Les manifestants venus de plusieurs quartiers tentent une percée au centre ville
11h45. C’est le mot d’ordre donné par les manifestants depuis ce matin, ils veulent converger vers la ville. Côté sud, les manifestants venus de Kanyosha, de Bujumbura rural se sont regroupés avec ceux de Musaga.
C’est à la première avenue à Musaga que la police a tenté d’arrêter leur mouvement sans succès car ces jeunes manifestants ont progressé. Ils sont signalés au niveau du pont Muha mais un autre groupe est tout près de la Cathédrale Regina Mundi à environ 100 mètres. Un autre groupe a réussi à passer tout près du Sénat. Il se dirige au Monument du soldat inconnu.
Ces manifestants avec des boucliers des policiers
Ces manifestants venus de Musaga, Kanyosha et Bujumbura rural via la RN7 se sont emparés des boucliers des policiers. Ils les arborent fièrement comme des butins de guerre.
Une fumée signalée à l’avenue de la RDC en plein centre ville
Côté Nyakabiga et Bwiza, les jeunes manifestants sont signalés tout près de la Polyclinique centrale. Un groupe a pu se diriger aux environs de l’église hellénique où ils ont brûlé des objets et érigé une sorte de barricade.
Buyenzi s’est levé
11h.Un groupe de jeunes manifestants en commune Buyenzi a été dispersé par la police au niveau da la 5ème avenue. Pour les mater, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes et à de balle réelle. Ces manifestants se sont vite éparpillés. Certains d’entre eux ont réussi à entrer à Bwiza et d’autre à Jabe.
Manifestation des femmes en plein centre ville
Signalons que cette opération s’est effectuée en marge de la manifestation des femmes en plein au centre ville contre la candidature du président Nkurunziza pour un troisième mandat.
Ces ’’braves’’ qui ont eu par après un renfort de plusieurs hommes ont passé plus de 10 minutes à la Place de l’Indépendance où elles ont scandé des slogans invitant le président Nkurunziza à renoncer à son troisième mandat.
Mais elles ont vite été dispersées par la police. Elle a fait recours au camion anti-émeute muni d’un canon à eau. Elles ont tenu bon et résisté. Les policières étaient très actives pour mater cette manifestation. Ce sont elles qui lançaient les gaz lacrymogènes.
L’ancien Sénateur Richard Nimbesha arrêté
10h45. C’est au niveau de l’Odéon Palace que cet ancien sénateur qui a été parmi les premiers à dénoncer la candidature du président Nkurunziza pour un troisième mandat, a été arrêté. Le Commandant de la Police spéciale de roulage qui a procédé à son arrestation l’a brutalisé avant de l’embarquer comme un malfrat au bord de son pick-up.
Avenue de l’Université : affrontements entre les jeunes et les policiers
10h30. Les jeunes manifestants venus de Bwiza s’affrontent avec les policiers. D’un côté ce sont les gaz lacrymogènes et des tirs à balle réelle, et de l’autre des jets de pierre. Ces jeunes manifestants avaient l’objectif d’aller au centre ville en passant en face de l’église Saint Michel, ils étaient déjà au niveau du Journal Ndongozi quand la police a stoppé leur avancée. Elle les a dispersés à coup de gaz lacrymogènes et de tirs à balle réelle.
Ces policiers ont poursuivi ces jeunes jusque dans les enceintes de la Paroisse Saint Michel et de l’Ecole Indépendante. Dans leur fuite, quelques jeunes manifestants s’étaient engouffrés dans des maisons se trouvant sur leur passage.
Nous ne cessons pas de répéter que violer une constitution est anti- démocrate . Ce coup d’état est un mal nécessaire pour aider le peuple Burundais. Si je ne m’abuse il doit avoir une vingtaine de mort pour un individu qui s’entête à violer la constitution. Tous les forces de l’ordre vous êtes là pour garantir la sécurité du peuple et non tuer le peuple pour soutenir un individu hors la loi.
Bravo aux militaires qui soutiennent le coup d’état, ne reculer pas vous avez le soutient du peuple patriote du Burundi.
Quand aux chefs d’état de la sous région vous me faites honte car votre communiquer ne condamne pas le président qui viole les accords et la constitution et vous êtes prêts à condamner le coup d’état qui vient mettre fin à l’aventure du président qui tue pour rester au pouvoir.
Ah, je comprends nous attendons à votre tour et croyez moi l’armée acquise à votre cause ne peut rien contre la détermination d’un peuple. Que Dieu protège tous les peuples en occurrence le peuple du Burundi. Abat les violeurs des constitution.
Mbega, ayo ma gaz lacrymogènes yoyo ntahera ?? dans un pays où on peut être à court de tout même de sang pour sauver des humaines, comment se fait-il que ce gaz lâché sans arrêt depuis plus d’une quinzaine de jours itarahera ….!
Du sang pour sauver les gens, les stocks s’épuisent mais les gaz ou les munitions pour tuer les gens qui ne réclament que le respect des droits, les stocks ne manquent pas. Mais ne nous décourageons pas! ça finira le jour où ivyo birwanisho bizohindukira birasa bene kubikoresha. Et ça commence! za mbonerakure zaturikanwa na grenade!! Noneho mushake mureka mwa ba polices Ntituzoruha ndbarahiye.