La capitale économique Bujumbura abritera le 31 octobre le 23ème sommet des chefs d’états et de gouvernements du COMESA, le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe. Une belle occasion pour faires des affaires, des rencontres, souligne la ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme.
La Ministre Marie-Chantal Nijimbere a mis un accent sur l’importance de cette communauté économique composée aujourd’hui de 21 pays membres. Un groupement régional qui a vu le jour en 1981 sous le nom de la ZEP, la Zone d’Échange Préférentiel pour devenir en décembre 1994, le COMESA.
En marge de ce sommet, d’autres activités y sont prévues notamment, le business forum le 28 octobre et un conseil des ministres en charge de la coopération et des affaires étrangères des états membres du COMESA.
Les objectifs de ce traité visent à réaliser une croissance accrue et un développement durable des Etats membres, promouvoir les secteurs susceptibles de relever le niveau de développement des états membres, relever la croissance économique et la transformation structurée des Etats membres, créer un environnement propice aux affaires et aux investissements des Etats membres, promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité des Etats, a-t-elle tenu à préciser.
Parmi les projets réalisés par le Burundi, figurent le mécanisme d’appui à l’intégration régional où le Burundi a bénéficié de la facilité d’ajustement du COMESA pour compenser les recettes dues à la mise en œuvre des programmes de libéralisation économique.
Il y a aussi le soutien d’exécution du programme d’intégration dans la région du COMESA et ces fonds ont permis la réalisation du projet ASCEDONIA à l’OBR et le guichet unique créé de l’ADB à travers le mécanisme d’appui à l’intégration régionale, et le renforcement de la capacité du BBN, le Bureau burundais de normalisation.
La ministre a indiqué que le Burundi a déjà soumis ses projets des services prioritaires entre autres, les services de communication, les services financiers, les services touristiques. Il a aussi soumis les projets dans le 2ème cycle des négociations pour les trois secteurs qui sont le commerce, la construction et l’ingénierie.
Le régime commercial simplifié comme l’indique Mme Marie-Chantal Nijimbere permet aux moyens et petits commerçants œuvrant dans le commerce transfrontalier à avoir des faciliter en termes d’infrastructure et en facilitation du commerce sur les frontières.
Un projet financé par la Banque mondiale en hauteur de 80 millions de dollars est né du régime commercial simplifié pour faciliter le commerce dans la région des grands lacs et dans ce même projet sera lancé à la frontière de Gatumba le 30 octobre 2024. C’est pour la facilitation du commerce frontalier entre le Burundi et la République Démocratique du Congo.
Le Burundi a également signé l’accord de la zone de libre-échange tripartite entre la SADEC, le COMESA et l’EAC, ce qui a renforcé l’intégration car plus de 70% du commerce intra africain s’effectue dans cette tripartite.
Le Burundi fait partie des pays qui utilisent le logiciel pour faciliter l’échange électronique des données des états membres de la COMESA. Le pays également utilise la carte jaune du COMESA, a fait savoir la Ministre Marie-Chantal Nijimbere.
Elle a souligné que les défis ne manquent pas dans cette grande communauté, et que spécifiquement le Burundi connaît une balance commerciale déficitaires. Pour la ministre du Commerce, ce sommet sera le moment opportun de partage d’expérience avec les autres états.
Quid du retour de la Banque de la ZEP à BUJUMBURA?