Le ministère chargé du Transport a lancé officiellement les activités de la société Van Transport avec 30 bus qui vont assurer le transport en commun urbain. Les citadins se disent soulagés.
30 bus sur 50 annoncés de la société Van Transport ont débuté les activités de transport en commun urbain ce lundi 8 août. Les cérémonies de lancement officiel ont été organisées sur le parking desservant les quartiers nord de la ville de Bujumbura.
Selon Marie-Chantal Nijimbere, ministre chargée du Transport, ces nouveaux bus vont pallier le problème des files indiennes des passagers qui s’observent au centre-ville jusque dans des heures avancées.
Elle a salué les efforts fournis par les investisseurs pour faciliter le transport en commun. Pour elle, ces bus s’ajoutent sur un parc automobile existant mais restent insuffisants. Elle a lancé un appel à d’autres investisseurs à s’impliquer pour servir le pays et la sous-région.
Jimmy Hatangimana, maire de la ville s’est dit satisfait de cet apport de la société Van Transport. Il a invité les citadins de changer certaines attitudes comme des bagarres lors de monter dans le bus. « Il y a d’autres bus qui sont en route. Les anciens bus vont être délocalisés vers l’intérieur du pays », a-t-il précisé.
Frank Pacini, directeur gérant de la Société Van Transport a demandé au gouvernement de rendre disponible le carburant car la pénurie actuelle paralyse le secteur du transport. Pour lui, cette société ne peut pas remplir ses missions sans carburant. Il a également suggéré que cette nouvelle société ait son propre parking.
Des passagers sur le parking ont salué cette initiative. Ils espèrent que les longues files d’attente sur les parkings vont diminuer. « Pour monter dans les bus, il fallait au moins passer une heure à faire la queue. Peut-être que la situation va s’améliorer. C’est un ouf de soulagement », s’est réjoui Jeanne Kabura.
Pour sa part, Joseph Ndayisenga reste pessimiste suite au manque de carburant. « Ces bus de Van Transport ne consomment pas de l’eau. Comment espérer que la situation va se décanter ? La seule solution viable c’est de rendre disponible le carburant car avant la pénurie qui s’éternise, on n’avait pas de problème de déplacement ».
Certains chauffeurs de minibus et convoyeurs craignent de perdre leur travail à cause de cette nouvelle société. Ils demandent une régulation claire pour ne pas privilégier certains et discriminer les autres.
Mais tous reviennent sur la pénurie du carburant. « Ce qui cause tous ces problèmes est le manque de carburant. Quand cette question sera résolue, la situation se renormalisera d’elle-même ».
izo ni bus zamutama wo mugasekebuye nta na document zikeneye
« … Les anciens bus vont être délocalisés vers l’intérieur du pays… » ! Les chauffeurs et leurs familles aussi !!!
« Ce qui cause tous ces problèmes est le manque de carburant. Quand cette question sera résolue, la situation se renormalisera d’elle-même » !!! Il ne faut pas se voiler la face.