Les missions du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef en anglais) de défendre les droits des enfants, d’aider à répondre à leurs besoins essentiels et de favoriser leur plein épanouissement, ont été réalisées avec satisfaction. C’est ce que constatent l’agence onusienne, ses partenaires et le gouvernement burundais, lors d’un atelier d’évaluation du plan de travail de l’Unicef, ce 27 octobre, à l’hôtel Source du Nil.
<doc1792|left>Ce plan s’inscrit dans le cadre d’un programme de coopération entre l’Unicef et le Burundi. Il s’échelonne sur 4 ans : de 2010 à 2014. Pour cette année, Souleymane Diabate, représentant a. i de l’Unicef au Burundi, affirme que des progrès ont été enregistrés dans la promotion des droits de l’enfant et de la femme : « Un véritable système de protection des enfants les plus vulnérables et une amélioration de l’accès à l’éducation des enfants rapatriés ont été mis en place », précise-t-il.
Il donne ici, l’exemple d’un avant-projet de code de protection de l’enfant déjà élaboré et d’ un autre relatif à une loi spécifique sur les violences basées sur le genre finalisé et soumis au gouvernement du Burundi aux fins d’adoption, etc. Dans le secteur de l’éducation de base, l’Unicef se réjouit d’avoir construit 54 salles de classes, 9 blocs administratifs, 18 blocs de 6 latrines en plus de 1620 bancs pupitres pour élèves et 63 tables et chaises pour enseignant, etc.
Sur le plan de la santé et nutrition, l’agence prend en charge 2165 enfants mal-nourris, et 29,8% des enfants nés des mères porteurs du VIH-SIDA sont sous prophylaxie ARV grâce à l’Unicef.
Du côté des partenaires de l’Unicef, Donatien Nyambirigi, directeur général du CIEP (Centre d’Information, Éducation et Communication en matière de population et développement) affirme aussi que les réalisations de l’Unicef sont très importantes de part ses appuis à l’Etat du Burundi : « L’Unicef soutien beaucoup le gouvernement du Burundi dans ses programmes de protéger les droits de l’enfant. Il aide les enfants dans la scolarisation en leur donnant par exemple du matériel scolaire, il y en a même ceux qui reçoivent de la nourriture, etc. »
Malgré toutes ces réalisations, l’Unicef remarque qu’il reste beaucoup à faire. D’après lui, 58% des enfants souffrent de la malnutrition chronique, 16% des enfants de moins de 5ans meurent encore des maladies diarrhéiques suite à un accès inadéquat à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement.