Séance particulière pour l’OAG, ce vendredi 24 octobre. L’Observatoire de l’Action Gouvernemental (OAG), avait convié célébrer son 15ème anniversaire. L’occasion de lancer un regard rétrospectif : ce qu’elle doit ou la redevabilité envers ses partenaires.
D’après Espérance Nijembazi, secrétaire général de l’OAG, la redevabilité, ce n’est pas une affaire des seules institutions gouvernementales : « Les associations de la société civile doivent prêcher par l’exemple. »
Godefroid Nshimirimana, président de l’OAG, rappelle les conditions dans lesquelles l’OAG est né, dans un contexte crise politique au Burundi. La tâche n’a pas été facile pour l’OAG. Parfois, déclare M. Nshimirimana, l’OAG comme d’autres organisations de la société civile est assimilé à l’opposition politique : « Faux et archi-faux. Nous sommes l’œil de la population » a lancé le président. Et de rappeler que son organisation a déjà commandité plus d’une centaine de rapports et d’analyses dans tous les domaines auprès des experts et des universitaires : économie, politique, santé, agriculture, etc. : « Ils ont été transmis à qui de droit pour s’en servir. »
« L’OAG prêche par le bon exemple »
« La redevabilité envers ses partenaires, ce n’est pas une chose facile », a dit pour sa part Sylvestre Ntibantunganya, ancien président et sénateur. Il a donné l’exemple du sénat où il vient de passer plus de huit ans : « Même les ministres sont gênés quand ils doivent rendre compte devant les élus du peuple. »
Selon lui, l’OAG est l’une des organisations de la société civile les plus actives et dynamiques. Ce dynamisme, d’après lui, se manifeste à travers la séance de redevabilité organisée à l’occasion du 15ème anniversaire.
Toutefois, M. Ntibantunganya aimerait savoir si les rapports, les analyses de l’OAG aident à améliorer la gouvernance du pays. A ce qu’il sache, le sénat ne se réfère jamais à ces riches documents.
Si ma mémoire est bonne l’OAG est l’organe/observatoire de l’action gouvernementale, c’est-à-dire que les membres formulent des critiques et formulent des recommandations. De par l’appellation et les actions, elle est assimilé au parlement et/ou au sénat, seules institutions légalement constituées pour contrôler l’action du gouvernement, n’est-ce pas? A chacun de porter le jugement qu’il veut mais, elle se comporte systématiquement en opposition à l’action du gouvernement!
Un rapport succinct de cette organisation serait plus parlant mais ceux qui la prennent pour opposition n argumentent guère.