamais il a été au banc de l’école. Il est clair que 1+1=2. Même un enfant de la première année peut trancher sur le cas d’espèce. Il devrait pas y avoir de polemique là dessus. A ceux qui disent qu’il doit se représenter il faut qu’ils se préparent à en assurer les conséuences car il y a aura sur plusieurs plans au cas où il continuerait à s’enteter dans ce projet suicidaire. Un conseil pour Nkurunziza serait qu’il termine sa legislature et qu’il sort par la grande porte ce qui ne serait pas le cas s’il advenait qu’il croit qu’il peut nous gouverner éternellement. Nous sommes en 2014 pas en 1984. Les temps sont revolus et les mises en garde et les menaces contre les opposants comme il a l’habitude de les proferer ne paient plus. Il faut que les grands Hommes de son parti sortent de leur silence et fassent un service au parti de l’aigle faute de quoi ils le regretteront infiniment.
Entièrement d’accord avec vous @kimana armand. Vous avez dit en peu de mots (très bien résumé) ce que j’ai développé ci-dessus … La plupart des commentaires semble faire ABSTRACTION des CONSEQUENCES NEFASTES que ce bras de fer causera à notre nation, la seule que nous ayons en partage! Quel aveuglement !!!!!
Le peuple s’est présenté une seule fois aux urnes pour élire Peter, leur sauveur, qu’est-ce que tu ne comprends pas ici ??? 0+1=1 pas 2. Le blanc a dit que «Nulle part dans la Constitution, dans le Code électoral ou dans la loi régissant la Cour constitutionnelle, il n’est prévu que la Cour doive confirmer une candidature déclarée recevable par la CENI. », que votre loi est faible. Qui a refusé l’amendement de cette constitution ? Il fallait négocier 2020 et non 2015 si l’opposition était «smart» politiquement, maintenant, les dés sont pipés.
Ce politicien belge n’a pas de leçon de droit constitutionnel à nous faire, nous les premiers concernés par nos lois. Il peut aller interpréter les lois de son pays, puisque le droit belge est différent du droit burundais. Laissez-le jouer le grand connaisseur, mais Nkurunziza jouera perdant s’il écoute de telles sirènes.
Mr Uwarugwanye,
A une analyse scientifique, il faut une réponse scientifique. Il ne faut pas être trop sentimental devant des arguments scientifiques bien filtrés par un prof d’université qui n’écrit pas du n’importe quoi. Contrairement à ce que vous pensez, je trouve que l’analyste belge n’a fait qu’interpréter la loi burundaise. Il ne s’est pas basé sur la constitution ou le code électoral belge pour écrire cet article. Bien évidemment, la loi est lacunaire et ce n’est pas Pierre Nkurunziza ni le CNDD-FDD qui était gestionnaire du pays à l’époque où toutes ces lois ont été promulguées. Il peut donc se faire élire malgré l’article 96 de la constitution et l’accord d’Arusha. Une question se pose: Pourquoi l’opposition a peur de Pierre Nkurunziza? Est-ce l’amour de la démocratie ou c’est la peur de sa popularité? Moi j’attendais de l’opposition un discours comme quoi « même si le CNDD-FDD présenterait Nkurunziza, l’opposition a un candidat de taille pour l’évincer du fauteuil présidentiel ». Or je n’ai jamais entendu un tel discours. Je peux dire sans bcp me tromper que cela constitue une faiblesse de l’opposition. Quant à l’analyste belge, j’estime plutôt qu’il a fait un clin d’oeil ,comme un scientifique sans côté penchant, pour que l’oppposition soit vigilente avant que Nkurunziza ne pose sa candidature. Quand l’étape de poser la candidature arrivera, ce sera trop tard pour l’opposition de s’opposer à Nkurunziza car elle n’aura pas d’argument juridique. Les choses risqueront de se passer comme en 2010 quand l’opposition actuelle s’est retirée de la course électorale. Paradoxalement, le clin d’oeil de l’analyste belge n’entre pas dans les oreilles des opposants de nkurunziza. Dans ce cas, laisse nKurunziza diriger le 3ème mandat. Un clin doeil : Il faut que l’oppostion commence à crier à temps sans relache avec des arguments juridiques à l’appui pour demander que la cours constitutionnel se prononce le plus tôt possible. Une stratégie politique peut amener la cours constitutionnel à sortir de son silence. En effet, dans la réalité burundaise, un problème juridique se résout politiquement. Aussi, l’opposition doit prouver qu’elle est capable de gagner les élections même si nkurunziza se présente. Si ce n’est pas ça, laisse le CNDD-FDD gouverner des siècles et des siècles.
Kiranga.
hahaha … je m’attendai a 1 analyse du genre mai pas sitot ikimbabage n’uko n’aba faible d’esprit bomuri DD uwo mu birigi yamaze kuba convaica
nohanura uwo vyerekey ntagwe muri uwo mutego nk’imbwa iriko irya inyama iriko uburozi kandi ibizi iyindi yapfuy I bona kubera kubera amero menshi .Kenya ko abo uprona na frodebu ayo mategeko bayandits bayazi co barapinga ko bizogenda uku biriko biraba…pay attention
Il est fort probable que le President va se faire reelure si il le veu sans pour autant violer la constitution comme le pense quelque gents mal intentionnes. Alors Mugwengezo, Leonce, Pacifique, Alexis et autres ou est ce que vous en etes avec les preparatifs d’ une revolution? Ils ont jure que le ciel va tomber sur Bujumbura au cas ou le President devient encore une fois candidat a sa succession. Bonne chance and God Bless you!
Mbega abo bahutu benewanyu bamazwe n inzara n amavunja nta kagongwe babatera. Ariko ngira bayina Nkurunziza ari populaire tout va bien pour eux malgré tout cela. Amenyo aragutwenga ari ayawe. Erega nagira na benewanyu barabatera impuhwe au moins. Raba classement BM 212è sur 213 au niveau du RNB avec 85 pc de la population. Trouver la valeur de l nconnue.
Tuzomutora, non pas qu’il soit méritant mais pour emmerder et narguer l’opposition. Juste pour le plaisir de déplaire ceux dénoncent ses faiblesses. Tube turirabira spectacle y’abimanika!
@bafashe
« spectacle y’abimanika » … si seulement ça ne pouvait être qu’un SPECTACLE! Je crains hélas que non. Nous savons déjà ce que l’assassinat d’un président peut produite de CATASTROPHIQUE dans notre pays … Il nous faudrait (je pense) réfléchir à deux fois aux CONSEQUENCES de cette RADICALISATION que nous observons … C’est très curieux que le CNDD-FDD ne puisse pas envisager de proposer un AUTRE CANDIDAT après les 10 des présidence de Nkurunziza … qui sans doute GAGNERA … c’est une énigme pour moi …
Uwomutima wanyu wubunyamaswa wo kumanika abantu niwo ubatuma mukora ibidakoreka mais, just un conseil pour toi Bafashe, Urucira mukaso rugatwara nyoko, ariko ntimubona ko n’Imana yashavujwe namaraso mwirigwa murasesa mutazi agaciro kayo? Inyanka kubwigwa Yama ibwigwa nuko amaso atukuye ninarigya mufise nayabona kure!
Visiblement, l’Occident a déjà dit oui à Pierre Nkurunziza et le puissant Orient ne s’ingère pas dans les politiques internes des Pays; En effet, par cette bouche qui est Occidentale, l’occident dit : la faute à vous qui étiez aux commandes hier : vous avez créé des confusions croyant que… et pourtant Arusha était clair et voilà…. pourquoi ce « à titre exceptionnel » confus et confondant ?!, c’est à vous de gérer. Le vin est tiré, il faut le boire, énergiquement ou en douceur.
Basha sinkubesha tuzomutora…
L’anakyse du Belge est correcte mais cache une intention plus nuisible:faire un clin d’oeil aux bailleurs de fond , a l’opposition et a la societe civile d’exiger que des clarifications sur ce point essentiel ( la legalite du 3eme mandat.) soit faites par la Cour.
Ore ce n’est que le Parti au pouvoir puisse le faire. Et l’opportunite n’est pas la.
Conclusion:L’opposition va refuser de participer et le Pouvoir va se durcir. Resultat: une crise qui risque de nous mener vers un gouvernement de transition (apres quel cout?) pour effictivement mettre de la lumiere surt ce point.
Conseil au Cndd Fdd: Prendre l’initiative d’interroger la Cour. Si elle est heureuse tant mieux. Si elle est malheureuse le parti en sort plus raggaillardi. De toutes les facons la responsabilite politique historique est toujours du cote du parti qui dirige. Merci.
Il n’y a aucun problème à ce sujet, cher Barivuge Damien. Quand tu dis que l’opposition n’ira alors pas aux élections, c’est méconaître la politique Burundaise. On a vu 2010, on a vu ce qu’ont récolté ceux qui se sont retirés des élections. De toutes les façons, les partis politiques n’ont pas les mêmes ambitions. A ce que je sais, les partis qui font tant de bruits sur cette questions de mandats n’ont même pas de candidats. Tout ce que je peux t’affirmer est qu’il y aura toujours des partis politiques en lice, et que le CNDD-FDD n’a apparemment aucune peur face à ces partis politiques qui n’existent que sur papier. Ils veulent se faire servir sans le moindre éffort, mais il devraient savoir qu’en politique il n’y a pas de cadeaux. Ils pourront pleurnicher comme ils le font toujours, mais ils n’auront rien.
Koma induru murenze ng’ah. Ayo mategeko simw mwayashizeh DD ikiri mw’ishamba???? Hari umu legislateur numwe w’umu DD yari muri uwo mugwi wateguye ayo mategeko? Ubu rer mubonye ko mwaguye mu mutego mwebwe mwenye mwateze….. Jew iyaba nari mwebw nogasakiramwo amahwa, nkaruca nkarumira. « Est pris qui croyait prendre ».
Monsieur Claude, abantu bavuga uko turabazi n’abantu nkawe bari aho batagovye kuba? juste muzomutora pour des raisons d’amaronko?? iyo nyabuna muba abagabo muri iyo DD yanyu, mwari guhindura nyabune iyo constitution ya Arusha icuramwe pour un bon avenir du pays, n’ibindi vyose bicuramwe. Aho kubandanya mushira sebarundi mu manga atazokwikurayo!!! ngo muzomutora??? gutora n’ikimwe no gutwara n’ikindi!! Murakoze.
Tuzomutora nyene, uwanka yangare.
@Matayo
Muzomutora mugabo ntituzokwangara.
Que cela vous plaise ou vous déplaise, nous sommes aussi des Burundais et rien ne nous fera abandonner ce pays. Il serait peut-être temps que vous les sympathisants du CNDD-FDD, le électeurs de Nkurunziza regardiez bien ce pays qui est nôtre, qui es vôtre. Ce pays se délabre et se désole chaque jour. Nkurunziza fait ses prières, joue au foot, s’amuse en des travaux communataires dérisoires et délirants, quand il ne prétend pas que son job est d’aller récolter le manioc ou cueillir des avocats.
Les dossiers qui attendent le Burundi ne sont pas traités, la corruption gangrène l’administration, les infrastructure se dégradent.
Nous, nous n’irons nulle part, nous essayerons nos petites manoeuvres pour essayer de nous créer une vie décante dans ce Burundi que vous voulez confier à un homme qui depuis dix ans n’a aucun bilan. Nous resteront ou Burundi même si vous vous moquez de nous. Puisque vous n’avez pas le courage de vous mettre de notre côté pour mettre fin à la gabergie, à l’incompétence, nous n’avons aucune autre ressorce que d’attendre. Nous travaillerons et nous nous bâtirons une vie et nous bâtirons ce pays, malgré les bâtons que Nkurunziza, son gouvernement et son parti ne cessent de nous jeter dans les roues. Nous bâtirons ce pays malgré vous, mais nous sommes et resterons magnanimes, nous ne vous dirons jamais ngo nimwangare.
La constitution actuelle est l’oeuvre du FRODEBU et de l’UPRONA. Si elle enregistre des lacunes par rapport au vide juridique et au problème d’interprétation, lesdites lacunes ne sont pas imputables au CNDD-FDD. Et en politique, l’interprétation de la loi revient aux instances habilitées et à l’autorité légitime. Pour dire que la question des mandats ne se pose pas pour 2015. Ceux qui ne veulent pas voir NKURUNZIZA se représenter, nous les soutiendront en 2020, pour le moment, personne ne le suivra dans les rues. Néanmoins et plus grave encore, au vue de l’amateurisme politique et le manque de clairvoyance des politiciens de l’ADC, ils vont inévitablement accordé deux autres mandats (2020;2025) au président. RAISON: ils vont demander que soit révisée la Constitution après les élections de 2015. Or, avec le principe de NON – RETROACTIVITE DE LA LOI, si la Constitution est révisée au cours du mandat 2015-2020, le Président fondateur aura droit à se représenter pour deux autres mandats, n’en déplaise à ses détracteurs! Car, on aura une nouvelle Constitution, et en droit, la loi prend effet et est interprétée à partir de sa date de promulgation. Finalement, ceux qui ne supportent de voir le président aux commandes risquent de se suicider ou de prendre l’exil. Moi je leur proposer une solution de rechange: changer tout simplement de casquette, ça fait moins de mal à soi!!
Ce qui est sûr est que ADC-Ikibiri n’existera plus après 2015. Aux fanatiques de cette alliance qui même si elle gagnait les élections risquerait de subir le sort de la SELEKA en RCA, la seule et unique voie d’empêcher le Président d’être re-présidentable, c’est de le vaincre en 2015, ce qui est non seulement un rêve, mais plus qu’une utopie au vu des prestations de l’opposition sur terrain à moins de 10 mois des échéances électorales.
Je ne soutiens ni envie le Frodebu mais je pense que c’est la seule formation politique de l’opposition qui va percer en 2015 car elle va recueillir les déçus des ailes rivaux du FNL, tout le reste n’a qu’à pleurnicher encore et plus encore!
Mais de quel Frodebu parlez-vous?
Si réellement le Président souhaite se représenter, la réponse de la CENI (Mandat renouvelé après 2010) et la Cour constitutionnel (Membres choisis par décret) n’est qu’un secret de polichinelle.
Si Mr Nkurunziza brigue un 3eme mandat , il devriendra pour beaucoup un président illégal . Ce sera un coup d’Etat contre les accords d’Arusha , on n’est pas tenu d’accepter un tel diktat.
Et vous ferez quoi alors? Révolus sont ces temps où vous faisiez la pluie et le bon temps. Hier encore, l’Uprona boycottait la mise en place de la CVR, voilà que maintenant ell est en train de demander d’être associée. Vous croyez que le CNDD-FDD a peur de vous? Mon oeil. Quand Nditije et Busokoza se retiraient du gouvernement avec la demission en cascade de leurs ministres, ils croyaient pouvoir créer le chaos, faire peur au CNDD-FDD, on a vu la suite. Le CNDD-FDD est un léviathan démocratique, à qui veut l’entendre.
Cette analyse est faite en faveur du parti au pouvoir et n’a pour objet que soutenir la candidature du présent actuel
Tuzomutora abimanika bimanike
Un constitutionnaliste qui fait abstraction de la loi constitutionnelle. Que dit la constitution sur le mandat présidentiel? Quid de la limitation? Cela s’appelle de l’amalgame. Dans le cas d’espèce, nul besoin de l’intervention ni de la CNI ni de la cour constitutionnelle. Que ce belge révise son analyse qui ne concerne que l’acheteur et non les burundais. Qu’il mange les dividendes en toute tranquillité.
Muzomutora parce que le pays ne vous intéresse pas
Muzomutora parce que vous ne regardez que les oripaux
Muzomutora parce que vous ne pouvez pas vous imaginer un Burundi qui avance
Muzomutora parce que vous ne pouvez pas vous imaginez un pays débout
Muzomutora parce que vous pensez que le Burundi ne peut que vivre dans la médiocrité
Quand on arrive au Burundi pour se voir racketter par une police corrompue jusqu’à la moelle
on n’est pas fier de Nkurunziza et son gouvernement
Quand les fonctionnaires passent leur temps à courir derrière des Biraka au lieu de s’occuper de leur travail: être au service citoyens
on n’est pas fier de Nkurunziza et son gouvernement
Quand toutes les statistiques placent le Burundi en dernière place dans l’ EAC
on n’est pas fier de Nkurunziza et son gouvernement
Non, on ne peut pas être fier de Nkurunziza et son gouvernement. Nous, nous luttons pour nous rappeler que Nkurunziza et son gouverrnement ne sont pas le Burundi. Nous nous accrochons à l’espoir que si Muzomutora mukamwongera, la nature finira par nous en débarrasser. Nous espérons qu’alors nous n’aurons pas perdu la volonté de faire du Burundi une nation digne, une nation débout, une nation qui ne croupit pas dans la médiocrité où votre « Tuzomutora » veut nous enfermer.
Basha sinkubesh
Iwacu
Iwacu ndabingize mushireko iyindi commentaire from the same author aho yagize ico avuga kuri commentaire yagizwe na Bamwumva . Yirondere kuri arib ni ba mutayifise
Irashobora gufasha abiyumvira ko boba bibaza ko our dear president azogaruka bagaheza bagacisha buke
Hanyuma hariho na article ivuga la position yuburundi kuvyerekeye PIB tukurikigwa ni gihugu kimwe gusa.Ngira baribagiwe the value yibikorwa rusangi
Abatutsi muserukiwe na Edouard Nduwimana alias DOUDOU ntakindi murota atari gusambura CNDD-FDD musuka Sebarundi ngo amaze mandat imwe kubutegetsi asigaje iyindi imwe. Bagumyabanga nidukanure ndaziko abenshi mutinya kuvuga hagutekegwa mukirago ukanura wotekegwa……. KOMERA!! NTIBADUCEMWO!!!!
Mahoro
Be wise ntusubire gushiraho ivyamoko.Ntaco bimaze .We need creativity and innovation .Ivyo navyo bisaba leadership ikomeye cane
Iwacu ndabasavye muzogire un article on- leadership concept- kubera benshi ntibumva icarico .Nkaka rorero hari ikintu citwa charisma uyikoresheje neza irafasha .Uyikoresheje nabi irica
Ndabasavye ntimusubire gutuka professor kuko ariticle yiwe irumvikana yagomvye gukebura abatwara ubu kuko barashobora kugira ingorane niyo CNI ya samara.
Kandi sinzi ico mushaka our president has suffered from many years and now i ca ensure you that he is aware kunkwirikizi mbi zo tugwako ivyo bibaye
Iwacu please ntimwibagire gushirako feedback from Professor to Bamwumva.Muzoba mugabanije amajambo yabo biyumvira ko he has bad intentions
Qu’on m’éclaire : les partis d’oppositions ont-ils la liberté de tenir des réunions avec la population ? Si oui, ils n’ont qu’à leur proposer un meilleur projet que celui du parti au pouvoir. Si non, pas de démocratie si tous les partis ne peuvent pas s’adresser à la population directement en toute liberté.
« kumutora » cé bien ton droit. mais ce pays, notre chère patrie nous appartient tous .qu’il se developpe,c’est d’ailleurs mon souhait ,qu’ils sombre dans le malheur, nous allons le vivre tous et les auteurs,dans tous les cas, en aurons le prix y relatif