Lourd bilan humain contenu dans le rapport semestriel 2013 présenté ce weekend, à Bujumbura, par la Ligue burundaise des droits de l’homme Iteka.
« Les conflits fonciers, le banditisme, l’intolérance politique, les problèmes familiaux… sont à la base de ces assassinats », selon ce rapport. Dans la plupart des fois, souligne-t-il, les criminels ne sont pas identifiés et une fois identifiés, « ce sont des groupes des bandits armés collaborant quelques fois avec certains policiers ‘’égarés’’. » Quant à la torture, il précise que les auteurs sont des agents de la police, de l’armée et de l’administration.
Le même rapport signale qu’un climat malsain a caractérisé cette période entre les partis de l’opposition et les administratifs où par exemple, le parti Sahwanya Frodebu a accusé le Cndd-Fdd d’utiliser les Imbonerakure pour obstruer les activités des autres partis.
La liberté à la presse a aussi été violée. C’est l’exemple de la fermeture injuste le 30 mai 2013 par le Conseil national de la communication (CNC) du site du Journal Iwacu durant 30 jours et l’adoption et la promulgation de la nouvelle loi liberticide sur la presse le 4 juin 2013.
D’autres délits ont été répertoriés. Ce rapport évoque 262 cas de viols et 90 cas de violences domestiques. Selon cette organisation, les victimes ont un âge compris entre 3 ans et 15 ans et les auteurs sont des adultes en déphasage avec les normes sociales, des policiers et des militaires.
Qu’en est-il des droits de 2ème génération ?
Il s’agit des droits sociaux et économiques dits aussi ‘’droits-créances’’ ou ‘’ droits sur l’Etat’’ selon le rapport. Actuellement, indique le même rapport, les spécialistes parlent d’un marasme économique au Burundi : « Classé à la 185ème position en 2012 par le rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur les indices de développement humain, le Burundi était à la 169ème en 2010 sur 187 pays. Et le taux national de la pauvreté oscille entre 67% et 70% et le Burundi a une densité moyenne de 300hab. /km2. »
Alors que le pays pourrait réduire le taux de pauvreté de 67% et 45 %, d’après ce rapport, le taux de malnutrition chronique est de 58% alors que l’objectif était d’aller à moins de 17,5%.
Quant au droit à la santé, précise-t-il, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande au moins l’affectation de 15% du budget, le Burundi est encore à 11%. Par ailleurs, le Burundi est à 1 médecin pour 20.000 habitants, alors que l’OMS recommande 1 pour 10.000.
Ce rapport déplore que malgré la construction des écoles, les enseignants restent insuffisants. Et le phénomène d’abandons scolaires s’accélère : 32.178 dont 15.259 filles au primaire dans neufs provinces et au secondaire, la Ligue Iteka dénombrant 6103 dont 1.761 filles dans sept provinces pour des raisons diverses : « Pauvreté, grossesses non désirées, mariages précoces, maladies prolongées … »
Face à cette situation, la Ligue burundaise des droits de l’Homme Iteka formule des recommandations. Au gouvernement, il lui demande de mettre fin à l’impunité, de créer un environnement favorable à l’ouverture de l’espace publique et politique et sanctionner sévèrement les auteurs des violences sexuelles. Et à la communauté internationale, de suivre de près l’évolution sociopolitique du pays et de continuer à appuyer le Burundi dans ses efforts de sortir de la crise sociopolitique et dans ses programmes de développement. Cette ligue demande à la société civile de continuer à contribuer dans l’édification d’un Etat de droit, etc.
Kandi aho wosanga uwo mu dd avuga ivyo vy’amoko ari muri bamwe birigwa baragandagura bene wabo. Ico yomenya nuko les temps ont changé, il faut évoluer au niveau des idées pour ne plus comparer 1972 à 2013. Ligue iteka abarundi barayizi, na Ndadaye yarayibayemwo, ivyo vyiyumviro vy’igihimbiri ntuze urabijanayo. si tu veux être l’avocat du diable de 2013, cherchez des arguments massus.
aho wewe barekebavu aho udendevye iki? Uvuze iki? Uri muto mumutwe kabisa
181 personnes tuees, 301 blessees et 32 cas de torture sur les six premiers mois de 2013.
Combiens de personnes tuees et blessees et combien de cas de torture les six premiers mois de 1972?
Vous allez dire que la ligue iteka n’existait pas encore.
Et les trois derniers mois de 1993 ?
Ico nico cishe iyi reta NDD,ngo na kera barica,na kera bariba,abantu baciyumvira nkawe kabisa sindabumva
Ushaka kuvuga ko kera batatikije inganda rero?