Le ministre de l’Environnement, l’Agriculture et de l’Elevage affirme que les réalisations du premier semestre 2022-2023 en matière de la sécurité alimentaire sont satisfaisantes. Leur objectif aurait été atteint à 85% malgré quelques irrégularités observées ici et là.
C’était dans une conférence de presse tenue ce lundi 16 janvier à Gitega où le ministre de l’Environnement, l’Agriculture et de l’Elevage a présenté les réalisations de son ministère pour ce premier semestre 2022-2023. Parlant des objectifs et des réalisations, Dr Sanctus Niragira a indiqué que son ministère a atteint le niveau satisfaisant. Selon lui, la production agricole a augmenté, sans compromettre l’environnement ; le cheptel ovin et bovin a grandi, les devises provenant des exportations se sont accrues, etc.
« Le taux global des réalisations du premier semestre 2022-2023 est évalué à 85 %. Notre objectif était pour que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent sans compromettre l’environnement ! ». A la question des journalistes sur la hausse des prix sur le marché malgré cette augmentation de la production agricole, il a expliqué que la hausse des prix ne signifie pas que la production a chuté mais plutôt la situation politico-économique mondiale du moment et la surpopulation que connait le Burundi. La réponse serait de produire davantage et ne pas gaspiller la récolte surtout à ne pas céder aux sirènes des commerçants véreux qui veulent tout acheter et le revendre chèrement.
« Ce n’est pas seulement le Burundi qui est confronté à la hausse généralisée des prix. Produisons plus surtout les cultures vivrières pérennes, ne pas gaspiller notre récolte et faisons entrer les devises étrangères par les cultures d’exportation. Cela est le moyen efficace pour endiguer la hausse des prix », a assuré Dr Sanctus Niragira. Pour lutter contre l’insuffisance des engrais agricoles, le ministre Niragira a rappelé que le gouvernement a libéralisé la production et la fourniture de ces intrants et que l’usine de Bugendana en construction pourra épauler l’unique usine FOMI qui existait jusqu’ ici au Burundi.
Des perspectives d’avenir, la liste est longue
Tout en se félicitant de tenir des bases solides, le ministère compte poursuivre la mise en place des centres rayonnement et des centres naisseurs dans toutes les communes, des centres agro-sylvo-pastoraux et développer le volet valorisation post récolte pour minimiser les pertes enregistrées. Maintenir la production agricole à un niveau satisfaisant et mettre en place des mécanismes de son augmentation. Poursuivre la mise en place des stocks stratégiques à travers l’Agence Nationale de Gestion des Stocks de Sécurité Alimentaire (ANAGESSA).
Il en est de même pour les semences où des centres semenciers vont être redynamisés. Des grands et petits ruminants seront distribués en se basant sur la chaîne de solidarité communautaire. Les coopératives collinaires seront accompagnées techniquement dans leur gestion des contributions du gouvernement. Le programme Ewe Burundi Urambaye sera exécuté tous les jeudis de la semaine en vue de protéger l’environnement.
Sur les pas de guide rurema qui ne disait ppas mieux.Umwimbu urenze ko ahubwo dufashe turondre amasoko hanze. Au prochain bilan je pense que M Niragira ne vas pas franchir un autre pas sur les traces de sonbdesormais milliardaire predecesseur en insutant ceux qui n’ont pas où piller les qualifiant de faineants fonctionnaires incapables d’entretenir un potager familial de lengalenga
Que signifie en réalité: « que chaque bouche ait à manger »? Quelle est la fréquence, la quantité et la qualité des nourritures ou repas auxquels on fait allusion. il ne le dit pas. On peut manger 3 fois par jours (idéal), 2 fois par jour (ça va aussi), 1 fois par jour (c’est problématique). Il y en a même qui mange bien ou mal de façon aléatoire: peut-être une fois ou 2 fois aujourd’hui et demain dormir le ventre vide. De toutes les façons on doit manger quelque chose pour rester en vie ou tout simplement survivre. Si non on meurt de faim. Donc quand on dit « que chaque bouche ait à manger » cela reste vrai à coup sûr. Mais cela peut se révéler être un slogan qui sonne faux (un sophisme, je dirais) si on entre dans les détails pour évaluer le niveau de satisfaction de la majorité dans ce domaine de l’alimentation de qualité acceptable ou désirée. Même chose pour « chaque poche ait de l’argent .. »: chaque personne aura bien sûr quelques sous dans sa poche, mais quel montant doit-on avoir dans la poche pour s’estimer à l’abri de l’indigence? Ce sont des questions que nos braves politiciens doivent éclaircir pour sortir du flou.
@Jereve
Je crois que dans le passe j’avais lu quelque part qu’ apres l’independance de la Zambie en 1964, feu president Kenneth Kaunda (1924-2021) souhaitait que chaque citoyen zambien puisse avoir un oeuf et un verre de lait par jour.
(Mais je ne peux plus retrouver la source).
Mr Gacece, s’autoevaluer pousse à une autosatisfaction. Ce serait mieux de se laisser évaluer par les autres qui sont neutres de préférence.
@Don’t worry
Balivernes! Il y a une différence entre annoncer (à l’interne ou à l’externe) le taux de réalisation de ses programmes (auto-évaluation) et se vanter que les programmes choisis, les méthodes de travail et les délais d’exécution étaient les meilleurs (auto-glorification).
On ne confie pas l’exécution des tâches à des firmes d’audit mais on peut leur demander d’évaluer si les programmes, les pratiques et les délais mis en en place sont les plus efficaces. Éventuellement, ces firmes peuvent faire des recommendations de nouveaux programmes et/ou pratiques ou des solutions pour optimiser ceux existants.
Revoyez votre copie!
Le Burundi est au vord de la famine et le ministre se jette des fleurs.
L’explosion des prix des produits agricoles traduit un déséquilibte abyssal entre la demande et l’offre.
Et puis ne donnez pas la morale aux pauvres paysans. La récolte sert à acheter tout ce que le paysan ne produit pas.
Nb. J ai investi des fortunes. le prix d’un l de lait coûte 850 bif alors que les commerçants le vendent à 2500 bif à Bujumbura.
Que faites vous pour aider les producteurs de richesse. C est là où le pays manque de vision. Mvuze juste un seul point
Rien n’empêche un organisme ou un ministère de publier le taux de réalisation ou de réussite de ses programmes. Ne cherchez pas à tourner cela en dérision.
Je crois que les commentateurs ont mal compris ce que veut dire « s’auto-évalue » dans le titre de cet article.
1. Le titre de l’article est:« Quand le ministre s’auto-evalue.
2. Mon commentaire
a). Moi je crois que « que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent… » N’EST QU’UN SLOGAN (populiste?). Lors des fetes de Noel et de Nouvel An, et aujourd’hui meme, il y a nombreuses familles burundaises qui n’ont pas assez de nourriture.
b). Pour evaluer l’action des institutions publiques (et eviter l’auto-glorification?), le Kenya et l’Ouganda ont des Auditor General.
La Tanzanie a le National Audit Office of Tanzania (NAOT).
« PERFORMANCE AUDIT
Section 28 of the Public Audit Act No. 11 of 2008 provides mandate to the Controller and Auditor General to carry-out Performance or Value-for-Money Audit for the purposes of establishing the economy, efficiency and effectiveness of any expenditure or use of public resources by Ministries, Departments and Agencies (MDAs), Local Government Authorities (LGAs) and Public Authorities and other Bodies… »
https://www.nao.go.tz/services
None abahora bavuga ko Mporona ariyo yarifise akarimi yonyene ubishura iki?
@Nabaza
Jewe mbona abarundi tutari dukwiye kuvuga ngo Mporona yagize ibi na biriya hamwe duca tuguma muri auto-glorification mukantu kose dukoze uno musi.
Jewe mbona kohari hakwiye ko umugambwe wose ushitse kubutegetsi i Burundi uba ufise umugambi urashe/vision y’ukungene uzotez’imbere Uburundi. Hanyuma indongozi ataco imariye abarundi n’iterambere ryabo ikegura canke ikirukanwa.
KUBA INDONGOZI, UMUNTU YARI AKWIYE KUBA ASHOBOYE GUTORA INYISHU KUBIBAZO BIHANZE ABARUNDI.
Umunsi wofata ingingo yo kwitoza ijwi ryanje woba arariharuye!
Ijwi ryanje ryoba cash iwawe.
@Nabaza
Urakoze mukuntera intege. Naho ntize ibiraba politike, narigeze kugira iyo ndoto nko mumyaka ya 1980 yoguserukira abaho nturuka kugira ngo bashobore kububakira nk’ibitaro/hopital. Mugabo ubu ibitaro na centres de sante birubakwa mugihugu. Ubu ndisaziye, kandi n’iyo systeme y’iBurundi ya listes bloquees iyo haje amatora, sinzi ko yonyorohera.
Mugabo ndiyumvirako abarundi ntituri ibijuju, tubishizemwo umwete, tugahindura certaines mentalites, igihugu twogiteza imbere.
Abarundi bashaka gutunga, nibemere bafate risques baje muri secteur prive/entreprenariat.