Un accord de financement a été signé, ce vendredi 19 septembre, à Rome, entre Odette Kayitesi, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage et Michel Mordasini, vice-président du FIDA.
Deux accords de don, l’un d’1 million USD, l’autre de 30 millions USD, selon un communique de presse. Le fonds est géré par le Fida pour la mise en cours du Programme national pour la sécurité alimentaire et le développement rural.
Il va couvrir deux régions Imbo et Kumoso avec un coût total de 57,9 millions USD. Il est cofinancé par le Fonds de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs du pétrole) pour le développement international avec un prêt de 20 millions USD. Il y aura aussi une contribution du gouvernement burundais.
Ce programme cible au moins 225.000 personnes. Il renforcera les infrastructures hydro-agricoles au niveau des marais et des plaines et désenclavera les zones de production.
Il permettra également de développer et de structurer les filières du riz et du lait, d’appuyer la diversification de la production, d’améliorer la situation nutritionnelle des collectivités rurales, etc. 50% des bénéficiaires devront être des femmes et 30% des jeunes, notamment des orphelins.
En outre, les investissements pour ce programme aideront à créer des emplois dans les unités de décorticage et des mini-rizeries, et également dans les centres de collecte du lait, signale ledit communique. Son exécution est confiée au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage du Burundi.
À sa clôture, on s’attend au développement et à la réhabilitation de 2. 470 hectares de marais et de plaines. Ce qui contribuera à l’augmentation de la production rizicole de près de 5.000 tonnes par an. Aussi, avec la distribution de vaches laitières et de génisses aux bénéficiaires, la quantité de lait autoconsommée augmentera de 17. 500 litre par an, et la quantité commercialisée ou transformée de lait sera aussi d’au moins 17. 500 litres par an. Le programme est étalé sur une période de six ans.
La pauvreté, une pire réalité au Burundi
Ce communique signale que malgré la croissance économique positive au cours de la dernière décennie, la pauvreté reste une réalité au Burundi. En effet, la malnutrition chronique touche 58% des enfants de moins 5 ans et l’indice de la faim s’établissait à 38,8 % en 2013. Bien que les 90 % de la population dépendent de l’agriculture, souligne-t-il, les investissements agricoles restent faibles, même s’ils sont passés de 2% en 2010 à 7 % en 2011 et 11 % en 2012.
Il faut noter que depuis 1979, le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) a financé dix projets et programmes au Burundi. Ce communique précise que le coût total est de 430,8 millions de dollars américains, dont 148,6 dollars de ses propres ressources. 496.820 ménages en ont profité sur le territoire national.
Felicitation Madame la Ministre!
Si le Burundi avait des hommes et femmes attaché(es) à Dieu, Incorruptibles, ennemis de la cupidité, intègre notre pays dirait aurevoir à la famine.
Des millions d’euros et de dollars sont sans cesse donnés pour secourir le peuple lambda burundais, mais hélas,…l’aménagement des marrais laisse à désirer, l’engrais chimique n’arrive point, s’il arrive c’est soit en retard ou en quantité insuffisante, les lacs se dessèchent ,…!
Ayons pitié du misérable peuple lambda sinon la malédiction nous surprendra.
Pour améliorer la situation alimentaire des dirigeants DD. Eux n’ont pas de problème. Leur alimentation est déjà améliorée!!!
C’est dommage que toutes ses aides n’arrive jamais au petit peuple. je pense qu’il faut que les institution internationale cesse de travailler avec les voleurs du peuple. Il faut trouver une autre stratégie si l’on souhaite réellement appuyer le peuple.
Toutes les aides du FIDA bénéficient directement aux populations bénéficiaires. Pour s’ en rendre compte, il faut visiter le terrain et les sites avec les projets FIDA. Il y a lieu de féliciter le Burundi et le FIDA pour l’ excellent travail fait, raison pour laquelle l’ équipe Burundi-FIDA continue à mobiliser des partenaires et des fonds pour le développement de l’ agriculture et la lutte contre la pauvreté rurale. Je suggère que les projets FIDA fassent chaque année une journée portes ouvertes. Le FIDA est unique dans son approche, son ciblage et la qualité de ses équipes de projets, grâce aux recrutements sans complaisance.
Un ami du Burundi