Les rivalités politiques se sont invitées dans la semaine dédiée à la diaspora alors que le ministère des Relations extérieures rassemblait les Burundais vivant à l’étranger pour parler de développement.
Dès l’ouverture de la réunion, la presse a voulu savoir si le gouvernement n’aurait pas payé des billets d’avion aux seuls Burundais de l’étranger membres du parti Cndd-Fdd, sur la centaine d’invités présents du 28 juillet pour sept jours. « Le gouvernement burundais ne s’acquitte que des frais de restauration. Il n’a payé de billet d’avion à aucun participant », a dû rassurer Epimaque Ntirushwubwenge, directeur chargé des questions de la diaspora au ministère des Relations extérieures et de la Coopération internationale.
Trois jours après, c’était au tour d’une frange de la diaspora de Suède, de France, de Norvège, de Grande Bretagne, des États-Unis et du Canada de dénoncer « une distribution sélective des invitations. » En coulisse, certains fustigeaient même « un rassemblement monoethnique : les Tutsi sont sous-représentés. » D’autant plus que Japhet le Gentil Ndayishimiye, président de l’Action Internationale de la Diaspora Burundaise (AIDBU), « est un homme du Cndd-Fdd. Les décisions qui sortiront de la réunion de Bujumbura n’engageront que les participants et non toute la diaspora », avertissaient-ils.
Les officiels et les participants ne sont pas de cet avis
Des allégations rejetées par M. Ntirushwubwenge qui indique que les invitations ont été lancées par le canal des ambassades pour une large diffusion. « Si certains n’ont pas été informés, c’est peut-être la faute à nos représentations diplomatiques », reconnaît-il.
« L’invitation était établie à titre individuel et chaque personne décidait librement de la suite à y réserver », rappelle Roger Gakira (Tutsi), représentant-adjoint de la communauté burundaise d’Éthiopie (plus ou moins 50 personnes). Il a constaté, du coup, que rares sont les Tutsi qui ont répondu présents au rendez-vous de Bujumbura.
> Créer une base de données de projets à soumettre aux Burundais de la diaspora
> Faciliter le renouvellement des passeports dans les ambassades burundaises
> Promouvoir en ligne le tourisme et l’artisanat burundais
> S’organiser en une entité solide capable de s’imposer comme interlocuteur d’institutions internationales.
Libérat Ntibashirakandi (Tutsi), un des participants venus de Belgique indique, pour sa part, que si la Diaspora Burundaise de Belgique (DBB) a été fortement représentée, c’est que leur association est bien structurée et dynamique. Il conseille aux communautés burundaises d’autres pays d’élire leurs représentants de la base au sommet, comme c’est le cas pour la DBB : « Ce sont ces derniers qui éliront les délégués au niveau international de façon représentative et inclusive ».
M. Ntibashirakandi invite ses compatriotes qui n’ont pas fait le déplacement pour Bujumbura de revoir leur position pour le rendez-vous de l’année prochaine : « Il faut qu’ils soient en phase avec le monde, car la question des diasporas est d’actualité dans tous les pays africains. Malgré tous les défis, le gouvernement tend la main à la diaspora et la refuser serait contre-productive. »
Il n’oublie pas d’appeler le gouvernement à « donner l’appui à la diaspora pour soulever le Burundi, en vidant les questions en rapport avec la mauvaise gouvernance, la corruption, la restriction de l’espace démocratique et des libertés publiques, les lois controversées, etc. »
L’AIDBU contre-attaque
Japhet le Gentil Ndayishimiye, président de l’AIDBU, fait d’abord une mise au point : « Si certains Burundais de la diaspora contestent ma légitimité, force est de reconnaître que j’ai été légalement élu en 2012 à l’occasion du cinquantenaire, par une délégation de 23 Burundais venus des quatre coins du monde. L’élection est passée en direct sur la télévision nationale. » Et de souligner que personne n’a empêché les contestataires de la réunion de Bujumbura de faire le déplacement : « Ceux qui se reconnaissent dans notre structure viennent d’Europe, mais aussi de l’Australie, du Canada et des États-Unis. »
Marquée par trois jours de débats, cette semaine dédiée à la diaspora va se clôturer par la participation des invités à la fête communale de ce samedi 2 août, chacun dans sa circonscription d’origine.
Bonjour Monsieur le Journaliste,
Attn. Philippe Ngendakumana
Je suis surpris que l article intitule Controverses autour de la semaine dediée à la diaspora burundaise, contient des informations et declarations que je n ai jamais qui ne sont pas les miennes. Je prepare a cet effet mon droit de reponse que je suppose sera publie conformement a la loi sur la presse au Burundi.
Japhet Legentil Ndayishimiye
Que des ventriotes…. des Gens sans intégrité . Shame on you!!
« L’invitation était établie à titre individuel et chaque personne décidait librement de la suite à y réserver » mon oeil qui trompe qui. C est une discrimination pur et simple,seuls les DD ont eu cette soit disant invitation personnelle ,naho mubihakana publiquement ama tickets yaratanzwe demande à ceux qui sont présents venus de la Hollande naba DD gusa batumiw bagiy,barihiw ama tickets et ils ne représente pas la diaspora tant qu il y aura tjrs des exclus .
Mbe ubwoko bw´ abantu mubumenya gute? hari abo mwita Tutsi kandi ari Twa………abandi stihu kandi ari hutsi……
Laissez ces patriotes, dits du Cndd-Fdd, travailler en paix, et le jour où l’Uprona reviendra au pouvoir tuzoheza nayo tuyishigikire s’il ne revient pas évidemment saccager et décimer des patriotes innocents et paisibles!… Songa mbele Concilie et consorts!
L’AIDBU est un signe de détermination patriotique qu’il faut continuer, et soutenir plus particulièrement, malgré les détracteurs, les mauvaises langues ainsi que des jaloux! Ce n’est pas parce qu’un groupe de six(6) signataires fait du bruit qu’il fait nécessairement majorité. Et puis, il faut dire que les membres de l’AIDBU ne proviennent jusqu’ici que de 36 Pays, et vous n’allez pas me dire qu’avec les milliers de refugiés, il n’y a eu que 36 États seulement qui ont acceuilli des Burundais !!!.. Informez-vous bien, vous trouverez des burundais aux 4 coins du monde de plus de 200 États et pas seulement 36. La question n’est pas alors la représentation ou activités de l’AIDBU au Burundi mais des Burundais aux esprits tordus du genre de nos 6 signataires… Alors, à bat les critiques négatives et place à l’action constructive et positive, brebis égaréé!
Ndihokobwyo, ntasoni! Ubonye iyo foto de la delegation de la DBB, ukabo iyo foto du patron de l’AIDEBU, ntubona ubudasa. Mames, Bakunda, Liberat et les autres sont des tetes, non! Uwanka urukwavu aravuga ko runyaruka! Komera DBB.
La sortie de ces messieurs qui mettent en cause la legitime des autres alors que la leur est encore plus douteuse est une farse. Si l’on peut mettre en cause les qualites de Japhet et de la manière dont cette organisation est dirigee, il n’en reste pas moins ridicule de melanger les cartes CNDD-Hutu-Diaspora. A l’instar des autres citoyens burundais, les membres de la diaspora jouissent du droit à l’appartenance politique de leur choix. Je ne connais pas personnellement ces « pleureurs », mais je doute fort de leur neutralite politique.
Il est grand temps que certains de nos compatriotes cessent ces denigrements systematiques et se mettent au travail pour un interêt commun. Des organisations de la diaspora peuvent être nombreuse et divergentes, nul besoin donc d’un forum (comme c’est la mode aujourd’hui) regroupant tout le monde. Vive la diversite!
Hari ibintu bitwengeje mu Burundi. Ngo représentant de la diaspora? Oui c’est bon qu’il y’ait une diaspora structurée coe celle du Mali, Cap vert,etc… Mais ce Parfait Le Gentil Ndayishimiye je doute fort de sa capacité de mobiliser les Burundais de la diaspora. ça fait tout une année que ce Japhet dirige cette pseudo-diaspora, mais voilà même pas un seul robinet d’eau potable n’a été construit au Burundi!
@Viva FNL de Rwasa
«ça fait tout une année que ce Japhet dirige cette pseudo-diaspora, mais voilà même pas un seul robinet d’eau potable n’a été construit au Burundi!»
À ce que je sache Japhet LeGentil n’est pas la personne chargée des plans et budgets d’adduction d’eau au Burundi. Je ne vois pas alors de rapport entre son rôle de Représentant d’AIDBU au Burundi qu’il détient présentement et «ta» construction de robinets d’eau potable sur le territoire national! Reformule bien ton commentaire peut-être qu’on comprendra mieux le sens de ton argumentation.
Ndafise ikibazo mbaza leta kuberiki mubagaburi kandi bafise amahera nimuje kugaburira abagowe kuko umuntu yirihira billet d’ avion aba atunze jewe sinumva ingene mubisemba nabarundi nkabandi
@Kimeneke: (« Kuber’iki mubagaburira ») /Pourquoi vous leur donnez a manger.
1. Un proverbe chinois dit:
Le veritable chemin pour toucher le Coeur d’un home passe par son estomac.
Le membres de la diaspora burundaise peuvent retourner d’ou qu’ils viennent et dire: « NOUS AVONS ETE BIEN ACCEUILLIS.
2. Si c’est bien organise ou dans l’avenir des « sponsors » comme Western Union, les bureaux de changes, certains hotels,…peuvent payer une partie des depenses.
3. Une analyse cout-benefice pourrait montrer que la diaspora peut contribuer une bonne somme des devises a l’economie burundaise.
Par exemple, l’Ouganda aurait environ 2,5 millions de ses resortissants qui vivent et travaillent a l’etranger. Bank of Uganda (=banque centrale) prevoit qu’ils vont envoyer/ramener au pays environ 1 milliard de dollars americains en 2014.
(Voir « Government banks on diaspora bond to grow investments », http://www.monitor.co.ug).
Merci.
Ce groupe est comme mon Uprona. Japhet, tsinda. Turi kumwe.
Ubwoko mwandika murabuzi vraiment? Mwotangara mumenye ukuri.
??????
Si certains auraient lu le communiqué publié sur Arib, vous comprendrez le pourquoi de ces plaintes. Pourtant c’est une chose normale que quelqu’un sans document de voyage lui permettant d’aller à Bujumbura puisse reconnaître sa condition et plutôt encourager ceux qui ont fait le voyage au lieu de vilipender le pouvoir DD et les participants à la rencontre.
Quant à dire que seuls les DD auraient bénéficié des billets d’avion, si billets d’avion de la part du Pouvoir il y a eu lieu, là aussi c’est faux. Exemple de l’image où je vois des gens du Frodebu, du CNDD/Nyangoma …
Abarundi twama turi ba « NTAKIYICA ».
No wewe ivyo uvuga yuko atarivyo, urafise ama preuves ? Jewe j’ai une preuve que le representant de la CNDD-FDD wo muri Canada bamurihiye ticket yiwe en 2013. Reka rero tubaze batwishure, hanyuma dusubire tubaze. Diaspora itegerezwa kuba apolitique dans sa vision et structure, kuko ejo hazoja uyundi mugambwe, canke diaspora havyuke izindi générations, zitavuga n’ikirundi.
« Libérat Ntibashirakandi (Tutsi), un des participants venus de Belgique indique, pour sa part, que si la Diaspora Burundaise de Belgique (DBB) a été fortement représentée, c’est que leur association est bien structurée et dynamique. Il conseille aux communautés burundaises d’autres pays d’élire leurs représentants de la base au sommet, comme c’est le cas pour la DBB : « Ce sont ces derniers qui éliront les délégués au niveau international de façon représentative et inclusive ».
… »Association bien structurée et dynamique ». Voilà ! Donc il y a des leaderships forts dans cette association qui savent motiver leurs compatriotes !!! La meilleure organisation fait gagner !!! A tous les niveaux !!!
Mr. Kaziri uvuze neza. None abarundi bazoba positief ryari ni ibintu abandi bakora?? None aba DD nta ciza na kimwe boba bakora?? Jewe niyumvira ko abanka ivyo biriko birakorwa i Bujumbura vya diaspora ari abadashaka ko uburundi butera imbere canke abanka aba DD ata mpamvu nimwe. None uwo murundi azotwara hanyuma abarundi bose bamwemere ko akora neza azova hehe?? Abanyabururi bari babi, aba Frodebu bari babi na aba DD ni babi. None abazokora neza muri vyose tuzobakura hehe?? Ni tugerageze tube turaraba ivyiza abandi bakora, ntidutange ama critiques gusa mugabo iyo bakoze ivyiza naho nyene tubivuge.
Chers compatriotes,
Après 20 ans, je suis de retour au Burundi et je viens de participer aux activités de la semaine de la Diaspora. En écoutant les radios locales et en écoutant ce qui se racontent, des documents publiés sur Internet, je voudrais essayer en toute honnêteté de partager mon vécu aux cours des 3 jours et en même temps rectifier le tir sur certains éléments de cet article.
1Sur la RTNB, des images d’ouverture de la « MAISON DE LA DIASPORA » par Japhet! Incroyable mais vrai, même une soirée a suivi mais il fallait débrousser 10.000 FBU. Cette maison à 2 niveaux avec des chambres, studios, connexion Intenet, etc. Des chambres à 30 $, 50$ Vous me demanderez à qui appartient cette maison, eh oui, au Patron de l’AIDEBU! Japhet devrait tout suite être désavoué partout dans le monde. Il est usurpateur de l’identité Diaspora, son égo et son côté manipulateur est une honte pour toute la Diaspora. Pourquoi mélange-t-il l’AIDEBU et ses affaires privées? Pourquoi cette maison de passage porte le nom de la Diaspora alors qu’elle n’a pas été construite dans le cadre d’un projet de l’AIDEBU? Il revient franchement aux membres de l’AIDEBU de prendre leur responsabilité. Je vous informe tout de suite que j’ai déjà présenté ma démission à Japhet.
Les cérémonies d’ouverture se sont bien déroulées, Japhet a prononcé un discours au nom de la Diaspora en tant que Président de l’AIDEBU. Contrairement à cet article, Japhet n’était un invité expert. L’expert invité le Pr Libérât Ntibashirakandi a donné un exposé inaugural sur « L’importance de la Diaspora dans le développement durable du Burundi ». Impressionnant cet homme que j’ai rencontré pour la toute première. Un exposé de très bonne qualité quand au fond et à la forme. Impressionnant ses animations qui avaient un sens, très peu de texte dans son powerpoint, aucun support papier, il commenté les données oralement, une suite logique des dias, du jamais vu franchement à Bujumbura. Je croyais un Libérât, extrémiste tutsi, arrogant, hautain. Tout cela est faux, un homme simple, modeste et d’ailleurs « avec beaucoup de modesties », il l’a prononcé plusieurs fois contrairement à Japhet. Autre fait marquant des cérémonies, les remerciements du Premier Vice Président au conférencier (sans citer son nom), il lui jeté des fleurs et franchement méritées. Un incident stupide de la part du protocole, Libérât n’a pas eu droit à la table d’honneur alors que tous les intervenants à ces cérémonies devraient être assis sur la même table, Libérât était dans le public. Après sa remarquable prestation neutre en tant qu’académique, tous les participants en parlaient que cette erreur pouvait être source de mauvaise interprétation. Je l’ai pas vu de mes propres yeux, il semblerait qu’une chaise a été déplacée par Kabuto juste avant l’arrivée du Premier Vice Président. Mais c’est un petit détail.
L’autre fait marquant, c’est la DBB de Belgique bien organisée cette délégation de plusieurs burundais de Belgique! Un double stand franchement bien décoré: drapeaux belge, burundais et de l’Union Européenne, des posters géants reprenant beaucoup d’infos sur la DBB et surtout des projets réalisés, impressionnant ces gars! Ce n’était un écran géant montrait les images et le powerpoint du Pr Libérât. Des portes clefs avec carte de visite de la DBB et drapeau de Belgique distribués par deux élégantes filles d’un 1m 80! Un hymne de la DBB avec volume respectable alors que les chansons du stand de la poste zamena amatwi abantu. Franchement, ces gars de la DBB n’ont rien laissé au hasard. Est-ce l’effet Libérât ou un travail d’équipe comme l’ont prouvé lors de la présentation de leur projet louable de transfert de fonds? En tout cas, bravo à la DBB. Tout ceci a créé des jalousies, un intervenant a accusé les organisateurs d’avoir donné plus d’espace à la DBB!
Côté interventions, questions, deux personnalités impressionnantes, un certain Mamès et Libérât. Des idées très nobles sans faux fuyant sur les défis, l’implication de la Diaspora, etc. Les propositions de Mamès et Libérât sont parlantes. N’eut-été la présence de la DBB, la Diaspora aurait montré une certaine faiblesse et cette semaine aurait été un échec. Soulignons aussi les projets de Izere dans tous les secteurs, des images impressionnantes des personnes opérées.
On aura bien noté les recommandations formulées par les uns et les autres, celles de Libérât était pertinentes, dans un langage très diplomatique, il n’a évité aucune question.
Bref, ces 3 jours ont été une réussite, franchement ceux qui n’étaient pas à Bujumbura devraient se faire violence et cesser des critiques négatives. Comme Libérât l’a bien souligné, le gouvernement a donné une occasion de s’exprimer, la refuser n’est pas sage dans la mesure où les problèmes il y en aura toujours et c’est justement au cours de ce genre de rencontres que la diaspora peut contribuer à trouver des solutions aux problèmes de pauvreté.
Je terminerai par saluer l’initiative du Ministère concerné pour avoir organisé cette semaine de la Diaspora, j’ose espérer qu’il y aura un suivi des recommandations faites par les participants.
Non les personnes de la DBB qui ont participé ne representent pas la DBB. Les invitations ont été individuelles et la majorité des membres de la DBB ont été surpris de voir cette représentation. Non la DBB n’est pas structurée et dynamique, il n’y a qu’un petit groupe de personnes qui font ce qu’ils veulent et chantent haut et fort qu’ils représentent la DBB. La preuve est le nombre des démissions des membres du CA qui ont démissionné parce qu’ils n’adhéraient pas à ce petit « akazu » qui prétend représenter les autres. Je défie ces gens qui sont partis de dire et de montrer leur mandat de représentation et de démentir des démissions et pas des moindres qui ont eu lieu en moins de 2 ans de l’existence de la DBB !
Nduwayo, les images parlent d’elles-memes. Iyo foto yonyene biraboneko ko atari akagwi. Hanyuma jewe ivyoniboneye, la DBB etait bien representee et bien organisee! Les journalistes et les participants sont bien temoins. Dans une association, on entre comme on veut et on la quitte comme on veut. Les opportunistes qui quemendent des postes aux DD, il y en aura toujours. Bon vent a la DBB.