16h 00. Finalement, les étudiants de l’ISA qui avaient été arrêtés ce matin ont été relâchés aux environs de midi selon la représentation. Les étudiants du Campus Zege assurent qu’il y a des étudiants du même campus, appartenant au parti CNDD-FDD, qui dénoncent leurs camarades à la police en disant qu’ils veulent participer à la manifestation.
15h30 : Selon la radio Bonesha FM, le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, vient d’être relâché. Il avait été arrêté, ce lundi, dans la matinée par des policiers venus interrompre une synergie des radios locales privées pour suivre en direct la manifestation. Cette synergie, dont M. Mbonimpa était un invité, se tenait à la Maison de la presse par la suite momentanément fermée. Pierre Claver Mbonimpa a passé la nuit à la police judiciaire du parquet (PJP). A sa libération, il a été conduit chez lui par des agents du service national des renseignements, où il était en interrogatoire, depuis ce matin.
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Des élèves désertent l’internat
15h. En uniforme scolaire, inquiétude au visage, une vingtaine d’élèves du Lycée Scheppers de Nyakabiga longent la RueMwaro du quartier INSS, bagages en mains. « Nous rentrons de peur de mourir en ville », glisse un d’eux. Même mouvement à l’ETS Kamenge. « Si je meurs étant à l’école, les parents ne le sauront jamais comme la radio Rpa n’émet plus ».
Gare du nord : Les prix du ticket pour l’intérieur explosent
Le prix du ticket pour Gitega passe de 5000Fbu à 10000Fr ou même à 15000Fbu. Raison : pas de passagers au retour. Même chose pour d’autres axes.
Les crédits de recharges téléphoniques se raréfient
Dans certains quartiers comme Cibitoke, Ngagara et INSS, les crédits de recharge pour téléphones mobiles sont introuvables. Certains vendeurs majorent jusqu’à 400 Fbu le prix de la carte de 1000 Fbu.
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Des journalistes de Bonesha FM brutalisés
C’est vers 12 heures que l’incident s’est produit sur la route Rumonge dans la commune de Kanyosha. Leur véhicule s’est retrouvé pris en tenaille par des groupes d’Imbonerakure armés de gourdins et de gros bâtons. «Il y a parmi eux qui avaient des pistolets, ils ne les cachaient pas», s’étonne Eloge Kaneza journaliste à Bonesha FM.
Le chauffeur a failli être lynché. Ces journalistes brandissaient toujours leurs cartes professionnelles mais ces jeunes chauffés à blanc ne voulaient rien entendre. Ils ont ouvert toutes portières du véhicule par force : «Nous savons que vous venez de distribuer des arme», lance le meneur de ces Imbonerakure. «L’administrateur de la Commune Kanyosha assistait à tout ça. C’est désolant», s’insurge Gildas Yihundimpundu, journaliste à Bonesha FM. « Je suis traumatisé par ce que j’ai vu», dira landry Gakuba, lui aussi journaliste à cette station.
Signalons qu’un journaliste de Libération, Pierre Benetti a été arrêté ce matin à Bujumbura par des agents du SNR et conduit dans leur bureau. Ce journaliste venait de s’entretenir avec des responsables de la culture industrielle Stevia, mal vue que les autorités. Il a été libéré suite à une intervention du président de l’OPB (Observatoire de la presse au Burundi), Innocent Muhozi.
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Nyakabiga : un agent du SNR parmi les policiers tire à balles réelles
12h: Selon des manifestants à la 8ème avenue dans le quartier Nyakabiga III, ce type a fait des ravages à Mutakura en tirant à balle réelle sur des manifestants. «C’est le seul parmi le groupe de policiers dépêchés à Nyakabiga pour mater les manifestant qui porte une kalachnikov. Et il n’hésite pas à s’en servir», s’écrie un des manifestants fou de rage. Tous les policiers ne sont armés que de matraques et de grenades lacrymogènes.
« Même son uniforme n’est pas semblable à celui des autres policiers, il est en bleu foncé, c’est un agent du SNR, c’est le plus actif », lance un autre manifestant époumoné, les yeux tout rouges, le nez coulant. Le gaz lacrymogène a fait son effet.
Plusieurs policiers confieront aux reporters d’Iwacu qu’ils ne connaissent pas du tout cet homme à la kalachnikov.
Signalons qu’une adolescente a été blessée lors de ces échauffourées à Nyakabiga entre les manifestants et les forces de l’ordre.
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Pierre Claver Mbonimpa de nouveau à la documentation
11h 50. Depuis le parquet de la République en mairie de Bujumbura, Me Fabien Segatwa indique que la police n’a finalement pas présenté le suspect Pierre Claver Mbonimpa devant le ministère public. « Il a plutôt été reconduit aux bureaux du service national des renseignements (BSR) » précise-t-il.
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Les Imbonerakure vs les jeunes de Kanyosha
Les Imbonerakure se regardent avec les jeunes de Kanyosha en chiens de faïence. Nous sommes à la 8ème avenue Kanyosha, à 11h.
Deux camps sont parfaitement tranchés dans la commune urbaine de Kanyosha. Les Imbonerakure sont positionnés à la 8ème avenue, à un endroit communément appelé « kw’Iriba ». Les jeunes de l’opposition, eux, habitent le reste des avenues. Ils se sont rencontrés à la 7ème avenue, où ils s’apprêtent à attaquer, gourdins et pierres à la main. Ils sont nombreux, décidés et en colère. L’un d’entre eux lance : « Que ceux qui ne veulent pas venir se battre à nos côtés restent tranquillement chez eux. Mais ne vous plaignez pas si les Imbonerakure vous attaquent ce soir. »
Ces jeunes de l’opposition accusent l’administrateur de déposer des Imbonerakure armés de gourdins et de grenades. Mais en arrivant sur place, Iwacu trouvera les deux clans face à face. Ils essaient de trouver un terrain d’entente. Le leader de ces Imbonerakure s’adresse posément au leader des jeunes de l’opposition : « Vous voyez bien que nous ne sommes pas armés. Et en temps normal, on joue ensemble au foot. Alors, à quoi bon nous entretuer ? »
On soulignera qu’un véhicule de marque Hilux, identifié comme celui du service national des renseignements, tournait en rond entre la 6ème et la 7ème avenue. Une entente de paix fragile semble avoir pris le pas sur l’envie de s’affronter chez les deux camps.
Kinanira et Musaga: les manifs aux prises avec la police
11h : Les jeunes manifestants opposés à la troisième candidature du président Nkurunziza se sont levés tôt ce matin pour bloquer certains axes. A Kinanira, à la 15ème avenue, la route ne passait pas, de jeunes gens avaient déjà érigés des barricades, une fumée noire se dégageait, les pneus ont brûlé toute la nuit. Non loin de là, une carcasse de la partie arrière d’un camion calciné barrait la route, les deux pneus étaient en flamme.
La police et l’armée tentent, depuis ce matin, de dégager ces axes, mais ces jeunes manifestants remettent les barricades. Et c’est la même scène à Musaga où les jeunes manifestants et la police se livrent à un jeu de cache-cache. Aussitôt que les grosses pierres et les pneus en flamme sont enlevés, les jeunes manifestants les remettent en place. Et la police riposte en tirant des gaz lacrymogènes.
Mais des tirs sporadiques et des explosions de grenades continuent à se faire entendre dans la partie sud de la capitale.
10h50
Pierre Claver Mbonimpa devant le parquet
La police va bientôt présenter Pierre Claver Mbonimpa devant l’officier du ministère public. Sera-t-il libéré ou écroué ?
Kanyosha : 5ème ; 6ème, 7ème avenues. Les manifestants sont aux prises avec des Imbonerakure armés de gourdins.
Mutakura : L’armée déployée sur le terrain demande aux manifestants d’enlever les barricades sur la chaussée. Ces derniers s’exécutent de gaité de cœur.
Cibitoke : carcasse de véhicules brûlée à la jonction Avenue dite « Kanyoni » et la 12ème avenue. La police fait face aux manifestants.
Ngagara. Pneus brûlés.
Nyakabiga : Jet de grenade. Deux policiers blessés et des arrestations. Tir de gaz lacrymogènes.
Musaga : L’armée priée de déguerpir pour laisser la police opérer. Le ministre de la Défense et celui de la Sécurité Publique sont sur les lieux.
10h 30. ISA: Un compromis temporaire est trouvé. Il est décidé que le commissaire régional parte avec 4 représentants pour s’enquérir de la situation des étudiants arrêtés. Toutefois, les étudiants restent au bord de la RN15 en attendant le retour de leurs camarades.
Entre temps, dans la ville de Gitega se remarque un important dispositif de policiers et militaires
10h 00. Gitega/ISA : Les étudiants sont dans la route RN15. Ils refusent de retourner dans le Campus tant qu’une dizaine des leurs, arrêtés ce matin, ne sont pas libérés. Des négociations sont encore avec le commissaire régional Centre-Est
Nyakabiga : 8h 30. Barricades dans les rues. Pneus brûlés. Les jeunes courent dans les rues scandant des slogans contre le troisième mandat.
Musaga et Gasekebuye : 8h 15. Barricades dans les rues.
Cibitoke : 8h. Barricades au pont Nyabagere.
Kanyosha : 8h 10.pneus brûlés dans les rues.
Jabe : 6 h 30. Avenue de l’Imprimerie dit « Avenue de la Mort » : des pneus brûlés sur la chaussée.
Pierre Claver Mbonimpa au cachot de Jabe
Après rétention aux bureaux du service national des renseignements (SNR), le président de l’Aprodh a passé sa première nuit au cachot de la police judiciaire de Jabe.
>>> Réactions
Isidore Rufyikiri : « Il y a menace et risque d’un génocide »
L’ancien bâtonnier de Bujumbura relève quatre indices d’un génocide que commettrait le pouvoir Cndd-Fdd : l’existence d’une radio de la haine, le Cndd-Fdd qui est un parti-Etat, le pouvoir qui a mis une croix sur la Constitution et d’autres lois et l’existence d’une milice.
Il demande à l’armée de voler au secours du pays notamment en se déployant dans les quartiers et sur les collines.
Audifax Ndabitoreye : « Il faut une force onusienne pour assurer la sécurité des Burundais ».
Agathon Rwasa : « Ce ne sont pas des manifestations à caractère ethnique », dixit le président des « Fnl indépendants » et leaders de la coalition des indépendants « Abigenga Mizero y’Abarundi ».
8h00 : Sur le parking du quartier 6 en commune urbaine de Ngagara, une quinzaine de bus OTRACO sont pris d’assaut par des gens avec des bagages. Ils s’engouffrent par tous les moyens dans les véhicules bombés, dans une atmosphère de fuite ou de sauve-qui-peut.
7h 40 : Sur le pont qui entre dans la commune urbaine de Cibitoke après la congrégation des Clarisses, des barricades commencent à être érigées.
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La nuit de lundi à mardi
Lycée Gitega (Ex ENG), Les élèves n’ont pas dormi de la nuit. Ils craignaient des attaques des gens venus de l’extérieur. Ce matin, ils ont refusé d’entrer en classe. Certains ont fait leurs valises, ils commencent à rentrer chez eux.
Ko mutaradushirirako ico MAGGY BARANKITSE yashikirije kw’IFUBWA RYA NEPOMUSCENE w’imynaka 15 YAGANDAGUWE N’IGIPOLISI ca NKURUNZIZA MU MYIYEREKANO i Bujumbura. Amenyesha icese, ko ikigo Shalom kizofasha mw’ifuba ry’ico kibondo cishwe ataco kizira ,amaziko akazoba kuri uno wa 30 Ndamukiza, imisa ikazobera kw’isengero Saint-Joseph, gusezera ubwa nyuma ico kibondo akaba ari ku bitaro ROI KHALED igihe c’isaha zibiri (8h a.m) za mu Gatondo.
Novuga ko ari une EXCELLENTE OCCASION de soutenir ce jeune victime, ku BASHIGIKIYE kandi BAKUNDA AMAHORO na DEMOKARASI boooooooose !!! Iyoba ari ibishoboka bagasiga banditse ku mva yiwe aya majambo: « Martyr pour la Paix et la Démocratie». Ababishoboye bogenda bitwaje même des pancartes zanditseko ayo majambo nyene.
Merci à Maggy et à la Maison Shalom !!!
Chers amis reporters d’Iwacu,
Chers lecteurs d’Iwacu,
Il se passe des choses très graves pour notre pays mais la lecture et/ou la manière de rapporter les événements mériterait une certaine attention ou du moins un regard critique et constructif.
Au regard des évéenements, il y a des gentils manifestants et des méchants policiers, amalgame en plus que des Interahamwe sont à l’oeuvre au Burundi. C’est grave de rapporter ça.
D’une part, tout observateur averti se rend compte que c’est plus la jeunesse désœuvrée qui est dans la rue. Les commanditaires restent en retrait. Qui dit Interahamwe sousentend forcément les forces du mal, non pas contre le peuple burundais mais contre les Tutsi si l’on se rappelle d eleur idéologie au Rwanda. Tout le monde le sait qu’il existe des nostalgiques de l’ancien système qui n’hesiteraient pas à semer ce genre de rumeur pour faire comprendre à l’opinion que les Tutsi sont en danger au Burundi…
Faisons très attention chers amis. On sait comme allumer le feu mais l’éteindre est autre chose…
Le troisième mandat est illégal et le peuple a le droit de dire non…mais de grace, n’instrumentaliser pas la jeunesse, ne chercher pas à ethniser la chose. Oui à un combat politique et dans l’éthique! Oui à l’expression libre mais avec déontologie et ethique
Meilleure compréhension.
Ndagushimiye Jean Pierre Ayuhu de ton intervention. Tu dis la vérité Pure et simple à comprendre. C’est quoi qui tu avant la Kalchinicov? C’est la désinformation. Souvenez-vous ce qu’on disait d’Irak en 2003. C’est les journaliste qui diffusaient n.importe quoi.
Aujourd’hui les journalistes au burundi, en France, Au Canada désinforment la communauté nationale et internationale en diffusant des rumeurs ou des informations déséquilibrées qui ne font qu’empirer la situation fragile. À quoi va mener cette pratique? L’avenir nous le dira. Je le et je redis même si iwacu censure mes interventions, c’est 93 qui est revenu. Imbonerakure=Iboro=Interahamwe d’après ce qu’on est entrain de vivre au burundi.
Exemple : un jeune Burundais né au Rwanda et de nationalité francaise a été tabassé à Mutakura par des jeunes tutsi l’accusant que c’était un interahamwe. Pourquoi? Parce qu’il est hutu et parlait le Kinyarwanda. Vous les médias vous avez un role à jouer dans l’avenir et le bien des barundi. Chercher des information équilibrées, va à l’intérieur dis-nous ce qui se passe de bien la bas et non toujours tendre le micro à une minorité qui est entrain de manifester. Merci aux burundais qui a compris le malheur que veut l’ennemi.
Ne tombez pas dans le piège des nostalgiques. Hutu et Tutsi de paix appellez ces déviants pour qu’ils abandonnent leurs plan macable.
Abaharanira agateka km abana murih? A bari mwibarabara nkabose nabana.jewe ngira nitwarire amashirahamwe aharanira agateka km abana! @@
Avril 1972, l’état burundais a organisé des massacres des centaines de milliers de burundais. La mémoire collective s’en souvient sous le nom d’Ikiza. Tout ceci parce que l’autorité de l’époque, avide et gourmande jusqu’à perdre la raison, voulait régner sans partage. Avril 2015, l’avidité et la gourmandise de certains nous amènent droit dans le mur.
Analyser la ceinture du policier à la Karachi, elle ne ressemble pas à celle portée par les autres policiers ?????
Le type en tenue bleue foncee est un Interahamwe, demandez maître Rufyikiri, il en a les preuves.
Des revendications legitimes tournent progressivement à la carricature tellement on veut apitoyer la « communaute internationale ». Un Interahamwe par ci, des FDLR par là, un genocide imminent, renvoi des troupes burundaises de Somalie, patati patata, encore et encore.
Quelle est la finalite de tout cela, chers compatriotes?
Faut -il attendre quelque chose de la cour constitutionnel burundais ?????? Que le peuple reste débout.
J’ ose esperer, même si c’ est presque un rêve, que la cour constitutionnelle va sauver le Burundi en lisant/disant le Droit.
L’ espoir fait vivre:)
Si par contre elle confirme la légalité de cette candidature de plus, elle aura montré que la population ne devra compter que sur elle-même et que la lutte doit continuer.
Il ne faut rien attendre de cette injustice Burundaise. Ces gens marchent tjrs pour les gouvernements en place. La justice :connaît pas. La cour constitutionnelle n aura pas le courage de dire la justice. J espère me tromper . Courage pour tous ceux qui luttent pour la démocratie. L alternance est un des piliers indispensables pour la démocratie. Pas d alternance pas de démocratie.
ABAVUYEYI TURIYAMIRIJE IMIGUMUKO, DUSHIGIKIYE UMWUMVIKANO.TURASAVYE ABARIKO BARAGUMURA ABANA BACU KO BOHAGARIKA.Ku bana bacu namwe turabasavye mwibuke ko twabatwaye inda turabavyara, twongera turabakuza gushika aho mugeze ubu.Twebwe aba MAMANS bantu turatuntujwe n’ umutima no kubona mugenda muagataha bunyama kubera ugukoresha n abafise ivyo bagamije mu ma politike.Mwibuke ko iterambere ryanyu ritazova mu migumukuko, ariko ruzova mu kwicara hamwe mukumvikana ku gateka kanyu, ak abavyeyi banyu n’ ak’ igihugu cose.
Kwizina ry’ aba MAMANS barajwe ishinga n ukuburabuzwa kw’ibibondo vyabo
Ziane
Zian
Ndumva impuhwe zawe, ariko abana bacu ntibariko baragumuka, c’est un cris de detresse bariko barakoba. Za Cibitoke, babasanze munzu barabica. Ntibariko baragumuka. Barasagirijwe n’ibinyamasuka. Gumana abo rwawe hafi. Ariko abana bakuze nk’abo turiko turabona barafise uburenganzira cane bwo guserura akababaro. no gukoma induru kuko barakubiswe. Uraja urarunguruka, nayahandi
imbona kure n’interahamwe bari muri twebwe, baragustinda murabo bana.
Hewe vuga uti kwizina ryanje…..abana bacu nibo bariko barishura ubugaba nubukunzi bwinda bwa ba vyeyi babo.
Rwasa ne sera jamais président ,il n’a jamais eu de vision ni stratégie politique d’ailleurs il n’est plus populaire qu’on le croit.
Il a été dépossédé du parti sans bouger d’un pouce et bizarrement sans réaction des soi disant vrais militants a la base .Les grands leaders sacrifient leur vie pour la patrie ,le parti. Ce sont des discours vides qui cachent bien sa peur.Ce qui se passe actuellement est une occasion en or qu’il ne devrait rater pour rien au monde devant l’histoire.
En tout cas ,s’il rate cette occasion qu’il fasse une croix a jamais sur la politique même en 2020 il ne le pourra plus. En outre il sera considéré comme le Tschisekedi burundais.
Resservez a-propos d’Agathon Rwasa. Le seul qui ne peut plus régner sur le Burundi est celui qui doit partir, celui qui n’a plus droit d’être candidat. Sinon la nécessite pour que Rwasa remporte les présidentielles est la neutralité de la CENI. Quand aux électeurs d’Agathon, nous y sommes. Soit tranquille alors, nous ne sommes partis nul part, nous avons survécu.
@Mwezi Cypress
Ok mais je m’interroge ou vous etes puisque invisibles?En outre ,pour que la ceni soit neutre il faut au prealabre que celui qui doit partir degage des lieux.C’est le defi qu’il vous faut relever.Et tu sais tres bien que ce n’est pas le dialogue qui va resoudre le probleme.C’est par la force de la rue qui va mettre les points sur les i. Inevitablement.
RWASA WEWE CECEKA IVYAWE TWARABIMENYE MBEGA UBWO BWOBA UFITIYE AB A DD UBONA BUZOKUGEZAHE? AYO MA DISCOURS VIDE YAREKE URYAME OK?
Les étudiants et élèves de Gitega sont menacés par des élément de police, la population devrait protéger les fils et filles de notre nation