Le 20 juin de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale des refugiés. Une journée qui arrive alors que le Burundi traverse une crise qui a commencé depuis avril 2015. «Au Burundi, nous avons des personnes qui se sont réfugiés, à cause de la crise, dans les pays voisins comme la Tanzanie, Rwanda, RDC et Ouganda. Maintenant, ils atteignent le nombre de 265.000 », indique Abel Mbilinyi, représentant du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) au Burundi. Plus au moins 60.000 réfugiés vivent au Burundi, poursuit-il, et la majorité est de nationalité congolaise.
Abel Mbilinyi souligne qu’il y a dans le monde plus 60 millions de réfugiés. «Malheureusement, aujourd’hui, il y a plus de personnes qui quittent leurs pays pour différentes raisons.»
Selon Bernard Ntwari, chargé de communication au HCR, des Burundais commencent à rentrer surtout en provenance de la Tanzanie. «C’est pour cela que nous avons ouvert un nouveau bureau à Makamba pour pouvoir faire le suivi et le monitoring afin de pouvoir les assister.» Toutefois, il souligne qu’ils n’ont pas encore de chiffres exacts comme ceux des départs.
La célébration de cette journée se déroulera le 20 juin dans tous les 4 camps que compte le Burundi. Au niveau national, les cérémonies seront organisées au Camp de Kavumu dans la province de Cankuzo.
Signalons que le HCR a lancé une campagne pour susciter et promouvoir une solidarité aux réfugiés. Une pétition en ligne demande aux gouvernements d’assurer que chaque enfant réfugié soit scolarisé, que chaque famille réfugiée puisse vivre en lieu sûr et que chaque réfugié puisse travailler ou acquérir de nouvelles compétences afin de contribuer au développement de sa communauté. Cette pétition sera remise au siège des Nations-unies avant l’Assemblée générale prévue le 19 septembre prochain.