La première unité de 126 policiers en mission de maintien de la paix en Centrafrique a été accueillie ce lundi 1 août à l’aéroport international de Bujumbura, la deuxième arrive dans la soirée. Ce contingent ne sera pas remplacé selon l’ONU.
Il est 12h à l’aéroport international de Bujumbura quand le Boeing 767 de l’Ethiopian Airlines atterrit. 126 policiers dont une dizaine de femmes sont accueillis, «avec les honneurs qu’ils méritent». Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police, c’est un total de 280 policiers burundais qui regagnent le Burundi.
Partis au mois de septembre 2014, leur mandat était censé prendre fin une année après. « Ces policiers viennent d’y effectuer une mission de deux ans à la Minusca», a indiqué Pierre Nkurikiye. D’après lui, ce contingent était très apprécié par la population centrafricaine ainsi que par les Nations Unies sous l’égide desquelles il opérait.
Même si l’ONU a décidé de ne pas renouveler le mandat des policiers burundais, Bujumbura dit se tenir prêt à envoyer d’autres troupes si la Minusca manifeste l’intérêt d’un quelconque renouvellement de mandat.
C’est sans compter sur les Nations Unies qui ont décidé le 03 juin de cette année qu’elles ne remplaceraient pas les policiers burundais en mission en Centrafrique dans le cadre onusien. « Une mesure prise compte tenu de la situation politique actuelle au Burundi » selon un porte-parole de la mission de maintien de la paix.
Raisons invoquées : «Les accusations actuelles d’atteintes sérieuses et persistantes aux droits de l’Homme au Burundi », renchérit Stefan Feller conseiller principal des casques bleus sur les questions policières.
Le Burundi participe depuis 2014 à la Minusca qui a déployé un effectif de 12.000 hommes en Centrafrique. Selon le porte-parole de la police burundaise, les policiers de retour au pays passeront au centre de formation pour le maintien de la paix de Gatumba dès ce mardi pour une séance de briefing sur la situation actuelle du pays. Très important assure-t-il, « avant que d’autres obligations ne leur soient confiées».
Nkurunziza arabujije abarundi bose iyo baja niyo bava, dans tous les domaines. Azihanura ryari ? Ubu abo ba polisi n’imbonerakure, bariko barakiyogoza mu gihugu cose, uhereye za Rumonge-Bururi, Bujumbura, Muyinga n’ahandi n’ahandi, imigambi yama ari yayindi, azoruha ryari, ngo abarundi biruhutse. Abasoda bacu bari kugarukana amahoro mu bindi bihugu, ni batahe, baze gusubiza ibintu mu buryo, nta wundi muti.
@Claude Nduwayo
Les problémes commencent ou on va enfin commencer à prendre le problème à bras le corps. Nkurunziza et sa clique perdent petit à petit leur moyen de chantage. Si on renvoyer les soldats qui sont en Somalie, alors Nkurunziza et sa clique se retrouveraient sans rien pour continuer à berner les mécontents. Je suis d’avis que la communauté internationale devrait être conséquente et renvoyer nos soldats au Burundi. Un régime incapable d’assurer la paix civile chez-soi et surtout un régime qui écrase son peuple ne peut pas aider à reconstruire un autre pays. C’est ainsi, Nkurunziza et sa clique discreditent nos soldats en Somalie.
j’en conviens et j’ose croire comme vous dites qu’on va enfin prendre le problème à bras le corps.
je le souhaite d’ailleurs, mais je pense aussi que ces policiers rentrent les valises vide alors qu’ils ont travaillés, et remplis les poches des autres.
Voilà ce qu’on appelle « paradoxe »! Tout le monde sait que les policiers burundais se sont bien comportés et qu’ils étaient très appréciés par la population centre-africaine mais une façon de les remercier, on les rapatrie sans aucune intention de renouveler leur mandat! Paradoxalement, les français qui sont accusés des violences sexuelles ils n’ont pas été rapatriés! Le prétexte d’une crise au Burundi n’a aucune raison. Le conflit burundais est d’abord interne et n’a rien avoir avec la Centrafrique! Les ukreniens ne sont-ils pas dans la MONUSCO en RDC pourtant leur pays est en guerre depuis plusieurs années!
Mwishwanje abo bagabo barashavuye umuDD abasamako baramumesa ntagisivya !!
Une séance de briefing: une une séance d’intox
NIBAZE GUKORA ICO BIZE!!! KWICA NO KUNYURUZA ABANTU.
NONE KO IMBERE ARI HEZA!!! NIBABAHE AMAHERA BAKOREYE!!!!
Ces policiers sont très fâchés! Leur argent a été détourné et ils rentrent comme s´ ils venaient de garder les vaches de leur oncle maternel ou encore ils ont travaillé pour Isabelle….
Dommage pour notre pays, mais il fallait s’y attendre: a la place des elements connus et competents de la police et dans sa diversite, on a envoye plutot:
un seul groupe ethnique plus l’aile la plus dure des Imbonerakure, plus des agents de renseignements. Oui, tous Burundais, mais ici l’ordre est tres important: une mission des policiers doit etre faite par des policiers eux-memes, competents et disciplines! On a tellement besoin de devises, et voila que la chance de les recevoir a ete sapee par ceux-la meme qui decident! Osons esperer que pour la prochaine occasion, on pourra faire mieux. MP
Haha. Ewe sha muntu uzi ko wivye mandat, urageramiwe sinkubesha. Bamwe ba Nyamitwe birirwa kwitemberera za Canada na Bruxelles ni batebe babone ko atari gusezaguza uburundi n abarundi ntakindi bariko baramarira leur pouvoir kuko sensibilisation ni zero!!!!!!
La Centrafrique risque de connaitre une autre guerre si les policiers Burundais experimentes et efficaces terminent leur mission, le reste des contegents surtout les plus faible du Rwanda sont incapables de stabiliser la paix au Burundi.
@micombero interahamwe….il prefere garder les faibles mais discplinés avec des têtes bien rempli qui ont montre leur capacite dans tout point de vue dans notre petite region..muzo mesa kagame ryari? Vyara heze?
@kan76
Il semble que vous avez été intoxiqué.
Désintoxiquez-vous un peu ci-dessous:
http://www.investigaction.net/pourquoi-loccident-ferme-les-yeux-sur-la-destabilisation-orchestree-par-le-rwanda/
Ils sont certes expérimentés et efficaces mais ils n’ont pas terminés leur mission comme vous dites mais leur mission a été arrêtée. Ils paient pour le non-respect du droit de l’homme de notre gouvernement. En plus vu que notre économie est en berne, je ne vois pas comment ils seront payés, puisqu’ils rapportaient 200$ chacun par mois, ce qui veut dire que non seulement l’Etat perd de l’argent mais doit débourser la totalité de leur salaire. Ingorane ziratanguye.
Oh Mon Dieu, uti les plus faibles( tu devrais aussi ajouter les moins corrompus), le contingent rwandais. Ngira ntuzi ico uvuga. Bakugirire ikigongwe.