Hors des camps des réfugiés, la capitale rwandaise abrite aussi beaucoup de Burundais qui ont fui Bujumbura. Même s’ils sont unanimes sur la sécurité et l’ordre qui règnent à Kigali, ils sont de plus en plus inquiets sur la cherté de la vie. Certains pensent déjà à rentrer, ou rêvent d’ailleurs.
« C’est très cher, ceux qui sont venus parmi les premiers ont eu des maisons à un prix plus abordable. Mais plus les gens fuient vers Kigali, plus les loyers montent. » Annick, la trentaine, habite le quartier Kicukiro, depuis le 20 mai 2015.
Avec ses quatre enfants, ils ont fui Gasekebuye, leur quartier dans la commune urbaine de Musaga. Son mari, employé d’une ONG, y est resté et vient les voir régulièrement. Annick a loué une maison de deux chambres, équipée, pour 200.000 Frwa par mois, soit 540.000 Fbu. Elle espérait que ce serait pour un court moment. Mais elle commence à perdre ses illusions. « Je continue à me renseigner pour avoir une maison avec un loyer plus abordable. Sinon je pense à aller vers Kampala, il paraît que là-bas c’est mieux. » Pourtant, cette jeune mère de famille reconnaît que les Rwandais sont plutôt gentils et compatissants avec eux. Ainsi, se souvient-elle, à son arrivée à Kigali, c’est la gérante du restaurant dans lequel ils se sont arrêtés qui l’a aidée à trouver une maison. « C’est comme au marché, quand les gens nous entendent parler kirundi, ils nous vendent à un bon prix. » Une compassion qu’elle rencontre aussi chez la police de roulage, lorsqu’elle grille un feu rouge ou qu’elle dépasse la vitesse réglementaire. « Quand ils voient une plaque du Burundi, les policiers ne nous verbalisent pas et nous laissent repartir gentiment, avec une remarque. »
Face aux prix élevés, de la vie de Kigali, Annick essaie de s’adapter, en achetant certains vivres à Kirundo, à des prix raisonnables. « Ici, 25 kg de ce riz coûtent 24.000 Frwa, alors qu’on en trouve pour 38.000 ou 40.000 Fbu à Kirundo. Un kg de haricots jaunes coûte 1000 Frwa, contre 600 Fbu à Kirundo. » Annick apprécie beaucoup la sécurité, la propreté et l’ordre qui règnent dans la capitale rwandaise.
Claude le chanteur
Rencontré dans le quartier Ku Muhima, Claude, qui habite dans la commune de Ngagara à Bujumbura, est la star d’un club de la place, réputé pour son karaoké. Selon lui, il y a beaucoup de musiciens burundais à Kigali. Certains ont fui l’insécurité grandissante dans la capitale burundaise, d’autres étaient venus bien avant. « Les karaoké étaient devenus quasi inexistants chez nous, sans parler des concerts, à cause des interdictions de l’administration. Certains artistes sont venus ici pour vivre de leur métier, d’autres ont fui. Mon groupe est arrivé après moi, il y en a même un qui est arrivé aujourd’hui. » Ainsi, Kigali abrite certains des artistes burundais les plus populaires, comme Yoya, Sat B, le groupe Peace and Love, etc. Selon Claude, la musique des chanteurs burundais est très appréciée. « Ici, les gens sont plutôt habitués aux chansons rwandaises, classiques. Nos chansons très variées sont alors très aimées. » Il indique que chaque groupe ou chanteur évolue dans des endroits plus ou moins précis. « Moi, par exemple, je suis dans ce club, parfois aussi chez Jules, au quartier Remera. Les Peace and love chantent souvent au Kaizen, dans le quartier Kabeza ». Claude trouve que les artistes sollicités s’en sortent plutôt bien à Kigali : « C’est une ville très agréable à vivre quand on a un travail. »
Même si, admet-il, certaines personnes peuvent être méchantes. « Certains nous traitent de sales réfugiés, ou de lâches qui ne veulent pas se battre pour leur pays. Mais c’est très rare, et ce sont des propos tenus surtout par une ou deux personnes ivres, sinon les gens sont très gentils avec nous. » Claude avoue quand même que certains jeunes burundais sont très fêtards, parce que Kigali est une ville sûre. C’est ainsi qu’une mauvaise réputation leur colle à la peau. Pour lui, certains « Kigaliens » ne comprennent pas comment des réfugiés peuvent se la couler douce.
Brigitte, bonne à Nyamirambo
Des heurts surviennent entre les domestiques burundais et leurs collègues rwandais. Selon Brigitte, bonne à Nyamirambo, les domestiques burundais, notamment ceux venus des camps de réfugiés, acceptent facilement de bas salaires. « A Nyamirambo, c’est normalement entre 20 et 25.000 Frw. Les Burundais convertissent en Fbu et acceptent de travailler pour moins que ça, ce qui ne plaît pas à leurs collègues rwandais », explique-t-elle. Pourtant, ajoute Charles, un chef de ménage dans le même quartier, les domestiques burundais sont plutôt appréciés pour leur politesse, et il est prêt à payer le sien comme un Rwandais.
Janvier, journaliste dans une des radios attaquées et détruites dans la nuit du 13 au 14 mai
Arrivé à Kigali le 24 mai, Janvier passe les dix premiers jours dans un hôtel à 10.000 Frwa la nuit. « Toutes mes économies y sont rapidement passées, notre monnaie étant insignifiante par rapport au Frwa. Comme je devais faire venir ma famille, il me fallait chercher une maison à tout prix, bien que je fusse à sec. » Heureusement, la radio a donné à ses journalistes le salaire de mai, ce qui a permis à Janvier de faire venir sa femme et sa fille. « Avec mon salaire de mai, qui a fondu comme neige au soleil une fois converti en Frwa, j’ai quand même pu louer pour deux mois une maison de deux chambres, non équipée, dans le quartier Kanombe, à 120.000 Frwa par mois. » Janvier se dit que d’ici là, la situation se sera améliorée au Burundi et qu’il va rentrer. Cependant, lui aussi commence à perdre ses illusions et pense déjà à un plan B s’l reçoit le salaire de juin. Janvier salue la solidarité des Rwandais et des Burundais qui sont à Kigali : « Celui qui a de l’argent en prête facilement, tout le monde reconnaît que la vie ici est chère. Mais c’est vraiment l’endroit idéal lorsqu’on veut mettre les siens à l’ abri. » Il remercie aussi ceux qui prennent en charge les autres journalistes qui vivent ensemble, surtout des célibataires, mais il se demande jusqu’à quand cette main va rester tendue.
Albert, activiste de la société civile
« Nous louons à cinq une maison pour 200.000 Frwa par mois. Nous avons dû l’équiper, et nous partageons tous les frais, de la nourriture au domestique. Nous vivons comme des célibataires », raconte Albert, un activiste de la société civile réfugié à Kigali, dans le quartier Kimironko. Il est à Kigali depuis bientôt deux mois. Au début, raconte-t-il, ils ont été pris en charge par leurs partenaires, qui se sont lassés après une semaine. Logés dans un même hôtel, avec d’autres leaders de la société civile burundaise, ils se sont organisés pour vivre à Kigali, une ville très chère, selon Albert. « Certains ne peuvent plus tenir financièrement et préfèrent rentrer malgré les menaces qu’ils courent », raconte-t-il. Il se souvient que, vendredi dernier, un de ses collègues n’a pas pu trouver une place dans un bus pour aller à Bujumbura, tous les véhicules de la compagnie Volcano étant remplis de Burundais qui rentrent. « C’est vraiment difficile de s’en sortir, nous payons deux loyers, ici et à Bujumbura. Vivement que la situation s’améliore chez nous », souhaite Albert. Il reconnaît néanmoins que les Rwandais sont en général aimables avec eux, mais il indique que « certains vendeurs montent les prix quand ils nous entendent parler kirundi. Aujourd’hui, je sais qu’un domestique touche au maximum 20.000 Frwa, mais le nôtre nous en a exigé 50. »
Enregistrement des réfugiés par le HCR, à la Croix Rouge de Kigali, dans le quartier Kacyiru
Le parking est rempli d’une trentaine de véhicules immatriculés au Burundi. Des femmes, des enfants, des jeunes et quelques hommes sont venus se faire enregistrer comme réfugiés au HCR. Il est 11h et, sur du gazon, des enfants et leurs mères prennent un petit encas assis à même le sol. En général, il y règne une ambiance de convivialité. La plupart viennent de Bujumbura, et beaucoup se reconnaissent et se saluent chaleureusement, même s’ils se connaissaient seulement de vue. Cependant, d’autres assurent avoir vu des administratifs frondeurs encore en activité venir se faire enregistrer. « Je cherche le statut de réfugiés surtout pour que les soins des enfants deviennent gratuits, sinon c’est très cher », explique Bosco, un quadragénaire rencontré sur place et qui a fui au Rwanda depuis un mois. Les enregistrements ont commencé le 17 juin et se termineront le 30 du même mois, indique-t-il.
Alors qu’au moins trois cents personnes sont venues se faire enregistrer, lundi 22 juin, Aicha, une jeune maman de deux enfants, originaire de Bwiza, et à Kigali depuis trois semaines, s’étonne qu’il y ait peu de monde. « D’habitude, ils sont plus nombreux, les files commencent très tôt vers 7h du matin. On s’inscrit d’abord pour obtenir un rendez-vous afin de venir se faire enregistrer avec ses enfants, ou seul, trois ou quatre jours après.» Elle aussi veut que ces enfants aient des soins gratuits. « Mais ce serait très bien si le HCR nous envoie au Canada », ne peut-elle s’empêcher d’espérer. Espérance, qui a quitté Jabe depuis bientôt un mois, est convaincue que l’obtention du statut de réfugié lui ouvrira les portes vers le Canada ou l’Australie. « Le HCR nous enverra au Canada ou en Australie, comme il l’a fait pour les Banyamurenge du Burundi, ou les Burundais en Tanzanie. » Mais Bosco ne peut s’empêcher de se moquer d’elle, en lui rappelant combien de temps ça a pris pour les Banyamurenge : « Pourras-tu attendre toutes ces années ? »
D’après les gens rencontrés sur place, des familles viennent exprès de Bujumbura rien que pour se faire enregistrer et repartir après. Une pratique qui n’est pas condamnée par les réfugiés de Kigali. « Tout le monde n’a pas les moyens de faire fuir sa famille à Kigali, certains sont même en train de rentrer alors que la situation là-bas est pire », souligne, magnanime, Bosco. Il ajoute que même des Rwandais se font passer pour des réfugiés burundais, surtout dans les camps, pour avoir des chances d’aller au Canada.
Je ne suis pas une 4G !
Dans un groupe qui est venu se faire enregistrer, un homme avec un mégaphone nourrit les rêves des jeunes filles réfugiées, avec un manque de tact ahurissant. « Ne vous comportez plus mal, n’acceptez plus que de jeunes rwandais vous entraîne dans la débauche pour un peu d’argent, le HCR vous amènera aux Etats-Unis, au Canada et en Australie ! »
Une certaine rumeur a circulé dans Kigali, sur le peu de vertu des jeunes burundaises réfugiées, qui s’offraient facilement et pour peu aux jeunes rwandais, dans l’espoir d’être hébergées. « Certaines l’ont fait, mais c’était des filles qui, même à Bujumbura, avaient des mœurs condamnables. Les fameuses M23 ou autres. Malheureusement, on nous a toutes mises dans le même sac », se désole Anita, une jeune burundaise rencontrée Chez Bienvenu, un bar très fréquenté par les Burundais dans le quartier Remera.
Impunzi irakotesha inzu!!!??? ayo mahera va he?
Ntimuzi impunzi ico arico bana ba mama.
Nibaza ko muzohakura icigwa. ça c’est le fruit de votre ingratitude envers votre propre pays.
Ico umuntu abivye nico yimbura.
Quelle choix à une femme seule avec des enfants ? Cette femme qui a vécu ce qui c´est passé précédemment, qui a vu ses parents ses proches être massacrés. Combien de morts faudra t il encore pour que l´on comprenne la situation ? Ce n´est pas une nouvelle guerre ethnique, bien que c´était la l´espoir de Nkurunziza et de ses sbires. Le massacre des innocents continue. Comment ne pas comprendre ceux qui fuient ceux qui ont survécu les crises et massacres précédents ?
Nibatahe, iwabo w-umuntu hama ari iwabo kandi Igito gitabwa iwabo.
S’ils rêvent rentrer c’est que il y a la paix au Burundi. Murabaza abahunze 1972, 1993 vers la Tanzanie, Rwanda, Tanzania. Mbega uwahunze aba akiganya ivy’ubuzima buzimvye? Arira aho akika umusaya ata rusasu ruri ku mutwe wiwe. Ayo macakubiri mushaka gutwara mu rwanda, Kagame we azobavugutira umuti si bimwe mu Burundi umuntu avuga iryo ashaka. Uwo arota kugaruka yahunze ibihuha.
Umubeshi aranyaruka mugabo ntashika. Imana ntishigikira umubeshi be n’uwitwaza amoko kubera inyungu ziwe.
Juste en passant, les habitants de kigali s’appellent pas Kigaliens, ils sont Kigalois.
Où est passé le Clergé catholique ko umengo hari agacerere ku nyifato idashoboka ya Nkurunziza?
Il y en a ici qui se moquent et condamnent les citoyens qui ont fuient au Rwanda et cela depuis que le chaos que cause le 3eme mandat a commence. Il y en a meme qui en veulent au Rwanda pour les avoir accordes l’asile. Aucun Murundi ne devrait pas le faire. Ces gens ont fuient avec raison. Il ya bel et bien les choses a craindre au Burundi. Il y a les tirs, les mitrailleuses et les imbonerakures qui sement la panique dans le pays et les gens n’en peuvent plus. Il y a les journalists, les activistes des droits de l’homme qui n’ont pas pu tenir face aux menaces de mort permanents du pouvoir. Avoir peur c’est naturel et n’est pas comndanable. Face a un danger, chacun agit de sa facon. Abafise intege nke, abasaza, ab’amagara make doivent se mettre a l’abri . Ces citoyens qui ont fui n’ont pas choisi de fuire et ils n’ignoraient pas les consequences de ne pas vivre chez soi. Vu l’etat des choses au Burundi, le retour n’est pas pour demain. Ils le disent eux-memes . Pour ces gens qui se moquent d’eux, quitter le pays est un signe d’insecurite. Il y a meme des mechants qui veulent les voir souffrir et pensent qu’ils allaient trouver mieux ailleurs. Mais je le repete, un Murundi qui se sent comfortable actuellement je ne sais dans quel coin et qui ne se soucie de rien presentement au Burundi, qu’il prie le bon Dieu et ne pas se moquer des autres. La nature nous reserve des surprises kandi ngo buraca bugacana ayandi. Personne ne pouvait penser que Excellence Rupfikiri, Honorable Ntavyohanyuma, Bucumi et les autres pouvaient fuir les menaces de Nkurunziza.
Abarundi benshi bahunze kubera ibihuha bikwizwa n’ababegereye muntumbero y’uko igihigu kiboneka ko vyose vyayangaye: haravuze za génocide ntaziraba,haravuzwze ibitero vy’imbonerakure ,ntabiraba;haravuzwe interahamwe n’aba FDRL bazotera ,ntabiraba;haravuzwe inkoho n’ibindi birwanisho bitangwa,biboneka muba manifestants bo muri arya ma Quartiers ya Nyakabiga,musaga ,Cibitoke na Ngagara cana cane.
Umutekano urahari mu burundi, no mugisagara ca Bujumbura urahari.Karacamwo rimwe rimwe gusa muri ariya ma Quartiers izo mpunzi zivamwo,aho barasa bagatera ama grénade police,mbere bigashika bakica ababanyi hakaba n’abandi bahitanwa muri iyo mishamirano.Nimubahanure babihebe kuko ni abana banyu, ni abavukanyi banyu,mubabwire bave ibuzimu baje i buntu,hama namwe muhunguke kuko ubuzima bwohanze kn’impunzi bwama buzimye, hanze ni hanze ni hanze,wohabona ugiye muri voyage atari kubayo nk’impuzi.
Mubaze amanyeshure bari bahungiye muri ambassade ya amerika ivyo babagiriye muce mwibaza ko bazobafasha kuja za canada amerika australie n ahandi
Mubaze ama conditions za re installation n umwanya bifata
Nimutahe mureke kurindira ngo hcr izobasha muzorindira amaso ahere mu kirere
Hari umuntu yariko arambwira ngo ni ryambere abona abantu bahunga babanje kurondera passeport laisser passer tuzobona vyose mu Burundi
Grenade amasasi ijoro ryose ukumva ngo nta muntu yapfuye canke ngo hakomeretse ba tatu
Har akantu ni hatera inrwano nyayo
Ngira ntanumwe azosigara
Murabaza abarundi bamaze imyaka irenga 20 mu buhungiro nibaza ko bitaryoshe na mba
C’est intéressant d’apprendre que même des rwandais se font enregistrer dans des camps de réfugiés pour profiter de la réinstallation aux USA, Canada et Australie. Il y’a quelques années un cousin à moi, qui vivait dans les camps de réfugiés à Gikongoro au Rwanda, avait un dossier pour aller au Canada. Quelques jours après les agents rwandais de la HCR lui ont informé que son dossier a été annulé à cause de ses résultats medicaux. Mais en réalité ce qui s’est passé c’est que une famille rwandaise, avec la complicite des agents locaux rwandais de la UNHCR, s’est substituée à lui et sa famille et donc ces rwandais sont partis au Canada en utilisant son nom. Donc son dossier de « resettlement » a été volé et vendu. En anglais on appelle ça « identiy theft ».
Merci I Wacu pour votre professionnalisme et votre rigueur dans l’exercice de votre métier. ..! C’est une fierté aussi pour nous, Burundais de constater que maintenant dans la revue de la Presse africaine de RFI, I Wacu est cité au même titre que certains autres médias de l’Afrique de l’Ouest tels Le Pays au Burkina, Guinée info en Guinée, le Soleil à Dakar etc… ! Avant vous, on n’entendait aucun média burundais dans la revue de la presse africaine des radios et autres médias internationaux.
Bravo aussi pour ce reportage sur les conditions de vie de nos compatriotes qui ont fui les conséquences socio-politiques du 3è mandant de S.E. Président Fondateur… ! Il vient à point nommé. Sinon, Rwanda est plus organisé, plus propre, en sécurité mais plus cher évidemment car la qualité se paie..! Sa monnaie est maintenant presque le triple de la nôtre déjà et ceci explique cela… ! Néanmoins, c’est un pays qui ne fait qu’aller de l’avant grâce à la vision et au leadership de son chef, très différent, comme le jour et la nuit, du nôtre, S.E. Président Fondateur qui est sûrement mieux sur les terrains de foot ou sur des vélos de course que dans le bureau présidentiel pour réfléchir aux stratégies de développement et aux projets de société pour l’avenir du Burundi et de sa jeunesse désemparée qui ne voit pas où elle va… ! Espérons qu’il fera mieux avec ce 3è mandat qu’il est entrain d’acquérir par la force de la kalachnikov, en dépit des contestations populaires et de tous les conseils lui prodigués régulièrement par ses collaborateurs directs mais aussi nos partenaires internationaux… ! Je lui souhaite bonne chance dans cette aventure qui s’annonce compliquée et mouvementée… ! Que l’Imana de nos ancêtres sauve notre patrie, le Burundi qui fut Icibare cayo sous nos vaillants Rois… !
Wibagiye ibitoke n’amavoka bita « Peter »? Urumva ikiribwa citwa « iki-Kagame »? Nico gituma ivy’i Rwanda bizimvye kuko ntavyo bafise.
Merci I Wacu pour votre professionalisme..! C’est une fierté aussi pour noisu autres Burundais de constater que maintenant dans la reviue de la Presse africiane de RFI, I Wacu est cité tout comme certains autres médias de l’Afrique de l’Ouest que le Pyas au BurkinOui le Rwanda est plus organisé mais plkus cher évidememnt car la qualité se paie..! Néanmoins, c’est un pays qui ne fait qu’aller de l’avant grâce à la vision et au leadership de son chef, très différent, comme le jour et la nuit, du nôtre, S.E. Président Fondateur qui est sûrement mieux sur le terrain de foot ou su un vélo de course que dans le bureau présidentiel..!
Ntimutahe mugume hanze babatware muri america muze mugaruke musuvya ubutunzi imbunuza zabirukanye
Dossiers zo kuja hanze mwibwira ngo ni automatique, mon oeil. Si nous avons été réinstallé c’est grâce à notre patience de fourmis due aux douleurs qui nous ont été infligées par les anciens régimes. Comptez depuis aujourd’hui 10 ans si au moins ton dossier est accepté car tu as juste fuit les rumeurs. Ces bazungu savent la réalité sur terrain car ils doivent protéger leurs pays contre ces envahisseurs de nègres. Ici les blancs ne distinguent pas les nez taillés ou épatés, ni l’appartenance politique. Tu es black et c’est tout. Tu vas subir la même ségrégation que tu reservais à tes frères Burundais. Thank you.
Cet article est vraiment interessant. Il dresse un peu le portait d’un vrai burundais aux prises avec les affres de la vie. Il me donne envie de pleurer et parfois de rire …(akabi gatwengwa nk’akakeza) …Merci Edouard Madirisha pour un article qui touche a d’autres aspects de la vie burundaise. Parfois on en a besoin pour souffler un peu.
Approchez vous des policiers qui ont lutte contre les manifestations, des militaires qui ont suivi de pres l’evolution, les paysans de l’interieurs…faites les parler, qu’ils racontent comment ils ont vecu et vivent les moments troubles que traverse le pays. Montrez que malgre tout, il y a encore de l’espoir…! Encore une fois merci!
Morceaux choisis :
» Pour lui, certains « Kigaliens » ne comprennent pas comment des réfugiés peuvent se la couler douce. »
« Le HCR nous enverra au Canada ou en Australie, comme il l’a fait pour les Banyamurenge du Burundi, ou les Burundais en Tanzanie. »
« D’après les gens rencontrés sur place, des familles viennent exprès de Bujumbura rien que pour se faire enregistrer et repartir après. »
» Ne vous comportez plus mal, n’acceptez plus que de jeunes rwandais vous entraîne dans la débauche pour un peu d’argent, le HCR vous amènera aux Etats-Unis, au Canada et en Australie ! »
« Elle espérait que ce serait pour un court moment. Mais elle commence à perdre ses illusions »
Pour ma part, je n’ai pas de commentaire!
« « Face aux prix élevés, de la vie de Kigali, Annick essaie de s’adapter, en achetant certains vivres à Kirundo, à des prix raisonnables. « Ici, 25 kg de ce riz coûtent 24.000 Frwa, alors qu’on en trouve pour 38.000 ou 40.000 Fbu à Kirundo. Un kg de haricots jaunes coûte 1000 Frwa, contre 600 Fbu à Kirundo. » », …ainsi Annick est refugié à Kigali et fait ses commissions au Burundi…
« Ne vous comportez plus mal, n’acceptez plus que de jeunes rwandais vous entraîne dans la débauche pour un peu d’argent, le HCR vous amènera aux Etats-Unis, au Canada et en Australie ! » ….. ainsi, un appel est lancé à celles qui sont restées au Burundi pour rejoindre le Canada et l’Australie via Kigali
«des familles viennent exprès de Bujumbura rien que pour se faire enregistrer et repartir après. »….ainsi, les premières formalités pour le départ vers le Canada et l’Australie sont prêtes, il ne reste qu’à faire quelques économies pour les billets de bus Bujumbura/Bujumbura.
Chers amis, je le dis et le fais sous forme de moquerie, je m’en excuse mais,…mais quand Madame Kiramvu Domitile ( sur arib.ino et bujumburanews) déclare à l’attention du monde libre …« qu’il y a … un génocide politique qui s’installe au Burundi (et que si…) la communauté internationale se réveille trop tard, elle risque de trouver un Burundi transformé en Rwanda de 1994… et que par conséquent, ….il faut à (mon) son pays, ….., des troupes étrangères pour aller sauver les Burundais en détresse.» car, conclue-t-elle, …« (Les) miliciens et (les) policiers ( de Nkurunziza) sont entrain de tuer les Burundais un par un. Les opposants. Les jeunes affiliés à l’opposition. Les membres de la société civile.», il y aurait de quoi s’inquiéter quant notre ( nous, burundais) honnêteté intellectuelle. Oui, la presse est malmené dans mon pays mais en arriver aux affirmations pareilles, il y aurait un autre pas à franchir!
tugwanye ibihuha niwo mwasi wambere ehe raba ngo Adolphe yamanukanye les armes Lourdes zimwaro ibujumbura guturira ama quartiers yiyerekanye none gayemwe na cane cane abavyanditse les armes Lourdes basigaye bazishira mumufuko wipantaro kugira zive mwaro atawuzibona. a force yugukuza ikinyoma mugicafuza igihugu n ubwenge buraheba bukagenda pe
Akandi kabazo ubu imisi ihaciye ntimurabona ko beshi bahunga igihuha kuruta umutekano muke ? gushika ryari abarundi tuzofata muminywe ivyacu aho kugendera kumashahuri yabamwe bamwe?
Jewe nibaza ibiduciyemwo bizotanga icigwa kuri beshi bikerekana n ukuri kugihugu cacacu mbere bigatuma tugikunda kurusha; ehe raba abonyene aba manyesha makuru naba amashirahamwe yigenga nibo bama bakoma induru ko iburundi ubuzima buzimye ngirango kuruta kwisi yose none ko salaire mwaronka ino mwabaho mukanywa tutibagiye n ibindi bitanakenewe none ko muriko murarira ntubona ko mwivuguruza mwebwe nyene ,
Ahaah, ils peuvent alors poursuivre la coallition contre la vie chère; et très bientôt contre le 3ème mandat; ils peuvent déjà contacter la belgique pour voir si elle peut soutenir. et s’ils pensent que ce sont des cas séparer et des gens ivres qui les stigmatisent, ils se trompent ou il a voulu adoucir le langage. In vino veritas est. Qu’il attende seulement quelques jours, il verra ce que sont les rwandais. moi j’ai déjà quitté. les rwandais ne peuvent pas nous héberger avec générosité et gentillesse longtemps comme nous leur avons supportés pendant des années. celui qui a une moindre possibilité de rentrer au burundi ou d’aller ailleurs peut le faire tant qu’il est encore temps; mais au Rrwanda, non!
@ Ntiwihebure, ce monsieur doit avoir un probleme avec les rwandais. Alors que selon l’article les burundais interroges apprecient l’accueil( meme s’il n’a pas mentionne que certaines familles sont hebergees chez leurs amis ou meme des » relatives »( oui Ntitwihebure, il existe des relations familiales entre certains burundais et rwandais) lui il se plait de stigmatiser cet accueil. Oui le Burundi a heberge les rwandais pendant 33 ans( dans les camps de refugies ou dans les villes, ou soit dit en passant, ils vivaient de leurs efforts et ont contribute a l’economie burundaise( ce que d’aucuns comme Ntitwihebure n’ont jamais voulu ou su apprecier), les rwandais sont entrain de faire de meme( kubasubiriza mu nkoko) tout en esperant que pour vous, ca prendra pas aussi de temps. Cher Ntiwihebure, des fois dans la vie, il faut savoir apprecier.Sinon uzopfana intuntu ku mutima. Kumenya gushima n’ubupfura.
Heeeee!!!!! Gusohoka biroroshe none ? Kwinjira gute . Murabonyeko bisaba kwiyumvira incuro igihumbi (1000 foie )
Muvukanyi « Maso », burya no kwandika bisaba kubanza kwiyumvira incuro igihumbi (1000 fois) kugira ntuhave ugwa mw’ikosa ryo kwiyumvira igihumbi igitigu (1000 foie), kumbure bitagikunda ko usohoka!
On leur a dit de fuir, qu’il y aura des tueries faites par les Imbonerakure lorsqu’il y aura un coup d’état ou un conquête du pouvoir par la force. Voilà que ca a échoué, donc qu’ils rentrent
Taha basha mugwane urugamba nk´abandi barundi ntaco muzoba, aho ntimubona ko abaturage babacishamwo ijisho
Chers tous,
Ce spectacle et désolant….
Désolant parce que des homme set femmes se retrouvent dans une forme de précarité matérielle et morale.
Désolant ( et là je pèse mes mots !) parce qu’objectivement, il n y a pas à Bujumbura une insécurité telle que l’on peut tout abandonner pour s’exiler au Rwanda ou ailleurs.
Ne peut-on prendre nos responsabilités et empêcher nos frères et sœurs, très sérieusement, à ne pas fuir les rumeurs? Certes il y a des soucis à Bujumbura ( et non dans le Burundi), mais ils sont surmontables…Je me lève tous les matins, je me rends dans tous les quartiers, y compris chauds comme Musaga, mais je n’ai jamais été ni agressé, ni insulté, ni qoui…
Il y a des querelles politiciennes autour de ce fameux 3ème mandat mais voilà!
Et les grenades qui explosent, les detonnations d’armes automatiques, des blessés, des morts par ici par là. Tu crois que tout ceci n’arrive qu’aux autres jusqu’au jour où tu te dis: si j’avais su je serais parti comme les autres.
@Jean-Pierre Ayuhu
« Il y a des querelles politiciennes autour de ce fameux 3ème mandat mais voilà! »
S’ils n’ont fui que des rumeurs ou à cause de celles-ci, ils ne tarderont pas de le constater et agir en conséquence.
J’ose espérer que ceux qui se noient dans la Méditerranée ne sont pas victime de la rumeur aussi!
Ah bon, et ces grenades, les lance-t-on sur des arbres ? Et ces tirs nourris, est-ce de la musique pour toi ? Et ces morts, dis plutôt que c’est ton Ntacoïsme qui étonne et que probablement une habitude à la mort et au bruit des armes t’a rendu insensible ou «Coeur dure» comme ont dit !
Chers Amedée et Koffi,
Remarquez que beaucoup ont commencés à fuir avant les grenades. Remarquez que certains reviennent malgré les grenades.
Il y a quelque temps, on lançait des grenades les soirs au Rwanda, à Kigali.
On n’a pas vu d’afflux massifs de réfugiés rwandais!
Aux états-unis, il ne se passe pas un mois sans qu’on entende une terrible boucherie humaine qui dans une église, qui dans une école,…
Et pourtant les Américains ne se précipitent pas en déhors de leurs pays!
Les burundais fuient autre chose. Une chose autrement plus terrible.
Ils fuient un futur qu’on prédit, un horizon qu’on leur montre sombre, tellement sombre qu’ils en oublient le présent.
Ainsi, ils vont loin de ce futur « lourd de dangers » et abandonnent dans le présent leur travail et leurs moyens de subsistance, vont bousiller leurs économies pour enrichir les pays étrangers. Ils préfèrent se faire insulter plutôt que d’attendre cette catastrophe à venir.
Ce futur est tellement menaçant que certains prennent le risque d’envoyer leurs enfants pubères et adolescents dans l’inconnu des camps de réfugiés .
Ce probable futur où leurs compatriotes qui voient de loin leurs mangerons tout crûs!
Sinon pour les grenades, je parie que vous même vous êtes encore ici malgré les elles!
Je suis très navré par les conditions de vie de mes compatriotes au Rwanda. . je confirme que ceci est le piège du Satan qui veut vous embrigader bar la pauvreté. près que vous aurez dilapidé tous vos biens à KIGALI, vous allez rentrez renté au Burundi après avoir perdu l’emploi . certains de nos adages peuvent vous inspirez:
– ceux qui ce bagarrent pour un bien, c’est ceux là qui partagent la possession./
– celui qui voudrait bien s’accommoder et vivre au Burundi regarde les faits intelligemment et analyse profondément mais il écoute ce qui est essentiel./
Je vous supplie au nom de Dieu « rentre chez vous ; pour ceux qui ont à faire rentrez et travaillez assument, ne négligez rien; c’est d’ailler ce que vous serez obligé de faire mémé ailleurs loin de chez vous. Nul part vous serez mieux que chez vous, je sais ce dont je parle car, j’ai été réfugié.
Les Barundais disent ceux ci
– « le fugitif de la mort fuit partout dans le monde » ou
– » tu dénigre où tu vis et tu y reste pour autant tout un jour.
Les Rwandais avec qui nous travaillons ensemble confirment encore que le Burundi est encore vivable. A Bujumbura, vous pouvez trouver des quartiers où il fait encore beau à vivre et à moindre coût. faites votre examen de conscience et décider comme un Home de rentre chez vous ,chez nous
NDABABAJE CANE N’UBUZIMA BENEWACU BABAYEMWO NEMEZAKO ARI SHETANI IGOMBA HUBABOHESHA UBUKENE. BAZOHENGERA BAMARIYE UTWABO IKIGARI , BACE BATAHA, BASHIKIRE MURI BWABUKENE, AKAZI KARAHAGAZE.
IBURUNDI . Bavuga bati:
-« ABABIPFA N’ABABISANGIYE ».
– « UWUJA KUBA MUBURUNDI AGIRA AMASO NTAGIRA AMATWI »
– « UWURI MASO AHENDWA BIKE « .
NDABINGINZE MUTAHE ; UWUFISE ICO AKORA AGIKORE, UWUTAGIFISE NAWE YEMERE GUKORA GITO AHAMBIJE. « NTANAHAMWE MUZORONKA HEZA GUSUMBA IWANYU » JEWE NARAHUNZE NDABIZI.
Abashaka CANADA AMERI n’ahandi nabo murabbarira muti: » Mpunge urwaha yakimajije amaguru; bati kandi « Ugaya aho uba rikarenga arho uri ».
IBURUNDI HARACARI HEZA, HARABEKA. I BUJUMBURA HARIHO AHO WOPANGA KU GICIRO GITO KANDI UGATEKANIRWA. Nimubaze umutima, mutahe Muhira.