Vendredi 27 décembre 2024

Environnement

1990 à 2010 : la surface couverte de forêts est passée de 11.3% à 6.7 %

20/09/2013 8

Xavier Michon, directeur pays du Programme des Nations Unies pour le Développement au Burundi présentait l’état des lieux ce mardi 17 septembre lors d’un atelier sur les enjeux de la dégradation des sols au Burundi.

Xavier Michon, directeur pays du PNUD au Burundi ©Iwacu
Xavier Michon, directeur pays du PNUD au Burundi ©Iwacu

Avec une telle proportion, la vitesse de déforestation moyenne est de 64 km2 par an : « Si ce rythme de déperdition des forêts est maintenu, le Burundi n’aura plus de forêts dans 29 ans », a-t-il indiqué. Les principaux facteurs du phénomène ? La pression démographique croissante, la déforestation, les feux de brousse, une mauvaise utilisation des terres et la persistance des pratiques agricoles inappropriées ainsi que la surexploitation. Et les conséquences s’annoncent catastrophiques.

Cependant les régions naturelles ne sont pas touchées de la même façon : dans les Mu mirwa (dans les montagnes surplombant la ville de Bujumbura) les pertes consécutives à l’érosion sont aux environs de 100 tonnes par hectare et par an. Dans les dépressions du Kumoso, elles sont estimées à 4 tonnes et 18 tonnes dans le centre du pays.

Par ailleurs, rappelle M. Michon, la dégradation des sols burundais va continuer à aggraver la paupérisation des populations rurales. Elles vont aussi déstructurer l’économie déjà fragile : « Et ses impacts se transforment souvent en insécurité alimentaire, parfois en crise humanitaire, en migrations forcées voire en conflits armés ».

Du côté du gouvernement, les dépenses sont exorbitantes pour faire face aux effets de la dégradation des sols. Procédant au lancement de cet atelier, Déo Guide Rurema, chef de cabinet adjoint du 2ème vice-président de la République a évoqué un montant de 568,6 millions $, ce qui représente le coût global d’investissement dans ce domaine pour une période de 3 ans.
Un défi qui ne peut être combattu, selon le ministre en charge de l’Environnement, qu’en infléchissant la courbe démographique : avec une grande population, les terres se rétrécissent, il n’y a plus des espaces où on peut planter des arbres pour lutter l’érosion par exemple, et on rentre dans un cycle vicieux.

Forum des lecteurs d'Iwacu

8 réactions
  1. Gera

    Gutera ibiti vyari vyiza, yamara bisigaye birimwo politique na corruption ikomeye, guhera kubo hejuru gushika hasi! Kuvyara kurugero, ha sicoroshe, Sebarundi afise bangahe mbe, umenga nawe nyene ntibimworohera kwihangana… ariko rero wewe arafise ico abaha (canke akabaha ama prix ko bakora neza…).

  2. gakobwa

    Weho ntuje ushaka kubuza abahutu kuvyara. Bakubwiye ngo turi muh’ibi? canke birya( nta vyinshi twamenyereye) ni MUH’UTU! kandi ntitwidoga.

  3. B.O.B

    « Quand le dernier arbre sera coupé, le dernier poisson consommé, la dernière source d’eau naturelle empoisonné,…on se rendra compte qu’on ne peut pas manger les billets d’argent »

  4. B.O.B

    Igihugu carapfuye abantu basemerera bapfa ibidafise umutwe namaguru ubu amazi yararenze inkombe reka bagishikaneyo turabe ko turya duhera birigwa barapfa ko tuzobakiza…
    « Les faits ne cessent d’exister juste parce qu’ils sont ignorés »Aldous Huxley

  5. kibwa jean

    Uwo muzungu araruzanye ni ata ruta!!!Wewe wobuza umuhutu kuvyara bigashoboka? J’observe autour de moi les hutu de mon âge(la quarantaine) ont au bas mot 6 à 7 enfants; il faut ajouter à cela le phénomène religieux qui ligote les burundais ces derniers temps, ngo contraceptif ni igicumuro, ngo kurara utabonaye n’umugabo n’icaha, abakizwa 19h baba bashitse mu busaswa et ils y vont comme la nature le veut, et ceci au moins 25 jours/30, none mwagira bizogenda guet? Tira agashambara mutembere au centre ville de Bujumbura autour de 17h 30; 2 femmes sur 6 bategereye bus bose bahegekeye amada; dans les hôpitaux bavyarira dans les couloirs d’attente ect……..Hindura imigenzo, ubu umwa si uw’igihugu ni uwo uwamuvyaye!!! Udafise uburyo bwo kumusomesha ku mugaburira azoba umubandi juste au sortir du fondamentale.
    Twese biraturaba kuko mu gihugu hari ababandi benshi, abashonje benshi !!!!!
    KIbwa

    • Bakara

      Sha Kibwa! Banza utubwire wewe abo ufise ingene bangana hanyuma ubandaye ico cirwa uriko uraduha!!!

  6. Bugesera

    Abantu boose nibijukire kgutera ibiti ,kugabanya imvyaro ,tureke kurima mu mfunzo na Cohoha tuyireke erega ni ibara,,,,twijukire kuvomera no gukurikiza ibiri muri code de l eau none tubaye abande ??abarundi ntituramenya guteganya kazoza ,,leta yo se ??

    • RUGAMABA RUTAGANZWA

      Ati abantu bijukire gutera ibiti? Babitere he ko ata hantu na hamwe hatarimye canke hatari umuhana…? Je l’ai déjà écrit et je le répète encore, politique de limitation des naissances rigoureuse..! Umwana umwe canke babiri maximum ahandi ho haheze ingwano y’amoko ubu hazoza iy’agataka kandi noneho ija yaratanguye..! Iyaba dufise abatware babona kure baba baja baratanguye guhimiriza kuvyara ku rugero mais de la façon la plus sérieuse qui soit…None ngo izija guhona zibura indongozi ibona kure…! Nous allos payer cher, très cher, les erreurs de ceux qui sont censés nous montrer le chemin pour le développement durable…!!!

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