Huit partis politiques de l’opposition demandent au médiateur dans la crise burundaise en même temps président en exercice de l’EAC de prendre des sanctions contre Bujumbura. C’est à deux jours du Sommet des chefs d’Etat de la Communauté Est-africaine.
Dans une lettre adressée à Yoweri Museveni ce mardi 29 janvier, les leaders de ces partis, dont certains ayant récemment fait défection du Cnared, craignent le recours à la voie armée.
«Le pouvoir en place au Burundi, a par son absence au 5ème et dernier round organisé du 24 au 29 octobre 2018 ferme définitivement cette perspective d’une solution négociée à cette crise».
Les signataires sont Léonard Nyangoma, Léonidas Hatungimana, Alexis Sinduhije, Jean-Bosco Ndayikengurukiye, Charles Nditije, Jérémie Minani, Chauvineau Mugwengezo et Prosper Nzobambona, président du parti NADDEBU.