Depuis un certain temps, des gens affirmant être des jeunes combattants basés en RDC nous faisaient part des informations des jeunes tués à Kiliba-Ondes. Iwacu a mené des enquêtes et a failli être manipulé. Un clin d’œil pour nos confrères.
Notre informateur affirmait être un officier parmi ces combattants à Kiliba-Ondes. D’après lui, avant de se faire enrôler, les recrues présentent leurs dossiers comme pour une demande d’emploi classique : « Nous ne leur demandons que leurs attestations d’identité complètes. »
Actuellement, confiait notre source, l’effectif est à 105 combattants composés des démobilisés, Imbonerakure et même d’autres qui veulent porter l’uniforme. Au mois de mars, affirmait-il, 50 jeunes se sont fait enrôler en RDC. Et d’insister que tous ces jeunes se considèrent comme des forces de l’ordre à part entière.
Et pour cause, explique-t-il, tout l’approvisionnement est fait par des officiers de la FDN : « Des militaires nous amènent du riz, du haricot, des bottines et des uniformes. » Selon lui, ces jeunes ont des numéros matricules et certains d’entre eux se rendront prochainement au Darfour pour une mission de maintien de la paix.
En attendant, soutenait notre source, des combats font rage entre ces jeunes burundais et des maï-maï dans plusieurs localités de Kiliba Ondes : « 100 maï-maï commandés par un certain Fujo et des hommes de Nzabampema nous ont attaqués au mois de mars et avril. »
Le terrain prouve le contraire
La première attaque, confie-t-il, a été menée vers 2 heures du matin simultanément sur nos positions se trouvant sur la 6ème avenue près d’un aérodrome en construction à Ondes et dans la localité de Mwaba près de Cimuka. Et d’affirmer que l’attaque avait fait au moins 11 morts dans leurs rangs. Les victimes, concluait-il, avaient été enterrées sur place.
Et de nous donner quatre noms dont Jean Mugisha, Jean-Marie Ngendakuriyo, Tatien Ntunzwenimana et Issa Ngendakumana qui seraient morts dans l’attaque du mois de mars à Kiliba-Ondes. Nous passons à l’étape de la vérification.
Nous nous rendons sur la colline Gahwazi 1 en commune Mpanda où habitait Jean Mugisha. D’après nos informations, Jean Mugisha est parti en RDC pour des entraînements militaires. En mars, le groupe a été attaqué par les combattants d’Aloys Nzabampema. Il a été blessé et s’est fait soigner au Congo. De retour au Burundi, nos sources indiquent qu’il a commencé à consommer des boissons prohibées et sa mort était naturelle. Ses voisins sont unanimes : «Il est tombé malade, ne s’est pas fait soigner et il est mort. »
Etienne Manirambona, chef de secteur Gahwazi 1 ne confirme pas que Jean Mugisha a été au Congo pour des entraînements militaires. Néanmoins, il fait savoir que sa mort n’a rien à voir avec les attaques militaires qui auraient eu lieu en RDC car sa mort était naturelle.
Nous nous rendons ensuite sur la colline Nyomvyi, en commune Mpanda où habite un certain Jean-Marie Ngendakuriyo. La même source affirmait qu’il a été tué à Kiliba-Ondes.
Malgré un chemin escarpé, nous arrivons au domicile de ce conducteur de moto. Il n’est pas là. Nous retrouvons Emmanuel Misigaro, son père. Celui-ci est étonné par nos questions car son fils est vivant. « A moins qu’il vient de mourir mais mon fils est vivant car je l’ai même vu ce matin», insiste-t-il.
La femme de Jean-Marie Ngendakuriyo nous donne son numéro de téléphone portable. Nous essayons de le joindre et il nous dit qu’il est à Musenyi, à presque huit kilomètres. Nous rebroussons chemin pour le rencontrer. Pièces d’identité à l’appui, nous nous rendons compte que c’est finalement la personne que l’on croyait morte.
« Je reçois beaucoup de gens qui enquêtent sur ma mort »
Nous nous rendons enfin sur la colline Rugunga en commune Gihanga, l’adresse de Tatien Ntunzwenimana et Issa Ngendakumana, morts également à Kiliba-Ondes, d’après notre source. Nous retrouvons Issa Ngendakumana, ancien combattant dans les rangs du CNDD-FDD. Celui-ci n’est pas surpris : «Je reçois beaucoup de gens qui enquêtent sur ma mort, même les agents des services secrets burundais sont déjà venus. »
Il explique qu’il a été démobilisé en 2006 et ne s’est jamais plus fait enrôler dans des groupes armés. Toutefois, il reconnaît faire des déplacements privés dans la localité de Ntunda en RDC : «C’est souvent pour rendre visite à mes deux sœurs mariées là-bas. » Tatien Ntunzwenimana est également vivant. Ce père de six enfants indique n’avoir jamais mis les pieds en RDC.
Enfin de compte, nous nous rendons compte que nous avons failli être manipulés. Par qui ? On ne le sait pas. Visiblement, il y a un plan d’induire en erreur les professionnels des médias. Pour quel Objectif ? Là aussi, difficile de répondre à cette question. A nos collègues, gardez le crédo : Il faut toujours douter et vérifier.
peace
Heureusement, les médias burundais sont plus fort que les gens qui les piègent. C est notre chance .
Si c était le contraire leurs places seraient en prison
De plus en plus de sites décident de supprimer les commentaires qui faussent la vision des articles et des contenus publiés.
«Il y a un jeu auquel j’aime jouer de temps à autres, écrit sur The Atlantic Adam Felder, spécialiste de l’analyse de l’univers numérique. Combien faut-il que je lise de commentaires sur Internet pour perdre foi en l’humanité? Trop souvent la réponse est: un commentaire.»
Il faut dire que souvent les commentaires, quel que soit le site, de The Atlantic à Yahoo en passant par YouTube, Facebook, Twitter… sont stupides, ignorants, hors sujet, racistes, sexistes, menaçants, agressifs… En fait, tout simplement sans intérêt si ce n’est de permettre à quelqu’un de se défouler et d’évacuer son mal être et sa frustration.
Pas étonnant, si le sentiment anti commentaires se développe sur le web et si les sites sont de plus en plus nombreux à décider de ne plus en avoir tant ils ont tendance à dévaloriser le contenu publié, les articles et les idées et thèses avancées. «Même sur les sites où les lecteurs sont intelligents et prévenants, les commentaires ont tendance à être des listes d’idées avancées sans lien les unes avec les autres plutôt qu’un vrai débat», écrivait déjà en 2011 Rebecca Rosen toujours sur The Atlantic en dressant un constat sévère sur ce qu’apportent vraiment les commentaires.
L’an dernier Popular Science, qui est tout sauf un site politique et idéologique, a tout simplement décidé de bannir les commentaires de l’ensemble de son site. Pourquoi? Les éditeurs expliquent que les commentaires, anonymes ou pas d’ailleurs, sapent l’intégrité de la science et mènent à une culture d’agression et de moquerie qui fait obstacle à des échanges de qualité.
Le commentaire, souvent écrit par quelqu’un qui n’a pas lu l’article, influence la perception qu’en ont les autres
«Même une petite minorité exerce suffisamment de pouvoir pour fausser la perception d’un article par les lecteurs», écrit Suzanne LaBarre la responsable des contenus en ligne citant au passage une étude très intéressante de l’Université of Wisconsin-Madison. Cette dernière souligne que les commentaires augmentent en général les comportements agressifs. Plus les commentaires sont désagréables, plus les lecteurs se radicalisent et se polarisent sur le contenu de l’article, même si celui-ci est très modéré.
En fait, les commentaires et leur tonalité, écrits souvent par des gens qui n’ont pas lu l’article ou seulement une partie de celui-ci et ne l’ont pas compris, changent considérablement la perception de l’article en question. Un effet pervers.
Il y a quelques semaines, toujours aux Etats-Unis, le National Journal, a décidé lui aussi d’interdire les commentaires sur la plupart de ces articles. Conséquence, l’implication des lecteurs s’est nettement améliorée. Le nombre de pages vues par visite a augmenté de plus de 10%, le nombre de visiteurs uniques de 14% et les lecteurs revenant sur le site de plus de 20%.
Comme le Nieman Journalism Lab l’a écrit le mois dernier, si les médias en ligne ne modèrent pas leurs commentaires, comme le fait Slate et avant leur publication, ils ne peuvent pas espérer améliorer la qualité des débats sur leurs sites.
Reste que bannir ou modérer les commentaires avant leur publication (comme le fait Slate.fr) peut avoir pour conséquence tout simplement de les déplacer vers Twitter ou Facebook.
Comme l’explique un article approfondi du New Yorker sur la psychologie du commentateur publié l’an dernier, un environnement avec un nombre de personnes aussi massif que Facebook et Twitter produit des effets pas vraiment désirables comme la diffusion de la responsabilité.
«Si vous vous considérez comme beaucoup moins responsables de vos actes, notamment en vous abritant derrière l’anonymat et la masse, vous avez plus de chances d’avoir des comportements moralement douteux. Le célèbre psychologue spécialisé dans les questions sociales de l’Université de Stanford, Alfred Bandura, dans ses études sur le rôle des groupes et des médias dans la violence montre que quand la responsabilité individuelle devient plus diffuse, les gens ont tendance à déshumaniser les autres et à devenir plus agressifs envers eux.»
De multiples études psychologiques montrent que quand les personnes pensent qu’elles ne seront pas tenues responsables de leurs propos, elles ont tendance à avoir des raisonnements, des propos et des écrits simplistes et irréfléchis sur des questions complexes. Des commentaires sans aucun intérêt… si ce n’est de perdre foi dans l’humanité.
komera sha Iwacu!!
hummm….si cet article a été écrit de bonne fois(je peux me permettre de douter), il faut qu’Iwacu vérifie que ce n’est pas en ce moment même qu’est entrain de se faire rouler!ça sent un tout petit montage!
Mercien Christian.
Uraza ndaguhe icupa urazi ko twirutse hamwe muri Campus Rohero duhunga ko batunoba.
@Citoyen, pourquoi doutez vous des que les informations ne vont pas dans le sens que vous voulez ?
Baguhaye angahe kugira wandike ibi bintu ga Antoine? Parce que nous sommes très déçus. Les autres journalistes se sont rendus sur le terrain et ont tout vu tout entendu!!! Vous vous etes allés quelque part pour enqueter sur des morts vivants. Et si vous aviez ete manipulés!!! Et si ces personnes ne sont pas celles qu’elles pretendent etre!!!Dommage!!!
Je ne suis ni burundaise ni congolaise mais ‘ai vécu au Burundi ,je vais donner un conseil aux média il faut faire attention quand vous donner une information
peser le pour et le contre
vous posez des question genre est il vraiment nécessaire de donner cette info?
n’aura t- elle pas des conséquences sur les lecteurs ou les auditeurs
quand je suis les info sur la RPA et d’autres radios apparentées ,je sens qu’ils font du sensationnel avec l’objectif de monter la populations contre le pouvoir public on dirait que rien ne marche au Burundi ,on sent qu’ils soutiennent l’opposition
j’en revient à la Radio REMA FM sont défaut cest de parler plus des activités du parti au pouvoir je les conseillerai de faire passer les réalisations de la socité civile
je m’ arrete un peu sur la société civile au Burundi on sent qu’elle a un coté penchant pour l’opposition.
revenos à l’ affaire Kiliba ondes il faudrait éviter d’attiser la haine contre deux peuples voisins et frères que le Burundi envoie des agents des renseignements en RDC où est le mal le mot renseignement extérieur sert à quoi??? même le Congo peut le faire
Quant à iwacu je trouve qu’ils ont fait un travail professionnel se rendre à la source pour donner une information credible et vérifiable.
Mureke guhenda abantu ngo barinjiriwe. Ngo amaperereza yateguye irementanya igomba amaradiyo canke ibinyamakauru n’ayandi majambo atagira umutwe n’amaguru. Gusa Rema, RTNB, IWACU, NYABUSORONGO,… bariko barondera guhisha hisha umwotsi inzu iriko irasha. Aba na bo ni RPA, ISANGANIRO, BONESHA, PACIIQUE…? https://www.youtube.com/watch?v=QVewcG5hmMM&feature=youtu.be. Iyumviririze niba ufise amatwi wirabire niba ufise amaso. Ahubwo Iwacu niwe wabaye piégé et vous le regretterez pour longtemps.
Uburundi bwaragowe! Abo twahora tugira ngo ni abashingantahe ngo ni incabwenge, biteye agahinda!!!!
Cet article fait penser à un genre d’aveu extorqué !
Mais » étant donné qu’un aveu extorqué par la menace ou tout autre moyen de coercition n’a pas de valeur en tant que preuve… « , il me semble qu’il n’y a véritablement pas matière à gloser.
Les média burundais doivent faire extrêmement attention, le pouvoir de Bujumbura vous considèrent comme des adversaires voir des ennemis. Des pièges vont venir de tous les cotés. Vous devez vous cacher derrière les faits vérifiables et vérifiés. Les lettres de noblesses que vous avez gagnées doivent être sauvegardées pour consolider la liberté d’expression dans notre pays.
Mwebwe nyene mwaranditse muri article: » Mot d ordre: le silence » ko abanyagihugu batinya kuvugisha ukuri no kubishura kuvyabaye, none ubu ubwo bwoba bwaheze? Ubu ntibagitinya ko babafunga? kubera iki igihe mwandika iyo article yambere batababwiye ivyo bababwiye ubu? ubuho mwakoresheje uburyo ubuhe kugira ubu ntibagire ubwoba bwo kubishura? uwari yatanze iyo mot d’ordre ya silence ubu yabahaye uruhusha rwo kubivuga? Mbega vyoba vyo, kubera iki urwo ruhusha ryo kubavugisha baruronse ubu? habaye iki kugira bihinduke? Mbega ko tuzi yuko kuronka karangamuntu iriko izina wipfuza ngaha mu burundi bikoreka mwararavye yuko izo karangamuntu ziri authentique? Muraraba neza ko niyo atari iyindi piege!!!!!
Nimba ivyo arivyo Christian Bigirimana et Dieudonne Hakizimana meritent etre emprisones avec Mbonimpa pour avoir donne de fausse information dans leurs articles banditse sur Kiliba Ondes na formation z imbonerakure ziberayo.
A Christian et Dieudonné, journaliste à IWACU/
1) Vous voulez démontrer que des journalistes, dont ceux de votre journal ont été manipulés et que vous, vous l’avez échappé belle? Alors qui est votre informateur qui vous dit qu’il est officier recruteur, qui vous dit : « Allez, ceux que j’ai recruté sont morts, allez le leur demander, ils sont tranquillement chez eux »? pourquoi ne pensez-vous pas un instant que cet « officier » n’a pas seulement tenté de vous manipuler, mais vous a effectivement manipulés? Une information journalistique ne vaut que par ses sources, et ne par l’intelligence innée du journaliste, n’est-ce pas?
2) Après cette enquête, êtes-vous en mesure de contredire ou démentir ceux qui ont affirmé ou allégué que des Burundais s’entraineraient militairement en Rdc? Si non, quel est l’intérêt de votre papier? Sur ce dossier, on attend de vous des informations nouvelles sur le fait militaire et non sur les morts vivants q’un manipulateur vous a probablement fournis à peu de frais. Aucun journaliste au monde ne peut échapper à la manipulation; vous n’êtes pas qualifiés pour donner des conseils aux autres journalistes quand vous-mêmes vous montrez des failles dans votre démonstration.
3) Je vous félicite d’avoir cherché à en savoir plus sur ces histoires d’ONDES? MAIS SOYEZ VIGILANTS ET MODESTES, sans insinuer ce qui n’a pas été.
Je crois que l’essentiel des internautes sont deroutes parce que l’article est un peu desequilibre par rapport a ses anciennes enquetes.
En effet il y a une difference entre le fait qu’il ya des groupes paramilitaires au Congo et le fait qu’il ya des gens qui sont morts lors des combats. Iwacu a deja demontre et verifie que ces groupes existent comme le dit Mbonimpa.
Mais l’info piege qui est fausse est le fait que des gens nommes et connus(Imbonerakure) soient morts au Congo lors des combats. Un peu de mots les preuves fournies par Pierre Claver Mbonimpa ne sont pas correctes. Mais cela ne signifie pas que ces groupes ne sont pas au Congo.
On aura tout vu, tout lu sur IWACU. Cet article fait peur. Je suis totalement surprise par le volte-face du journal. C’est a se demander si Iwacu n’ a pas tout simplement publié un article rédigé ailleurs ou si un fusil n’ était pas pointé sur la tête du journaliste au moment de la rédaction de cet article, pour qu’ il écrive ce qui plait aux commanditaires
A MEDITER. Je reproduis des extraits de ce papier de Slate. Aux lecteurs d’apprécier & juger.
http://www.slate.fr/story/88227/commentaires-articles-ruinent-medias
« «Même une petite minorité exerce suffisamment de pouvoir pour fausser la perception d’un article par les lecteurs», écrit Suzanne LaBarre la responsable des contenus en ligne citant au passage une étude très intéressante de l’Université of Wisconsin-Madison. »
« En fait, les commentaires et leur tonalité, écrits souvent par des gens qui n’ont pas lu l’article ou seulement une partie de celui-ci et ne l’ont pas compris, changent considérablement la perception de l’article en question. Un effet pervers. »
« … si les médias en ligne ne modèrent pas leurs commentaires, comme le fait Slate et avant leur publication, ils ne peuvent pas espérer améliorer la qualité des débats sur leurs sites. »
« De multiples études psychologiques montrent que quand les personnes pensent qu’elles ne seront pas tenues responsables de leurs propos, elles ont tendance à avoir des raisonnements, des propos et des écrits simplistes et irréfléchis sur des questions complexes. Des commentaires sans aucun intérêt… si ce n’est de perdre foi dans l’humanité. »
Si irya mbere abamenyeshamakuru bakoreshwa amakosa. Muribuka ivyabaye ku mase gushika n’aho Kiramvu aririra muri Studio. Burya amakuru n’ukuyitondera. Avant de diffuser, il faut tourner la langue 7 fois dans la bouche.
Nwari
Ms kaburahahe isi irazuguruka reka guhemuka?!
None nkwibarize ga Nwari, Ubona Iwacu yagize nabi kubona iduhaye aya makuru y’imvaho? Ukuri guca mu ziko ntigusha. Harya hose abanyagihugu banka kubaha amakuru bakikawusha bari bamaze kwumva ko ibinyamakuru n’amaradiyo amwe amwe hamwe n’amashirahamwe amwe amwe ko vyabeshe nabo bati nta kajambo mudukurako.
Abanyagihugu meme batobato cane baraciye ubwenge. Ico ni icigwa ku bantu benshi.
Ikimbabaje ni urya musaza, Mbonimpa yatawe murudubi akaba igikoresho kubera bazi adatinya kandi ataniganwa ijambo baca bamuha amakuru atariyo ngo ayashikirize. Araraba neza amashirahamwe n’maradiyo amwe amwe ntikube ari ukumwigizayo bukebuke kubera imvo rynaka. Bari bazi ko amakuru bamuhaye atariyo kandi bari bazi ko ategerezwa kubibazwa. Harya ngo uwihorerye ahonga bike kandi ngo toute verité n’est pas bonne à dire na cane cane kubirabana na souveraineté y’igihugu. Igihugu si icana. Kandi burya ngo abigira abanyabwenge iyo babaye benshi inkono ntisha.
Jewe ku vyo Nwari abwiye Kaburahe ngo areke guhemuka, nca mbona ko hari ikibi cari categuwe ariko Imana igakinga, none ubu uvuze ukuri ngo nareke guhemuka. Nwari ashaka kuvuga ko Iwacu yoreka guhemuka kw’ibanga.
Jewe narababwiye ko Abarundi dukwiye gusenga Imana tukarangwa n’ukuri kuko ikinyoma kiranyaruka ariko ntigitanga ukuri gushika. Kandi ngo iyo bumenya umwe bwari ikindi.
Aba avocats ba Mbonimpa bashaka bomufasha gusa igihano kikaba gito naho ubundi si agaseseshwa rumuri ko umushibuka waramufashe, birinde ntibabe léavocat du diable.
Mwa bantu mwe mwibaza ngo muciye ubwenge mukudandaza ikinyoma nobaburira ko mwoteshwa mugata kuko ubu les malins sont nombreux kubarusha namwe. Faites gafe!!!! Umunyabwenge wa mbere ari uwudandaza ukuri n’ubwitonzi.
Nagire mpeze nshimira Iwacu kuko bo iyo babonye bakoze amasha barasaba imbabazi kandi bagatanga n’impanuro. Muribuka akayazwe muri rya joro rya wa mwotsi wa BRB. Mudasavye Imana ngo ibahe ubwenge buva mw’ijambo ryayo, muhenzwe mikiriko.
@JP-K, @pionner (et accessoirement @Thierry … et même @Iwacu) :
A mon tour de RECOMMANDER vivement la lecture ou relecture de votre contribution @JP-K. Moins pour les pistes de réponses que vous suggérez mais beaucoup plus pour la pertinence des questions que vous posez ! La deuxième notamment : « 2) Pourquoi le choix d’IWACU? » mérite une réponse bien fouillée ! Pourquoi avoir peur d’Iwacu ? POURQOUI ???? La réponse ne laisse aucun doute, à mon avis !
J’adhère à la piste b) et récuse votre conclusion du a). Je m’explique :
Toutes les personnes qui concluent à tort (oui A TORT !) que cet article « condamne » notre sage #FreePCMbonimpa, ils le font soit parce qu’elles n’en comprennent pas le contenu (peu nombreuses celles-là), soit (et c’est le plus probable) parce qu’elles le font sciemment, comme je le disais plus bas : elles prennent leurs désirs pour des réalités.
Revenons donc à votre question : Pourquoi le choix d’IWACU? La réponse, l’UNIQUE qui s’impose, se trouve dans le commentaire plus bas d’un certain @Thierry : « les Imbonerakure qu’iwacu a rencontrés racontent leurs vies au quotidien en RDC. (…) des faits qu’Iwacu a vu de ses yeux et entendu de ses oreilles a Kiliba Ondes. »
Tout le monde connaît le sérieux d’Iwacu (l’article que nous commentons le prouve amplement) et les récentes révélations, les nombreuses enquêtes qu’a menées Iwacu empêchent le sommeil de plus d’un de nos puissants impliqués dans cette inquiétante affaire. Il se trouve qu’Iwacu, à l’heure actuelle, est le seul à nous avoir fournis plusieurs indices et infos qui ne laissent place à AUCUN DOUTE. Il est donc évident que c’est l’unique raison d’être de ce piège …. qu’Iwacu a habilement su déjouer ne l’oublions pas !
Les interprétations erronées que les thuriféraires du régime nous abreuvent ne peuvent aucunement changer ces FAITS ! Ceux qui pensent que le fait qu’Iwacu nous dévoile ce piège INVALIDERAIT ces précédentes trouvailles ont un problème de LOGIQUE. Si au moins cette révélation provenait d’une autre source (ce qu’ils espéraient sans doute comme vous le dites au b) @JP-K) mais là, c’est IWACU lui-même (LUI-MEME !) qui en parle, une espèce de clin d’œil aux infâmes « piégeurs » pour leur dire qu’il veuille !
En réalité, si INVALIDATION de quelque fait que ce soit devait avoir lieu, pourquoi IWACU ne nous le dirait pas clairement, sans détour ? J’ai en mémoire un certain rectificatif sur le renvoi de nos militaires (qui s’est avéré n’être qu’une rumeur). Rectificatif que TOUT LE MONDE avait unanimement salué … Certains semblent amnésiques apparemment sur le fonctionnement et le sérieux de ce journal.
Pour conclure @JP-K, je vous rejoins sur votre interrogation (sur le format) dans votre conclusion, espérons que M. Kaburahe, dont la perspicacité de l’analyse n’est plus à démontrer, nous reviendra avec un édito là-dessus pour clore ce brouhaha, mettre fin à ces mauvaises interprétations, qui sont délibérées je le rappelle encore une fois !
TUGIRE AMAHORO.
J’allais oublier de rappeler également le lien de la pétition : http://t.co/wtZTKusiCk … Parce que seule une ENQUETE indépendante et crédible est la SOLUTION ! [vous remarquerez que les mêmes (disons la plupart) qui font ces interprétations illogiques et abracadabrantesques sont les mêmes à combattre la pétition … Cherchez l’erreur 🙂 ]
@Federation
Cher ami,
Nous sommes sur la même longueur d’ondes. Votre analyse a le mérite d’être encore plus explicite.
Vous remarquerez cependant que j’ai mis et répété le mot « condamner » Mbonimpa entre parenthèses, parce que les manipulateurs (le LABO-REMENTANYA) se voyaient à tous les coups gagnants. Et croyez-moi, ils y sont parvenus en partie, tellement la lecture de l’article déroute bon nombre de lecteurs
Savez-vous quoi, mon ami? Suivons les débats de la prochaine fin de semaine (ou des prochains jours), quelqu’un du cercle DD va brandir l’article d’Iwacu, en lui faisant dire ce qu’il veut.
Au plaisir
JP-K
Je connais un pays où tout le monde est « Imbonerakure »-
Et c’est loin d’être un problème-
Même pour la communauté internationale-
Les « Imbonerakure » du Burundi aiment leur pays-
Et sont prêts à le défendre contre tout éventuel débordement en perspective-
C’est ce qui arrive quand l’armée entre en politique-
Les gens se prennent en charge-
C’est tout.
Des cartes d’identités qui lavent toutes les inquietudes selon Iwacu. Une explication probable serait que ces deux journalistes ont été sommés de rectifier leur premier article faute de quoi ils rejoindraient Mbonimpa à Mpimba. Toutefois le premier article qui est le plus plausible et complet car étant redigé sur base des enquêtes menées au lieu même où se font ses entrainements militaires et sur les coliines d’origine de ces jeunes. Quant à parler de professionalisme, je m’excuse je respecte le journal Iwacu mais il n’y a rien de professionalisme dans cet article.
C’est quand même étonnant ce qui disent que Iwacu a fait du bon bouleau n’aurait pas dit ça si Iwacu avaient confirmé qu’il y avait des jeunes Burundais et les autres par contre aurait dit « good job ». Donc personne n’a envie d’entendre la vérité vous voulez seulement entendre ce qui vous plait . Mais qui croire quand on nous a habitué à des volte-face.
@Mwezi Gisabo
BIEN DIT!!!
Merci.
Ce sont les journalistes eux-mêmes qui honoreront leur métier en allant au delà des rumeurs et en faisant une pareille autocritique. LE JOURNALISME N’EST PAS LA RECHERCHE DU SENSATIONNEL, ENCORE MOINS SE LAISSER MANIPULER PAR DES POLITICIENS OU DES AGENTS DU BNU…(NTABO MVUZE)…QUI ONT BESOIN DE JUSTIFIER ET DE DEFENDRE LEUR PRÉSENCE ÉTERNELLE AU BURUNDI. Le journalisme est recherche de la vérité, rein que la vérité. UN GRAND CHAPEAU A IWACU. CE JOURNAL INCITE LES MEDIA BURUNDAIS A FAIRE PLUS D’ATTENTION ET DE PROFDESSIONALISME
Iyi papier(si je peux me permettre de l’appeler ainsi) est vide de sens! Vous avez enquêté sur duex identites, et vous trouvez que c’est plausible?! Jewe nagira tout comme la RPA l’a fait, mwagiye en RDC, musanga sivyo! Et vous vous dites des pro du journalisme???? Seigneur ntaco ntazobona dans ce pays kabisa!
RETIREZ CET ARTICLE DE VOTRE SITE KUKO IRI VIDE D’INFORMATIONS
Maintenant il y a un constat amer que j’ai, il y a certains commentateurs qui se croient les seuls detenteurs de la verite, ou bien une verite qu’ils ne partagent pas n’en est pas une.
Est-ce que avant de vous en prendre a IWACU ou bien a Kaburahe que nous respectons, avez-vous vos preuves de l’implication du SNR ou de la REMA fm dans cet article?
Sur quoi se basent vos accusations? parce qu’on a produit un article qui ne vous plait pas.
Iwacu a donne les noms et les adresses des personnes rencontrées, vous êtes-vous rendus sur terrain pour éprouver le contraire?
Donc,maintenant celui qui ne soutient pas l’opposition facon malhonnête que ça soit a ete achete par dd ou snr, il est un traitre(on ne sait pas qui il a trahit) ,il merite tout les maux? pour qui vous prenez-vous?
si je comprends bien c’est la politique de « qui n’est pas pour nous est contre nous ».
C’est ce probleme qui existe meme dans les partis politiques. Au lieu de s’asseoir ensemble pour regler les problemes internes, on s’empresse a accuser que le pouvoir a corrompu le camp qui ne se radicalise pas. ou allons-nous mes chers amis? c’est ca la democratie que certains chantent ou aspirent?
Je salue le profesionnalisme de iwacu, l’un des medias qui essaient d’equilibrer ses info.
Et ceux qui veulent entendre seulement des info qui les plaisent, la rpa ou le rema sont la pour vous,suivant le camp dans lequel on appartient.
Si non,pour celui qui veut des info impartiales, heureusement que nous avons iwacu.
je vous remercie.
None IWACU ayo matohoza ivuga yagize, ni LETA isigaye iyihemba canke? Oya ni clair ko ikorana na REMA-FM. Ntaco bihinduye ku makuru twari dufise ya za KILIBA-ONDES. Abo banyagihugu bareke baramerewe nabi ku mutima, kuko au lieu yo kugandarira ababo baronka abaja baraza kubakora kw’itama kandi barabujijwe kurira, kugandara, kuganduka…..
Iyo muriko mutubarira za Karangamuntu ziriko amazina y’abapfuye, kwandikira karangamuntu umuntu ukakamuha bisaba umwanya ungana iki? Kuki Iwacu, niba koko ari mwe ba karuhariwe gutohoza no kuvuga ukuri, ko mutatohoje ngo muduhe ayo makuru Rema na RTNB zitarabatamika ijambo? Nta gitangaza kirimwo ko YUDA agura YESU KRISTO kw’ifeza 30.
Rien de spécial muri iyi nyandiko. Ntawuhomera iyiyonka. Gusa muteye isoni n’agahinda!
Je recommande la RELECTURE du commentaire de « pionner » qui est tout simplement éblouissant. Je reviens sur son 3ème point: Un montage stupide par les agents du SNR (ca creuve les yeux) pour (a) pieger nos journalistes, (b) jeter le discredit sur la societe civile et la communauté internationale, (c) contre-attaquer le discours de l’opposition et (d) trouver des munitions et preparer psychologiquement l’opinion, dans le proces PC Mbonimpa.
J’ajouterais ces questions: 1) qui a orienté IWACU vers le faux-informateur? 2) Pourquoi le choix d’IWACU? La réponse à la première est facile. Quand à la seconde, deux pistes gagnantes. a) Ou Iwacu fait son travail d’enquête journalistique, découvre ce qu’il a découvert et publie son article comme il vient de le faire, « condamnant » ainsi Mbonimpa selon bien des gens
b) Ou Iwacu tombe dans le panneau, publie la fausse information, dont un autre média – REMA par exemple – se chargerait de démentir preuves à l’appui, ce qui « condamnerait » également Mbonimpa !
Enfin une dernière question: Pourquoi Iwacu, constatant le piège, accepte de publier en ce moment-ci et de le faire sous ce style ? Est-ce qu’un éditorial SÉVÈRE de la rédaction n’aurait pas été plus approprié dans les circonstances? Un homme – et pas n’importe lequel – est quand même en prison!
Dans tous les cas, le LABO-REMENTANYA risque de s’en sortir gagnant, tellement certains éléments du contexte (qui, quand, comment) restent flous.
Ms kaburahahe isi irazuguruka reka guhemuka?!«»
Nagire nsabe Kaburahe Antoine atubwire igituma ubwa mbere abo yatumye kurondera inkuru bitaborohera kuronka ababaha inkuru y-imvaho mbere bakaba ngo baranakwirikinywa aho baciye hose kukirenge kukindi , kugira ntihagire nuwo hirahira ngo aryogore. Ariko ubu twabonekewe ibifashi vyahavuye, abo mwagiye kuraba babakiranye urweze, ngira mbere banabazimanye. Mwasanze bose bipfuza kubayagira akari k-umutima…. None ga Antoine ko ndakuzi neza, ko mu ncabwenge urimwo , waciye buno nyene utegera ko mwaronse koko ababaha inkuru y-imvaho ?? Nta n-ikibazo co kwikeka ko ahubwo babateze mwebwe nyene umutego ? Uraraba neza ko nyabuna atari ugufumbatishwa vyahinduye intumbero yiyo nkuru nshasha mwubuye. Ehe nkebure : tumenye twese ko ubutegetsi bufise uburyo bwinshi bwo kuburizamwo inkuru nkiyi yagacamutwe. Bushobora gukoresha amahera canke vyanse bugakoresha igikenye. Uburyo rero bwo nyene bwohumuriza n-uko hoba amatohoza y-abahinga ataho begamiye. Ko tugize Imana hakaboneka ababeshuza irya nkuru, Leta none yoba yatinya kubera iki ko ukuri kuja ahabona. Attention le dossier est lourd et hautement sensible . Il ne doit donc pas être traité avec légèreté. En présumant la bonne foi des l’auteurs de cet article, je crains qu’ Iwacu ait été plutôt lui-même victime de sa naïveté .
Je suis deçu par iwacu.
Mais aussi je ne vois pas le signataire de cet article peut-être que c’est un brouillon.
KIRAMVU, PAFFFF!!!!
So what ? l’article conclut à quoi par rapport aux IMBONERAKURE AU CONGO????
BARIYO??? NTIBARIYO??? Pfffff
Objectif: montrer le professionnalisme du journal Iwacu ???Ou bien?
Alexis avait bien dit que les média sont infiltrés. C’est article vient de le confirmer.
Demain vous direz que les imbonerakure sont des jeunes paisibles, et qui respirent et expire la paix.
Wait and see
I think iwacu should translate it in kirundi, kuko beshi ntibatahuy ivyanditse, mbega murazi icarico « umutego », chers lecteurs iwacu ntiyigeze ihakana ko ata mbonerakure cank aba demobilise b ariko bagira des entrainements para-militaires au congo, nibaza ko vyoroshe kumenya ukuri, hama abo babajije bashatse kubategera kumazina atariyo, barabateguy bikwiy pe kuko birunvikana neza ko bashatse gutega aba journalistes nabandi borondera kumenya ukuri kurivyo bintu kugira babafunge ngo babeshe hama babandanye umugambi wabo bidegenvya, abarundi barakanuy baragaba, hama abo bagize ouf de soulagement, nukuri ntacahindutse yarimitego gusa. Non reta kwitagira amatohoza? Harico babiziko
N’est-ce pas ces même deux journalistes qui avaient écrits ceci :
Ce défenseur des droits de l’Homme affirme que des jeunes qui seraient des Imbonerakure, sont présents sur le sol congolais. Ils sont entraînés militairement.
Effectivement, l’enquête menée en RDC par Iwacu dans son numéro 268 du 25 avril 2014 confirme les propos du président de l’Aprodh. Nos sources témoignent qu’ils sont entraînés militairement dans le centre Kiliba-Ondes, zone d’Uvira, Sud-Kivu, à une dizaine de Km de la frontière de Vugizo.
Dans cette enquête que nous avions menée, les militaires burundais y sont présents depuis deux ans. «Les éléments de l’armée burundaise au Congo avoisineraient quatre cents », a indiqué un des militaires. Et de préciser qu’ils occupent 7 positions, situées dans les secteurs 1, 5, 6, 7, c’est-à-dire à Rubati, Kimbuka et Ndunda à Kiliba et Sange tout près de la frontière burundaise.
D’autres militaires de la Force de Défense Nationale (FDN) qui rentrent de Kiliba abondent dans le même sens. Ils affirment qu’un bataillon de militaires burundais se trouve là depuis au moins trois ans. « Ils occupent les secteurs 7, 6 et 1 ». D’après ces militaires, il y a également des Imbonerakure à Kiliba Ondes : « Ils sont presque 200, donc deux compagnies qui contrôlent le secteur 5. » Ces militaires précisent en outre que ces Imbonerakure sont des démobilisés du Cndd-Fdd arrivés bien avant eux.
Comment se fait-il qu’ils changent leur version aujourd’hui. Manipulation, intimidation, corruption et d’autres manoeuvres peuvent avoir influencer cette nouvelle version qui n’est pas authentique du tout.