Le gouvernement burundais a annoncé le bilan officiel de 104 personnes touchées par des éclats de grenades. « Deux personnes ont succombé aux blessures, plus de 50 ont été soignées avant de rentrer chez elles. Le gros de patients est actuellement soigné à l’hôpital Prince Régent Charles » a déclaré le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni. Il s’est rendu ce mardi au chevet des victimes se trouvant à cet hôpital au lendemain de deux attaques simultanées qui ont eu lieu à Bujumbura. Un jet de grenade a été lancé à l’ex-marché central et un autre au quartier Jabe ce lundi.
Le premier ministre Bunyoni parle « d’actes terroristes commis par des inciviques qui sont chèrement payés pour déstabiliser notre pays et démontrer que notre pays connaît une insécurité afin que ceux qui profitent de cette situation puissent revenir profiter de cette situation pour assouvir leurs intérêts sectaires ».
La primature promet que ces criminels seront poursuivis : « Ces malfaiteurs seront traqués, arrêtés et traduits devant la justice pour répondre de leurs actes ignobles ».
Il promet également que le gouvernement burundais va payer toutes les factures relatives aux soins des victimes. Les patients vulnérables seront assistés par le ministère de la Solidarité.
Plusieurs Burundais ont condamné ces attaques sur les réseaux sociaux.
Sur le compte Twitter, le parti Sahwanya FRODEBU a constaté une recrudescence des attaques aux engins explosifs dans le pays perturbant la quiétude et la sécurité des citoyens. « Les violences ne peuvent en aucun cas être validées comme des voies de revendications politiques sont condamnables et à bannir ».