« Nous en avons marre des grèves répétitives. Nous sommes soulagés de reprendre les cours », déclare l’un des étudiants du campus Kamenge.
C’est ce mardi 6 décembre que les étudiants de l’UB ont regagné les amphis après deux semaines de grève. Suite à une opération de représailles, lancée le 19 décembre, par une cinquantaine d’étudiants de l’Iscam (Institut supérieur des cadres militaires) contre ceux de l’UB, ces derniers avaient décidé de suspendre les cours. Ils ont demandé l’identification et la punition des auteurs de cette vendetta. Après concertation avec le rectorat, qui leur a annoncé que 13 étudiants présumés coupables ont été arrêtés et qu’ils seront punis selon le règlement académique (art. 121), les étudiants de l’UB ont ainsi décidé de reprendre les cours.
Le rectorat a également promis de suivre de près les enquêtes qui sont en train d’être menées par une commission d’enquête pour identifier le reste des coupables. Selon Simon-Marie Rurasuma, représentant des étudiants de l’UB, ils ont également été conscients de la perte de temps inestimable occasionnée par cette grève.
Les coupables des représailles seront punis, selon le rectorat de l’UB, conformément à l’article 121 du règlement académique de l’UB qui stipule : « Suivant la gravité des fautes commises…. les sanctions académiques ci-après seront prises à l’encontre des étudiants qui ne seront pas conformes aux prescriptions de l’article précédent :
-le refus de l’inscription à une session d’examens ou l’annulation d’une telle inscription
-l’exclusion de l’Université pendant une ou plusieurs années académiques
-l’exclusion définitive de l’Université.
La cause de cette grève était la fameuse tradition de « KUNYUZURA » non?! pourquoi alors chercher des solutions là où il n’y en a pas? Punir c’est bien mais rien ne dit que l’année prochaine ça ne sera plus le cas! Pourquoi ne pas interdire purement et simplement KUNYUZURA (ou insertion d’après les « poils »). C’est une perte de temps et pour les nouveaux et pour les anciens et pour les prof et pour l’Etat. Puis il y’a toujours eu des grève causées par ces ‘insertions » de nouveaux; donc on tournera toujours en long parce qu’on ne résout pas le problème une foi pour toutes. Est ce que vous saviez que cela n’existe qu’au Burundi seulement?!
On ose espérer que tout ira de mieux en mieux après le départ de Hakiza Gaston. Il figurera parmi les recteurs qui auront bien rempli la mission difficile de « hutiser » la seule université officielle que compte le Burundi. Et ce n’est pas d’ailleurs pour rien qu’il a hérité l’ENA pour y appliquer la même recette!!! Là-bas le travail est facile; il suffira de chasser quelques enseignants tutsi car, du côté personnel et étudiants c’est déjà fait à 99%.
Kibwa
@kibwa jean
Il faut cesser tes propos toxiques!!! D’autant plus que c’est super contagieux!!! Particulièrement dans les Grands-Lacs africains!!!