Depuis la tragédie qui a secoué le pays durant les mois d’avril-mai-juin 1972, rien ou presque n’a été fait pour établir les faits, pour les qualifier et pour ensuite les gérer judiciairement, politiquement, économiquement et même culturellement afin d’aller de l’avant sereinement. Très bientôt un demi-siècle va s’écouler sans qu’aucune enquête nationale n’ait cherché à enquêter sur ce qui s’est réellement passé ((Je ne saurais recommander plus vivement la lecture de l’article suivant sur à peu près le même sujet : René Lemarchand, « Le génocide de 1972 au Burundi »)) . Des centaines de milliers de personnes ont été assassinées, c’est connu. Mais pourquoi ? Par qui ? Dans quelles circonstances ?
Si des chercheurs étrangers ont aidé à débroussailler le terrain ((Je pense notamment aux ouvrages suivants : Melady, T-P, Burundi. The Tragic Years, New York, Orbis, 1974; Lemarchand, R, Burundi : Ethnic Conflict and Genocide, Washington, Wilson Center Press, Cambridge University Press, 1995 ; Lemarchand, R & Martin, D, Selective Genocide in Burundi, London, Minority Right Group, 1973 ; Chrétien, J-P & Dupaquier, J-F, Burundi 1972 : Au bord des génocides, Paris, éditions Karthala, 2007. )) , le travail et la responsabilité d’établir la vérité relève de l’initiative des Burundais eux-mêmes. ((Quelques chercheurs burundais ont eu le mérite d’aborder le sujet, mais leur nombre reste étonnement réduit : Kiraranganya, B, La Vérité sur le Burundi, Sherbrook, éditions Naaman, 1977; Manirakiza, M, Burundi : de la révolution au régionalisme : 1966- 1976, Bruxelles, Le Mât de misaine, 1992 ; Nsanze, A, Burundi. Le Passé au présent. La République contre le peuple : 1966-1993, Nairobi, 1998 ; Kavakure, L, Le Conflit burundais, t. II La Tragédie de 1972, Genève, éditions du Centre Ubuntu, 2002)) Et en premier lieu, il s’agit du devoir de l’état car 1972 a été une tragédie publique et nationale. Elle ne relève en aucun cas du domaine privée. ((Mis à part le Livre Blanc publié pour l’occasion par le pouvoir du président Michel Micombero, je ne suis au courant d’aucun autre texte officiel depuis lors relevant de l’état burundais en dehors de nombreux éditoriaux polémiques lus à la radio nationale ou publiés dans la presse locale gouvernementale !))
Ne nous voilons pas la face, aucun des conflits nationaux profonds n’a trouvé de solution claire et définitive au Burundi non pas depuis l’indépendance en juillet 1962, mais depuis l’assassinat du prince Louis Rwagasore en octobre 1961. Et si les Accords d’Arusha de l’an 2000 ont été signés ((Et Dieu sait le nombre de réserves ayant accompagnées certaines signatures…)) , c’est grâce à la personnalité hors du commun du président Nelson Mandela qui a mobilisé la communauté internationale afin qu’elle exerce une pression sans précédent sur notre classe politique pour qu’elle aboutisse à un pacte. Sans Mandela, nous serions encore à supputer sur l’origine de nos crises et à nous jeter des anathèmes les uns les autres ad nauseam.
Mais les temps changent, les expériences s’accumulent et de nouvelles générations sans complexes surgissent sur la scène politique et civile. En attendant des commissions d’enquête qui ne finissent pas de naître, pourquoi les citoyens de ce pays ne décideraient-ils pas de prendre le taureau par les cornes et commencer à dire ce qu’ils savent, à poser des questions pour savoir ce qu’ils ignorent, à exiger réparation en faveur des victimes burundaises de tous ces meurtres innommables, à traîner en justice les suspects de ces crimes ?
Il ne s’agit pas de lâcher la proie pour l’ombre ; si parler de génocide des Hutu peut conforter certains, c’est bien ; si parler de génocide de Tutsi peut tranquilliser d’autres tant mieux. Mais avant de se battre sur des qualificatifs – qui ont leur importance, je n’en doute pas -, battons-nous d’abord pour que les faits tangibles soient reconnus. Nous serons sortis de cet immobilisme avilissant et aurons honoré notre histoire et surtout nos morts de 1972.
Ni kuki benshibatinya justice!!! Merci monsieur Ngendahayo.
Justice or not justice, life will go on. Those who killed will ever live a life of hell, killing is not safe. Those who pretend to steal our narrative, who are hunting jobs on our sorrow won’t get any. They have betrayed themselves.
So what can I say. Tutsi or hutu we survived and we shall strive against beasts at home and abroad. Our dads were just killed for coltar, for diamonds, for oil and that is it. Today, I can buy my mobile for nothing. Those who killed got trinklets and spent their lifes trying to hide their misdeads, who to blame, come on, our lives were put upside and down for selfish interests, mercedes and commodities.
Please try to build your country and love it because you will never have another country called in this world.Even those who thinks that they are out of it and think that they can destroy through their lies please know that there millions of burundian who are trying to build their lives, trying to make their much better than you left it. I am very ashamed but people by such people who are all the dreaming another shade of blood in our beloved country and many of our compatriotes sacrified their lives thinking about your better living.Ariko abandi murota mwisamburirako nk’impene. Ni muve ibuzimu muje ibuntu nimba munerezwa no guhera mu mahanga ntimwibaze ngo abana banyu bizobanezereza guhera mu mahanga.Mwaqmbutsa niwe yayamaze ati « ukabona umurundi yipfuza kugwa inyuma y’uburundi uwo si umurundi »
Habwirwa icumva hakerekwa ikibona
A bon entendeur salut!
Personne n’ignore la haine de Jean-Marie Ngendahayo envers les tutsi, Aujourd’hui tout le monde prêche la paix en dénonçant la distribution des armes aux imbonerakure par son ex parti CNDD-FDD we ariko yigisha inzigo nkuko yama avyerekana dans ses articles avyura akaboze. Il chôme ariko arondera poste peut être.
Je suis certains que toi-même tu voues une haine inextricable envers quelque communauté de notre patrie. Umusambi uti: « Ndi mwiza »; igikere naco kiti: « Agatima ariko »!
Pour qui te prends-tu, cher compatriote, pour le juger en de si haineux termes. Je suis hutu et Ngendahayo, tutsi ou ganwa, peu m’importe et je ne pense pas qu’il y ait rien qui puisse me lier à lui pour le défendre. Je trouve néanmoins injuste un tel jugement pour quelqu’un qui interroge; s’interroge et se demande d’où pourraient venir les initiatives qui nous aideraient à sortir de cette m… de haine ethnique.
Vraiment du n’importe quoi. Comment est ce qu’il peut avoir une haine envers les Tutsis? Plutot je trouve qu’il adore les Tutsis car il ouvre les yeux a notre generation. Nous refusons d’être prisonniers du passe de certains individus. Je suis responsable de mes actions pas des actions des autres. Vive l’unite entre les Barundis.
@iwacu ou sont mes commentaires ko ntatukanye
Sur Facebook , la publication de l’article de Jean-Marie Ngendahayo, « 1972 – 2014 : 42 ans d’immobilisme » est accompagné d’une photo sélectionnée à dessein et me rend par conséquent dubitatif sur sa neutralité. Son article reflète crument son état d’âme sans aucune ambiguité possible. Juste pour illustrer mon propos par un exemple, il nous recommande, en premier lieu, la lecture de l’article de René Lemarchand, « Le génocide de 1972 au Burundi », dont je me garde , pour manque de cadre, de commenter l’orientation. Remarquons bien que JM Ngendahayo évite soigneusement et je crois bien de façon délibérée de faire référence aux tragédies ayant emporté des Tutsi . Par conséquent, son discours ne me donne pas l’impression de voler très haut. Certains trouverons cela normal, pour un homme politique qu’il a été, ancien cacique du parti Frodebu ayant intégré par la suite le parti Cndd-Fdd au premiers heures du début de la rébellion FDD. Mais au lieu de se contenter d’interpeller ses compatriotes, il devait prêcher par l’exemple en publiant le premiers ce qu’il sait réellement sur cette histoire sombre de notre patrie à tous.
c est pas moi cette publication.
Cher Nahimana,
Le choix de la photo illustrant mon article sur le site de IWACU n’est pas du tout mon choix, mais celui des responsables du site. Il ne faut donc pas me juger sur ce dont je ne suis pas responsible.
Ensuite, je ne cite pas seulement l’article du professeur René Lemarchand, je fais allusion à l’ouvrage collectif de Jean-Pierre Chrétien et Dupaquier. Et je precise que je regretted que les chercheurs étrangers , tous, nous confinent dans cette division ethnique comme si il n’est pas possible nos problèmes autrement.
Enfin, je ne fais allusion à aucune communauté ethnique. Je nous invite à une réflexion thérapeutique et salvatrice à tous. Un jour viendra où, je pourrais donner mes contributions sur le sujet. Pour l’heure, il me semble urgent de pousser tout le monde à s’y preparer en toute sérénité car c’est difficile pour tous et pour chacun. Fraternellement
mbabarira vraiment sijewe nanditse iyo commentaire, sinz’uwakoresheje izina ryanje.
None usaba ikigongwe ciki niyaba atari wewe!?
Iki kibanza nićivyiyumviro sic’abasavyi!
Mr JMN, s’il le juge nécessaire, il est mieux équipé que vous, pour se défendre lui-même très valablement!
Chers « Nahimana », au lieu de vous attaquer a celui qui, lui au moins a pu présenter une idée salvatrice pour notre société et l’avenir de nos enfants, l’heure n’est plus a l’extrémisme et des jugements hâtifs mais plutôt a la réflexion approfondie sur ce qui pourrait faire avancer la société burundaise sur la voie de la réconciliation. Un homme normal et scientifique est celui qui est capable de lire, écouter attentivement les idées des autres, y mettre les siennes et accepter la contradiction la ou il n’a pas raison. Peux-tu répondre a pourquoi la machine tueuse a exécutée des milliers des Hutu et certains Tutsis et Ganwa en 1972, élèves, étudiants, commerçants, paysans, etc sous le regard complaisant de la Communauté nationale Tutsi et internationale et aujourd’hui on ose dire sans honte que des rebelles Mulele avaient attaqué Rumonge et Nyanza-lac et l’armée a maté la rébellion, raison pour laquelle ces milliers des Hutus sont morts. Y-avait-il des rebelles a Muramvya, Cankuzo, Muyinga, Kayanza, Ngozi, etc. ou les tueurs auraient dit qu’il n’existe pas de Tutsi a Ngozi et ailleurs? Un tueurs, un criminel, un assassin n’a pas d’ethnie ou couleur; un crime n’a pas d’appartenance. Ce qui compte est de réfléchir sur comment bannir le crime et les criminels du Burundi et souteir toute action pouvant nous faire sortir de ce bourbier de haine et de responsabilitee collective. Je pense que tu sera content le jour ou on te dira que tu es un « kinywamaraso » parce que ou si tu es Tutsi ou « génocidaire » parce que ou si tu es Hutu. Tourne ta langue et ta plume sept fois avant de réagir. Sinon, bâillonne ta plume.
A Monsieur Jean-Marie NGENDAHAYO,
Merci Monsieur pour cette reflexion. Quelle a a été votre contibution à ce sujet quand vous etiez aux gouvernements du FRODEBU d’abord et du CNDD-FDD ensuite? Merci.
Procès de Nuremberg yabaye kubera abagénocidaires nazis batsinzwe mu ntambara ya kabiri y’isi yose. TPIR ya Arusha yabaye kubera interahamwe hamwe n’abasoda ba Havyalimana Juvénal (b’abaFAR) batsinzwe n’aba FPR bagata bakomoka. Mu gihugu hagasigara ingaruzwamuheto. Abo bashaka lero yuko haba imanza mpanavyaha nziza kandi zishemeye mu Burundi mu gihe gushikubu mu gisirikare gicanze c’Uburundi atacerekana yuko hariho abanesheje abandi mu buryo boshobora gufasha mu gushira mu ngiro ingingo zofatwa na mweniyo sentare rubamba, barihenda caane. Abazungu bacura ivyo birwanisho abasoda n’abapolisi bakoresha nibabishaka bazokwima uruhande rumwe za munitions bace bavuga ngo « ni mugire désarmement nimwanba mushaka yuko tubandanya tubaha imfashanyo ». Ivyo bibaye, nta n’ukwezi kumwe kwohera utagiye ubona Sentare rubamba ihana abagénocidaires bo mu Burundi iciye itangura kubakubita intahe mu gahanga. Kuko uwuhagarikiwe n’ingwe aravoma. None mwiyumvira yuko iyo Hitler atsinda irya ntambara ya kabiri y’isi yose ko aba alliés ataribo baba ubu bitwa abagénocidaires? Mu Burundi nta ba génocidaires baremezwa neza na Loni , kuko intambara zahabereye ntizigeze zinesha igisirikare c’abakomagu( FAB). Kandi umuntu avyihweje neza aba FAB bakoze ahanini ihonyabwenge hamwwe n’ihonyatunga kuko uri umuhutu canke umututsi w’umwirimizi ata diplôme , compte bancaire garni , umuduga canke inzu nziza nta na kimwe bakugira ndetse ubacokojeje. Urumva yuko abari bashamiraniye mu ntambara babaye nk’abakinyi bagize « match nul ». Kuko mu mpande zompi hamwe no mu moko yose, nta ngaruzwamuheto ziraboneka neza mu Burundi ngo zemezwe gucirwa urubanza n’abaziganje.
Excellente reflexion Jean-Marie.
Il est urgent de rassembler les faits, au moins les faits pour commencer. Les ouvrages que tu as cités sont des sources d’information très utiles, ils contiennent beaucoup de faits , relatés et parfois commentés. Mais combien de burundais, y compris parmi les dirigeants, lisent ou ont lu des livres sur l’histoire du Burundi? A mon humbe avis, très peu. Or, je crois que le minimum serait de lire , même feuilleter , René Lemarchand, Marc Manirakiza, Jean-Pierre Chrétien, Melchior Mukuri, Ngayimpenda Evariste, Nsanze Augustin, Mariro Augustin, Kavakure Laurent pour ne citer que ceux-là. Pour aborder un problème et sortir de l’IMMOBILISME, il faut se documenter pour demêler les faits des opinions.
Il ne faut pas oublier que Jean Marie a été parmi les têtes pensantes du FRODEBU de NDADAYE. Il a été parmi les pionniers à combattre les atrocités acharnés contre les intellectuels et les commerçant hutu et ainsi que les tutsi d’antan négligés par leurs soit-disant confrères.
Je pense même que JM est du lignage Ganwa. Normalement un Ganwa est tout homme intègre. C’est pourquoi ceux qui se sentaient ‘tutsi’ haissaient les Ganwa parce que ces derniers sont guidés par la vérité. Même celui qui ne cherche pas à compliquer la vie des autres ou qui vient librement en aide aux autres est surnommé ‘Umuganwa’.
Voilà du moins pourquoi les cupides, ‘ba nsumirinda’ haissaient les Ganwa.
Umuganwa rero ni umuntu atikoroga kandi adakoroga n’abandi afatiye kuco arico cose, yama ari Gahuzamiryango.
Quels sont les objectifs de Jean Marie Ngendahayo? Chaque fois que je tombe sur son article, nsanga ari des histoires zizura akaboze. Abarundi benshi barahindutse, ils ont fini par comprendre que ataho tuzoshirana. Moi, je trouve que les articles de J.M. Ngendahayo dressent les Hutu contre les Tutsi. La fois prochaine, uzogerageze usohore un article sur les massacres de Bugendana, les embuscades de Mageyo, Mubimbi et Kibira.
@Mr Aubin
Cet ancien Ministre devenue journaliste apparently la haine qu il a envers les tutsi ntawutayizi rero cher ami ne soi pa etonne de ces articles et ne reve pa qu il ecrira sur les massacre que vs avez citer!Ce Ngendahayo ndamugereranya na sieur Bambonanira Scorpion seulmnt la difference entre eux nuko celui ci le fait d une facon Intellectuel
n importe quoi
Vyoba vyiza kurusha, mubanje kwanza kwiga neza ingene abakiriho bobaho mw’iteka imbere yokurondera kuboha ababarusha inguvu!
Arrêtez au moins ces tueries, donnez la paix aux citoyens, l’avenir a vos enfants, c’est cela qui est plus urgent aujourd’hui!
Trainer ces gens devant quelle justice? Ce vocabulaire n’est plus utilisé chez nous!
Les gens devraient être réalistes!
Quand on parle des guerres, massacres, génocides, …. Qui n’a pas perdu? Qui?
Parmi tous ces grands poids lourds de la politique burundaise, qui est innocent? Qui? Dis-moi?
Allez, arrêtez Peter, Adolphe, Buyoya, Ntibantunganya, Manwangari, Nyangoma, Ngendahayo, Minani, Rwasa, … Si vous pensez qu’au cours de votre vie, vous verrez tous ces gens en prison, et bien concluez vous- même que votre place est au centre psy de Kamenge!
Dis-moi qui est cet homme puissant, prêt à déposer son arme et te donner ses mains pour les menotter! Tous, tous, nous avons perdu assez! Et on en a marre!
Plutôt, vous ( les gens qui pensent comme ça et non l’auteur) nous empêchez d’avancer!
Je suis pour le pardon et pour l’avenir meilleur!
«Notons cependant que le chiffre de 25 000 rebelles, avancé par les autorités du Burundi, surpasse de beaucoup les estimations les plus fiables, qui ne dépassent pas 4 000» dit Lemarchand, mais avant il avait écrit « La recherche de la vérité est d’autant plus compliquée que de nombreuses zones d’ombre entourent les circonstances des massacres. Nous ne savons pratiquement rien de l’identité des leaders de la rébellion, de leurs bases sociales, du nombre des insurgés, de la participation congolaise, soit-disant « muleliste », à la rébellion.» Pour un chercheur, il est fort, il ne sait pas combien ils étaient, mais il SAIT qu’ils ne dépassaient pas 4000????? D’où est-ce qu’il tire ce chiffre ? Etat-il là pour les compter ?
Or le nombre des rebelles peut expliquer la repression aveugle du pouvoir Hima, et le silence des Tutsis qui ont senti la mort de près. Une autre question est de savoir d’où ces milliers de rebelles sont sortis, d’où est-ce qu’ils ont hebergés en attendant l’attaque, qui les nourrissaient, qui les a armés, qui a livrés les armes, quel système d’information utilisaient-ils, et comme ça on verra si les responsabilités de la psychose ou de la haine ethnique n’est pas partagée.
Merci Jean Marie pour votre analyse et surout pour votre indication qui pourrait guider le travail. Mettons-nous y.
La chase au leopard: on tient conseil;on decide qui va alletr a la battue, on decide qui va aller au devant ou drriere, on decide les chiens a envoyer dans les bosquets….et on part a la chasse;mais voila quand le leopard apparait, tout le monde fuit en commencant par les chiens les plus brave.la verite, chacun a soif de connaitre la verite…mais qui va commencer le processus? Tout le monde a peur car au Burundi qui n’a pas peche par action a peche par omission.!!!!
A J m Ngendahayo, votre article ne souffre d aucune partialité. Mais j aimerais comprendre pourquoi Ntibantunganya, Nayizeye, Nkurunziza n ont jamais voulu traiter cette question ni même celle de l assassinat deNdadaye. Cela va faire bientôt 30 ans. Quel serait l intérêt des hutu dans cette omission? Etre des éternels victimes? Pour quel but?
hat , la reponse est simple. Ces personnes ont peur de retourner le pays dans la violence. Contrairement aux voyoux qui ont assassiné Melchior Ndadaye, en se croiyant en 72, sans penser aux consequences, Ces leaders ont la sagesse de penser à leurs enfants et à toute la Nation. Sans doute, ils sont traumatisé de ce qu’ils ont vécu. Mais j’ai un rêve qu’un jour il y aura une generation (Hutue et Tutsie) qui va juger tous les criminels qui ont Hypotequé l’avenir du pays dans la haine et dans la souffrance. Cette generation se prendra main dans la main et se diront Plus Jamais au Grand JAMAIS au cycle de violence au Burundi.
Mr Kanura , la réponse est peut être sage mais elle a été essayée par Bagaza, Buyoya et autres . Le résultat est que la rancune s est gangrenée faute de justice. 42 ans plus tard on voudrait que ce soient nos enfants ou petits enfants qui règlent le problème. L adage So akwanka ect. Je pense qu’il est temps de juger les criminels de 1972 pour permettre aux gens de faire leurs deuils. Sinon on sera tjrs dans les cycles de violence. Si 42 ans ne suffisent pas , combien de temps va t on attendre? 100 ans?
La justice, le pardon, la réconciliation, la vérité et d’autres termes circulent dans les bouchent des dirigeant depuis Arusha jusqu’à la récente loi sur la CVR. A voir tous ce qui se dit et les tendances actuelles, je déduit simplement que la justice et la vérité ne verront jamais le jour.
la raison que j’avance est que ceux qui savent cette vérité la disent contradictoirement.
(Voir Rutamucero et A Nsanze)
Quand tu essaies de lire quelques ouvrages des Burundais sur les crises ayant frappé le Burundi 1972,1988,1993, tu classes exactement l’auteur selon son appartenance ethnique et cela est très dangereux pour nous qui n’ont pas assisté directement à ces moments douloureux.
Notons également que la généralisation risque de rendre tous les Batutsi ou tous les Bahutu des criminels jusque même ceux qui n’étaient pas encore nés à ces moments.
cette généralisation culpabilise même les innocents et crée un certain écart et des fausses idées dans les esprits des plus jeunes.
Je conseillerait aux personnes qui savent réellement ce qui s’est passé de l’écrire et faire un témoignage sur lequel les jeunes pourront se référer, qui pourra même sortir à titre posthume s’ils craignent les auteurs ou s’ils auraient eux même joué un rôle directement.