Lundi 04 novembre 2024

Politique

26ème journée des manifestations

21/05/2015 8
Un sauve-qui peut des militants
Un sauve-qui peut des militants

Uprona : Jabe, un meeting empêché à coups de pierres

Vers 17h. Dans l’après midi de ce jeudi 21 mai, dans la commune urbaine de Bwiza, quartier Jabe, où le parti Uprona, aile de Concilie Nibigira, qui est en pleine campagne électorale, devait animer un meeting. A quelques mètres de l’Eglise Vivante de Jabe, un groupe de manifestants qui avait érigé une barricade tout près du lieu appelé communément « Mutoyi », a commencé à lancer des pierres. Les policiers ont tiré en l’air pour stopper ces manifestants, en vain. Le véhicule double-cabine, qui portait des hauts parleurs, s’est arrêté. Il s’en est suivi un sauve-qui peut. Des mamans, des jeunes, … arborant des t-shirts à l’effigie du Prince Louis Rwagasore. Les uns se sont abrités dans les ateliers bordant la route, d’autres ont fait demi-tour pour regagner le boulevard du peuple murundi. Même les hautes autorités issues du parti Uprona n’ont pas été épargnées. Prosper Bazombanza, 1er vice-président de la République, Gérard Nduwayo, le candidat du parti aux présidentielles, Tharcice Nkezabahizi, ministre en charge de la Communication, etc. Le 1er vice-président a été obligé de monter dans sa voiture et pour rebrousser chemin. Beaucoup de militantes ont été récupérées après le cafouillage par les militaires et remises aux membres du parti Uprona.

16h24. Un pick-up rempli de policiers arrive sur les lieux et tire pour disperser les rares manifestants restés sur place après l’arrivée des militaires de la présidence qui n’ont fait qu’éteindre le feu.

15h57. Des militaires gardant la présidence sont à l’avenue de l’université après que les manifestants ont incendié un poteau de la société de communication Vietel à moins de 500 m de la présidence.

Les manifestants ont réussi à placer un immense container en travers de l’avenue de l’Université
Les manifestants ont réussi à placer un immense container en travers de l’avenue de l’Université

15h20. Les manifestants ont réussi à placer un immense container en travers de l’avenue de l’Université, au niveau de l’alimentation Goshen. Quelques mètres plus loin, des poteaux de la compagnie de téléphonie mobile Viettel ont été incendies.

Croix Rouge : deux personnes tuées, une à Ngagara et une autre à Musaga

12h. La Croix Rouge confirme et déplore la mort d’une personne à Ngagara. C’était lors des affrontements entre les manifestants et les policiers sur le Bld Buconyori vers 11 heures. Ces manifestants étaient à moins de 50 mètres du Palais des Congrès de Kigobe, les ministres nouvellement nommés étaient en pleines cérémonies de prestation de serment quand la police a ouvert le feu pour disperser ces manifestants.

La personne tuée vers 11 heures à Musaga, tout près de l’église Sainte Anne, était le cordonnier bien connu du quartier. Il est estropié et son handicap ne lui a pas permis de prendre ses jambes au cou comme les autres manifestants qui ont détalé quand la police a ouvert le feu.

Il était assis à sa place habituelle au bord de la route mais quand il a vu les manifestants courir à toutes jambes, il a fait de même. Et c’est là qu’il a reçu une balle en plein dos. Il est mort sur le champ.
Alexis Manirakiza, porte-parole de la Croix Rouge confirme la mort de cet homme et dresse un bilan de 24 blessés et un militaire tué à Nyakabiga dans la journée de ce mercredi.

Les Manifestants arrivent en ville et la police les pourchasse
Les Manifestants arrivent en ville et la police les pourchasse

Deux manifestants arrêtés dans le quartier INSS

11h30. Ils étaient parmi le groupe de manifestants en débandade dans le quartier INSS après avoir tenté une percée en ville. Ces manifestants étaient déjà au niveau du supermarché Dimitri quand la police les a dispersés créant un remue-ménage en plein centre ville. Les véhicules roulaient à tombeau ouvert, les sens uniques n’étaient plus respectés. Les klaxons étaient assourdissants.

Manifs : une percée au centre-ville

11h15. Cafouillage total au centre ville. Les voitures des particuliers, les bus, les motos, les gens courent de part et d’autre aux alentours du Palais des Arts et de la Culture. Les bus quittent leur parking. Plusieurs policiers accourent vers le supermarché Dimitri. C’est la stupéfaction, les gens se demandent ce qui se passe. Il se trouve que les manifestants venus de Bwiza, de Jabe et de Nyakabiga avaient atteint le centre ville. Ils sont cependant tout de suite dispersés par la police qui les bloque juste en face de chez Dimitri. Les manifestants rebroussent chemin en voyant un camion anti-émeute venir à leur poursuite.

11h30. Les policiers évacuent l’avenue de la Victoire. Ils somment les gens de fermer leurs magasins et de rentrer. Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette avenue qui était assez agitée à la seconde d’avant, se désertifie la seconde qui suit.

Quelques minutes après, deux jeunes femmes sont passées à tabac par ces mêmes policiers, devant la société de téléphonie mobile Leo. L’une d’elles devient méconnaissable car, ayant reçu des coups au visage. D’après ces deux femmes, elles étaient juste de passage en ville, difficile donc d’imaginer pourquoi elles auraient été violentées.
Signalons que cela se passe juste au moment où était prévue une manifestation des femmes au centre ville afin de prier pour le pays. Mais celle-ci avait pris du retard.

Mutakura 12ème avenue barrée
Mutakura 12ème avenue barrée

Mutakura et Ngagara : des barricades

10h25. Des pierres et des troncs d’arbre font office de barricades sur la 12ème avenue du quartier Mutakura. Cette route qui mène à l’aéroport international de Bujumbura est désormais condamnée.

Même scenario aussi sur le Bld. de l’Afrique à Ngagara. Les barricades sur celui-ci ont été érigées en un temps record après des affrontements entre manifestants et policiers. Ces derniers ont tiré à balles réelles sur la foule. Des tirs ont aussi retenti dans les quartiers 4 et 5 de Ngagara, à moins d’un kilomètre du parlement.

Les escouades de la BSPI et d’autres éléments de la police sont à l’œuvre dans ce quartier. Les militaires, en retrait, ne jouent que le rôle d’observateurs, n’intervenant en faveur d’aucun des deux camps opposés. Au cours des affrontements, un manifestant a été arrêté par les policiers et emmené manu militari dans un véhicule à vitres teintées.

L'avenue de l'Université a changé de look
L’avenue de l’Université a changé de look

Bwiza et Jabe: des barricades sur l’axe principal

Les policiers et les militaires s’étaient employés ce mercredi à dégager cette route pavée mais peine perdue, ce jeudi matin les barricades faites de grosses pierres de pneus en flamme étaient visibles et les manifestants scandaient déjà leurs slogans contre la candidature du président Nkurunziza au troisième mandat. Les forces de l’ordre étaient sur l’avenue de l’Université pour empêcher ces manifestants de s’engager sur cet axe.

Nyakabiga : présence militaire renforcée

C’est devenu une habitude, ce sont les coups de sifflet qui réveillent les habitants de cette commune. Les manifestants tentaient déjà tôt ce matin d’ériger des barricades et d’empêcher certains fonctionnaires à se rendre à leur service. Quelques manifestants occupaient des postes avancés sur l’avenue de la République, séparant Nyakabiga I et II, pour scruter l’arrivée des Forces de l’ordre.

Kibenga-Lac : des barricades pour obliger les fonctionnaires à rester à la maison

Sortir de ce quartier pour se rendre en ville relève d’un parcours du combattant. Il faut des détours et des négociations pour trouver une brèche mais ce n’est pas toujours évident. Plusieurs véhicules ont dû rebrousser chemin ce matin. Les barricades sont érigées à l’aube et ne sont pas à première vue gardées. Les quelques jeunes qui surveillent de loin ces barricades n’acceptent de dégager la route à moitié que pour laisser passer des véhicules militaires ou de la police. Aussitôt partis, ces jeunes gens remettent les grosses pierres leur place et s’éclipsent.

Kiremba: des manifestants descendent dans la rue

Cette localité se trouvant à plus ou moins 5 Km du chef lieu de la province Bururi au sud du Burundi s’est réveillé sous un bruit assourdissant de coups de sifflet ponctués de slogans contre la candidature du Président Nkurunziza au troisième mandat. Leur manifestation n’a pas fait long feu, la police les a vite dispersés.

Forum des lecteurs d'Iwacu

8 réactions
  1. Kirinyota

    Izo mbonerakure za Concilia iyo bava nta mutima bafise. Ati meeting!! ils n’ont pas honte.

  2. Iratabara

    Non ,trop c’est trop ,il faut que la famille NKURUNZIZA sache une chose,même si sa femme est pasteur ,sa famille n’est pas encore au Ciel ,Dieu a dit que même un animal qui tue une personne doit subir des conséquences .NKURUNZIZA oubli vite comment Dieu a intervenu dans la brousse(au maquis) ,parfois les gens se trompent en pensant que la réussite dépendra de l’effort humain mais si l’éternel ne réalise pas les projets de l’homme c;est l’échec qui gagne.

    Les Burundais, soyons courages Dieu est encore vivant et il vivra toujours,c;est qui est très alarmant c’est de voir le président d’un Pays qui applaudisse la mort de son peuple. Je parie que si NKURUNZIZA laisse périr les Burundais Dieu laissera périr sa famille.
    J’insiste sur cela parce que je sais que NKURUNZIZA ou sa femme comprenne bien comment Dieu a puni pharaon suite a la haine que son dernier manifeste envers le peuple d’Israël.

  3. Gondwanais Lamda

    Moi Gondwanais Lamda suis aussi un véritable Mugumyabanga du CNDD FDD. J’ai vu la dictature s’installer au sein de notre parti, depuis le congres de Ngagara quand on voulait nous imposer la nomination des représentant du parti a la base et que nous avons crie haut et fort NON’. Je suis aussi un orphelin de 1972. Monsieur le Président arrêtez de massacrer les burundais. Ils ont le droit de vous dire haut et fort que ce troisième mandat est inconstitutionnel. Sachez le même après une année même deux ce mandat restera inconstitutionnel si vous y arrivez bien sure ce dont je doute. La Belgique vient de suspendre l’aide au Burundi, avec quoi allez vous payer les salaires des enseignants? des médecins? bientôt on va te renvoyer les militaires et les policiers en missions a l’étranger…. Aimes tu vraiment ce pays???? même la majorité des généraux issus du CNDD-FDD ont pris le large, bonjour déséquilibre dans la chaîne de commandement au niveau de l’armée????????

  4. Theus Nahaga

    Non, Mr Nkurunziza, la sécurité ne règne pas au Burundi. Votre police tire à balle réelle, votre police tue des gens non-armés. Au mieux cela se nomme bavure, au pire cela constitue un crime, une faute. Mr Nkurunziza ces gens que vous tuez ou faites tuer sont des Burundais qui ne sont pas d’accord avec vous mais cela n’est pas un crime. Nous vous le disons haut et fort, votre vision du Burundi n’est pas la seule possible, d’autres Burundais ont le droit, voire même, le devoir de proposer une autre vision Burundi sans qu’on envoie la police les canarder.
    Mr Nkurunziza, vous avez grandi avec, en toile de fond, la bêtise de Micombero qui crut assurer la sécurité des Tutsi en faisant massacrer par son armée des Hutu innocents. Ce crime fut notre cauchemare, nous qui sommes grandis sur les décombre de 1972. Vous nous avez imposé votre rébellion et nous avons subi la destruction de nos faible infrastructures, la mort des gens qui nous étaient chers, la morts des gens qui comme vous nous racontaient qu’ils se battaient pour la libération de notre peuple, la destruction de notre tissue social. Tout cela nous a fatigué de vous, de tous ceux qui croient que notre pays ne peut envisager l’avenir qu’après des massacres, que nous ne pouvons jamais vivre qu’en nous essuyant des larmes que nous pleurons à la dérobée.
    Mr Nkurunziza, nous sommes fatigués de ne plus espérer que de pouvoir enterrer les nôtres, car, souvent, nous avons le malheur de nous voir dérober leur cadavre. Nous sommes fatigués de voir notre jeunesse croupir dans la misère et n’avoir d’autre perspective que la fuite de notre pays, laissant derrière elle la désolation et allant vers un avenir des plus incertains. Nous sommes fatigués de voir les mêmes têtes raconter les mêmes histoires alors que notre jeunesse veut l’alternance afin de voir si leur histoire ne pourrait pas être racontée autrement, que par des propos incohérents, par des trémoussements dans je ne sais quelle chapelle, de je ne sais quelle religion, qui raconte je ne sais que Dieu.
    Nous sommes fatigués et avons honte de cette police qui rançonne les gens dans les rues de nos villes et sur les routes et les sentiers de nos campagnes. Nous sommes fatigués de nos écoles sans enseignants. Nous sommes fatigués de nos hôpitaux sans médecin ni médicament pour soulager les malades. Nous sommes fatigués de voir que la poste ne fonctionne plus. Nous sommes fatigués des bureaux des services de l’Etat qui sont vides aux heures du travail.
    Mr Nkurunziza, le geste qui marqua votre entrée en fonction fut le Falcon présidentiel vendu au rabais. Vous avez organisé un simulacre de putch et organisé la torture de gens qui n’avaient absolument rien fait. On a eu des exécutions extrajudiciaires.
    Mr Nkurunziza nous sommes fatigues de vos fantaisies dans l’interprétation de nos textes fondamentaux. La Constitution dit bien deux mandats de cinq années. L’article qui vous donne des ailes ne fait que préciser les modalités électorales: suffrage universel dans les conditions normales, le parlement dans des conditions exceptionnelles, comme ce fut les cas en 2005. Mr Nkurunziza nous sommes fatigués de vos intimidations chaque fois qu’on vous contredit. La Cour Constitutionnelle a été mise sous pression. Cette cours a coulé, cette cours a fait naufrage. Un jour on apprendra les détails de cette triste histoire qui s’ajoute à la liste des malheurs de notre pays, une liste qui commence à être trop longue même pour les Burundais, le peuple le plus lent du monde.
    Mr Nkurunziza cela n’est pas une liste exhaustive des raisons de notre fatigue, notre fatigue de vous et de votre clique.
    La paix ne règne nulle part au Burundi. Les quartiers de Bujumbura sont juste les endroits où la maladie se fait voir. La maladie est profonde et elle atteint toutes les couches de la population mêmes les plus résignés des Burundais ne veulent plus de vous. Ils ne savent pas comment vous le dire, ils vous ont envoyé leurs Evêques en émissaire. Les Evêques catholiques vous l’ont dit et comme moi vous savez très bien que ces gens sont très bien informés sur la pensée intime de ces pauvres gens des campagnes.
    Les gens des campagnes du nord qui vont guca ingero de l’autre côté de la Kanyaru et qui subissent le mépris des douaniers Rwandais savent qu’un autre leadership est possible. Les commerçants qui traitent avec le Rwanda savent que quand on se présente dans un service rwandais, les choses sont traitées vite avec professionnalisme sans des dessous de table. On arrive, on reçoit la liste des documents à mettre dans le dossier et une fois le dossier complet. L’administration décide vite et en accord simple et total avec la loi. Pas de cris pas de courses inutiles. Ces gens savent qu’un autre leadership est possible et que nous avons perdu 10 années à vous voir en extase dans les prières, à vous voir jouer au football, perdre votre temps dans des travaux communautaires dérisoires au lieu d’aller à votre bureau suivre les dossiers pour savoir comment aider les Burundais á investir leur bien, leur force, leur savoir pour se forger un avenir. Nous avons perdu dix ans parce que vos policiers qui rançonnent, vos services publics marqués par un absentéisme devenu chronique, l’amateurisme de vos équipes successives n’ont fait qu’éloigner les investisseurs du Burundi.
    Mr Nkurunziza, comprenez-le bien, nous sommes fatigués de vous et de votre clique. Prenez votre retraite elle vous met hors des problèmes matériels qui sont notre lot quotidien, mais de grâce laissez-nous choisir un autre leadership. Vous avez eu vos deux mandats qui sont pour nous des années perdues. Il n’est pas certain que nous trouverons un leadership plus efficace que vous et votre clique, mais nous voulons tenter la chance avec d’autres gens. Nous, le peuple le plus triste du monde, le peuple le plus lent du monde nous vous le disons en face et sachez-le bien désormais, cette parole nous ne la retirerons pas. Vous et votre clique, Turabateye ivyatsi.
    Vous allez parcourir le pays et vous faire acclamer par les imbonerakure, votre milice de claqueurs et des coups bas. Vous allez bourrer les urnes dont vous sortirez vainqueur avec un score soviétique. Vous comptez après venir nous dire que vous avez été élu par le peuple et que nous devons retourner á la maison et attendre cinq années pour assister de nouveau aux mêmes grimaces. Vous comptez sur vos policiers et vos imbonerakure et surtout sur la faim pour nous réduire. Mais voyez-vous, il se pourrait que vous ayez tort. Nous pouvons faire preuve d’une résistance qui vous surprendra, cela d’autant plus que Burundi sous vous n’est plus pour nous vivable. Alors la faim nous l’assumerons. Quant à vos policiers, vous pouvez les jeter sur nous, nous n’avons pas d’armes et ils pourront tirer. On verra si, après avoir tué 100, 1000, 10.000 personnes des nôtres, la voix de leur conscience ne rappellera à ces policiers que nous tuer pourrait constituer un problème pour eux, individuellement et collectivement comme corporation, et qu’ils auront un jour à devoir l’affronter sans vous pour les défendre. Peut-être qu’à cet instant de retour en arrière, alors chaque policier réfléchira peut-être deux fois avant de nous canarder. Il se souviendra que devant le tribunal on ne parlera pas de policiers ni de forces de l’ordre mais de Jean, de Kanyoni, de Hussein…. Verrai-je ce jour tant rêvé ? Je ne le sais pas, je suis monté sur la montagne et je vois que le jour finira par se lever.

  5. KAMITI

    Vous comprendrez pourquoi le sous-équipement peut aider les dirigeants : dans ce cas -ci, la ruralité aggrave la situation. Finalement, le rural de Muziye ne sais pas ce qui se passe chez son concitoyen de Buhonga. Le dirigeant le sait !!! Les quartiers de Bujumbura représente quelle proportion de la population ? Mais attention, le pouvoir est à Bujumbura aussi et c’est là qu’il faut le prendre.

  6. kazatsa

    Vos reporters sur place tardent à nous faire parvenir des nouvelles sur terrain ( faute à la redaction ou manque du matériel???), voulez -vous améliorer la qualité de vos services?

  7. Mana, tabara Uburundi. Nkurunziza aramaze abana bawe , Mana.
    Oh, Bon Dieu, délivre ton pays de cette tyrannie de Nkurunziza.
    Oh, God, may you deliver the country from the tyranny of Nkurunziza.

    I am LOLOLO, Umugumyabanga, Christian and active member of the CNDD-FDD

    • kiki

      Mana uri mwijuru ndakweretse ugwo gwaruka ruriko rupfa , kora uko ushoboye babe abanyuma uduhe amahoro uko uyatanga ni wewe ubizi, dukukre mu buja yezu, tujabutse.
      gendera piter NKURUNZIZA ndagusavye utibagiye abo ba police

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