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Politique

26ème anniversaire de l’assassinat de Melchior Ndadaye : Une vérité et non une manipulation

22/10/2019 Commentaires fermés sur 26ème anniversaire de l’assassinat de Melchior Ndadaye : Une vérité et non une manipulation
26ème anniversaire de l’assassinat de Melchior Ndadaye : Une vérité et non une manipulation
La femme de Feu Melchior Ndadaye recueille devant sa tombe

«Un Burundi nouveau où les droits de l’Homme sont respectés. Un pays dans lequel même un démuni se vante que même s’il est petit, il a sa propre maison. Tel était le rêve de feu Melchior Ndadaye, ancien président du Burundi», a indiqué Mgr Gervais Banshimiyubusa, dans son homélie.

Le 21 octobre de chaque année, le Burundi commémore l’assassinat de feu Melchior Ndadaye, premier président démocratiquement élu. Les cérémonies marquant ces activités ont commencé par une messe célébrée à la cathédrale Régina Mundi.

« Avec un rêve d’un Burundi nouveau, où les droits humains sont respectés, où chaque personne jouit d’une liberté d’expression, Melchior Ndadaye a été assassiné avant de montrer le vrai visage du pays dont ’il rêvait », indique l’archevêque Banshimiyubusa.

Il est 11h et demie, le couple présidentiel arrive. Une bruine a fait que la suite du programme soit repoussée d’une heure. Les cérémonies ont vu la participation de différents ambassadeurs, des cadres de l’armée burundaise et ceux de la police nationale. Laurence Ndadaye, l’épouse de feu Melchior Ndadaye, elle aussi, était présente.

Après la lecture de sa biographie, le couple présidentiel a procédé au dépôt des gerbes de fleurs sur la tombe de feu Melchior Ndadaye et celui du martyr inconnu des événements de 1993 et a été suivi par Mme Laurence Ndadaye dont la tristesse se lisait sur le visage.

Les cérémonies se sont clôturées par le discours de président Melchior Ndadaye, prononcé le 1er juin 1993 lors de son investiture.

Le silence, l’affaire des manipulateurs

«Et 26 ans après, il n’y a aucune vérité établie suffisamment connue. Vous trouvez cela normal pour un pays qui préparer un avenir», se demande Sylvestre Ntibantunganya, ancien président du Burundi.

D’après lui, nous sommes dans une phase de véritable transition entre les générations : celle qui a des responsabilités sur le passé douloureux et une nouvelle génération qui n’a rien à se reprocher.

«Nous avons le devoir de dire la vérité de manière qu’il ne soit plus possible qu’il y ait des manipulateurs», ajoute Sylvestre Ntibantunganya.
‘’Le silence étant l’affaire des manipulateurs’’, l’ancien président demande que la vérité soit recherchée le plus possible.

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