A l’occasion de la journée mondiale des pharmaciens, l’Ordre national des pharmaciens fait savoir que leur métier reste moins connu au Burundi. Il demande au gouvernement de mettre en application le projet de mise en place d’un département de pharmacie à l’Université du Burundi.
« 195 membres sont inscrits au sein de l’Ordre national des pharmaciens alors que l’Organisation mondiale de la Santé parle d’au moins un pharmacien pour 10 mille personnes. », a indiqué Désiré Bizimana, président de l’Ordre national des pharmaciens lors d’une conférence de presse, ce 25 septembre.
Entre autres difficultés auxquelles leur métier est confronté, il cite ce manque de pharmaciens suffisants et l’indisponibilité des médicaments. Pour lui, la bonne qualité ou la disponibilité des médicaments doit commencer par la reconnaissance par tous spécialistes des médicaments au Burundi. « C’est un métier noble, qui n’est pas connu par tout le monde mais qui mérite d’être honoré », insiste le président de l’organe qui a pour mission d’assurer le respect de l’éthique et la déontologie des pharmaciens. Et aussitôt M. Bizimana de rappeler que le pharmacien constitue un angle de protection du patient avec le médecin et le laborantin
Selon l’ordre national des pharmaciens, la majorité de ses membres est formée à l’étranger. Au Burundi, indique M. Bizimana, seuls les intermédiaires entre le pharmacien et le patient y sont formés. Néanmoins, il affirme avoir été tenu au courant d’un projet de mise en place d’un département de pharmacie à l’Université du Burundi. Il demande au gouvernement d’associer l’Ordre des pharmaciens dans l’exécution de ce projet et de continuer la formation de tous ceux qui aident dans la délivrance des médicaments au Burundi.